Vous avez accès à un lac des Laurentides? Vous avez la chance d’y entendre et d’y admirer le Plongeon huard? Vous vous souciez de sa préservation? Vous avez quelques heures à offrir pour un projet de science participative? Voici votre chance!



Nous sommes une équipe dynamique financée par le Fonds de recherche du Québec et nous nous intéressons aux perturbations humaines sur la reproduction des Plongeons huards. Nous recrutons présentement des bénévoles afin d’effectuer des observations sur des lacs des Laurentides fréquentés par ces magnifiques oiseaux aquatiques.



Si le défi vous intéresse, contactez un membre de notre équipe pour en savoir davantage et pour vous inscrire: <a href="mailto:infohuard.frq@gmail.com">infohuard.frq@gmail.com</a>



Nathalie Léonard Citoyenne chercheuse

Certes, c’était un patrimoine, mais le bâtiment ne répondait plus aux normes actuelles, que ce soit en matière de sécurité ou d’efficacité énergétique. Il datait de 1950 et était contaminé à l’amiante. Son système de réfrigération désuet et inopérant. En procédant à sa démolition, la Ville fait un choix économique et purement technique.



Plus de 40&nbsp;millions de dollars, c’est la somme que la municipalité devait débourser pour préserver l’aréna. Or, les besoins en infrastructures sportives de Saint-Jérôme sont pour le moins comblés. La Ville n’a pas besoin d’une quatrième glace, selon une étude qu’elle avait mandatée par le passé.



Des démarches d’arpentage et de mesurage ont débuté en juin dernier sur le terrain de l’aréna, à l’initiative de la Ville, en vue d’une vente ou de nouvelles constructions. Le nouveau projet qui y sera installé devra tenir compte des normes entourant le nouveau plan d’urbanisme de la Ville qui prévoit une densification autour de la gare intermodale, l’intégration de services de proximité au rez-de-chaussée des bâtiments, la préservation des parcs. Il s’agit de conserver la réputation de la ville la plus verte du Canada avec 127&nbsp;parcs.



<h2>Le déplacement du projet Quartier&nbsp;50+ envisagé</h2>



Aucune annonce officielle n’a été faite, pour l’heure, concernant le développement futur du site de l’aréna Mélançon. Pour le maire de Saint-Jérôme, les informations circulant sur les réseaux sociaux sur la vocation future du site ne sont que « des conjectures dans lesquelles se perdent les gens ». Marc Bourcier précise&nbsp;: « Pour ce qui est du projet, il n’y a pas eu de projet d’annoncé. On travaille […] discrètement avec un promoteur ou des promoteurs qui nous font des propositions. »



Toutefois, « la Ville, le conseil veulent que le quartier&nbsp;50+ se déplace au site de l’aréna Mélançon, concède le maire qui parle de «&nbsp;secret de polichinelle&nbsp;». De plus, insiste le maire, la Ville souhaite éviter un bris de service lorsque le bail actuel du quartier&nbsp;50+ prendra fin en 2028.



« Personne ne peut prétendre à la teneur du projet qu’il va y avoir pour l’aréna Mélançon » -Marc Bourcier, maire, Saint-Jérôme



Le site actuel du quartier&nbsp;50+ appartient à un promoteur privé. La Ville a un contrat de type public-privé pour l’opération du quartier, mais n’a aucun contrôle direct sur le projet qui y sera construit, ajoute le maire.



<h2>Le modèle économique de la ville maintenu</h2>



Tous les promoteurs immobiliers, selon le règlement de la Ville, sont tenus d’inclure au moins 10&nbsp;% de logements abordables dans les projets résidentiels. Marc Bourcier les y encourage fortement, expliquant que des subventions gouvernementales supplémentaires seraient accessibles en ce sens.



Plus de 2000 logements sont en développement ou en chantier à Saint-Jérôme, dont <a href="https://journalinfoslaurentides.com/non-classe/saint-jerome-46-m-pour-la-rehabilitation-dun-terrain-strategique-du-centre-ville" target="_blank" rel="noreferrer noopener">le projet de l’ancienne usine Dominion Rubber avec 1000 logements à venir</a>, rappelle le maire.



<h2>La mémoire collective du patrimoine protégé</h2>



Le maire reconnaît la valeur symbolique du bâtiment précisant&nbsp;: « c’était un aréna particulier avec des poutres autoportantes en acier, ce qui permettait une vue dégagée sans colonne au centre. » Il explique que le même type de structure avait été utilisé pour l’aréna de Val-d’Or, construit à la même époque.



Si des municipalités ailleurs au Québec réussissent parfois à intégrer des éléments architecturaux anciens dans de nouveaux projets urbains, le maire de Saint-Jérôme promet qu’une attention particulière sera portée à la protection des martinets ramoneurs — des oiseaux protégés, qui nichaient dans les anciennes cheminées — lors de la démolition prévue au plus tard en janvier 2026.

Façade de l'aréna Mélançon à Saint-Jérôme

L’aréna Mélançon remplacé par un nouveau projet

Le 18 juillet dernier, deux membres de l’organisme, Mélanie Poirier et Stéphanie Dubois, accompagnées de leurs enfants — Emma Rose, Félix, Léa et Zoé — ont rempli des chariots de nourriture pour effectuer une distribution dans les rues.



Elles se sont rendues du côté de la gare de Saint-Jérôme et du parc Labelle pour offrir des sandwichs, des chips, des cerises, de l’eau et plus encore. Chaque semaine, Les Gardiens de la rue parviennent à nourrir des gens grâce aux dons qu’ils reçoivent, qu’il s’agisse d’argent ou de denrées alimentaires. Bouteilles d’eau, produits d’hygiène ou autres biens pouvant être redistribués : tout est bienvenu.



Selon Mélanie Poirier, plusieurs organismes d’aide alimentaire ferment durant la période estivale. Des actions concrètes comme celles-ci prennent donc toute leur importance. En sillonnant les rues de Saint-Jérôme, cette petite équipe ne fait pas que distribuer de la nourriture : elle distribue aussi du bonheur — et surtout de la dignité, rappelle Mélanie.



Pour soutenir Les Gardiens de la rue, il est possible de les contacter via leur page Facebook.

Le huard, un trésor à préserver