Au début de la guerre
J’avoue avoir été séduit
Le jour où Zelensky a dit
« Je n’ai nul besoin d’un taxi
Pour fuir mon pays
Optez plutôt pour des fusils
Je refuse de quitter mon nid
Oubliez le sauf-conduit
J’entends demeurer ici »
Il aurait pu user de belles paroles
Parler en paraboles
Il a répondu en un éclair
Par un message on ne peut plus clair
Aujourd’hui dans ma chronique
J’ignore le politique
J’aborderai plutôt le mal
Par sa dimension morale
Haro sur Poutine!
On peut aller sur la lune
Diriger un VTT sur Mars à travers les dunes
Mais on n’arrive pas à mettre un frein
À un despote gorgé de venin
Ainsi, j’aimerais dire sans ambages
Ce que m’inspire cet odieux personnage
Loin de moi l’idée de rendre hommage
Au responsable d’un tel carnage
Sous le joug de Poutine
On a mis un pays en ruine
On ressent tout son mépris
À l’égard de la vie
Une p’tite pilule, une p’tite granule
Pour calmer ses élans destructeurs
Il aurait besoin d’un bon docteur
Il devrait ajouter en somme
Une p’tite granule dans son « Pablum »
Pour combattre sa nostalgie
À la pensée de son ancien pays
Une bonne dose de millepertuis
Devrait lui être prescrit
Les gènes d’un « Führer » ?
J’éprouve du mal à bien traduire
Ce que me rappelle ce sbire
Les mots justes qui me manquent
Ne figurent pas au sein de ma banque
Trêve de plaisanterie
Poutine a tout d’un bandit
Je l’imagine avec un fusil
Plutôt qu’à lire de la poésie
Si on ne peut le mettre en tutelle
Et qu’il devait rester en selle
Qu’aura-il l’air face à l’Éternel
Si un jour, il manque à l’appel
L’histoire de Poutine
N’a rien d’une comptine
C’est plutôt un film d’horreur
Qui parviendrait à faire peur
Même au Bonhomme Sept Heures
Il aura beau mentir
Au même rythme qu’il respire
En gardant L’Ukraine dans sa mire
Il me porte à vomir
Zelensky suscite la compassion
On lui donnerait l’Bon Dieu sans confession
Si les Ukrainiens attirent la sympathie
C’est d’abord à cause de lui
On oublie même tous les pays
Où font rage nombre de conflits
On aimerait bien en finir
Avec le règne de Vladimir
Jamais pour moi il ne saura ternir
L’image d’un peuple que j’admire
Alain Chaurette