logo journal infos-laurentides
icon journal
À ses quatrièmes Jeux paralympiques: le chant du cygne pour Pierre Mainville

Pierre Mainville a mis fin à sa carrière, après sa participation aux Jeux paralympiques de Tokyo.

Photo Facebook

À ses quatrièmes Jeux paralympiques: le chant du cygne pour Pierre Mainville

Publié le 02/08/2021

L’escrimeur Pierre Mainville de Saint-Colomban participera le mois prochain à ses quatrièmes et derniers Jeux paralympiques.

Le rendez-vous se tiendra à Tokyo du 24 août au 5 septembre prochain et, comme le veulent les règles sanitaires mises en place en raison de la pandémie, aucun spectateur ne sera présent dans l’enceinte des compétitions (comme ce sera le cas pour les prochains Jeux olympiques, également tenus à Tokyo à compter de la fin du mois) et Pierre Mainville (au même titre que les autres athlètes impliqués) y fera un séjour limité.

Outre une semaine préparatoire dans une bulle, le Colombanois devra quitter au lendemain de sa dernière compétition.

Le corps commande

Comme il le dira, au cours d’une entrevue téléphonique avec le Journal Infos Laurentidesjeudi dernier, Pierre Mainville ne sait pas trop à quoi s’attendre de sa prochaine expérience à Tokyo.

Qui plus est, il se garde bien de se fixer des objectifs précis, du fait que le rythme d’entraînement au cours de la dernière année et demi a été au ralenti en raison de la pandémie.

Une chose est certaine, par contre, ce sera ses derniers Jeux.

Tout simplement parce, dit-il : à un moment donné « le corps te demande d’arrêter ».

La chose étant, dit l’athlète en fauteuil roulant, qu’à 47 ans, il est temps de passer à autre chose.

Il faut bien dire que Pierre Mainville a brillé à moult occasions en compétition internationale.

Le destin

Il est utile de rappeler que Pierre Mainville a perdu l’usage de ses jambes le 23 juin 2001 quand il a été atteint de balles tirées par un policier de la GRC, Jocelyn Hotte, dans une auto en marche conduite par son ex-conjointe Lucie Gélinas, de qui Hotte était séparé depuis quelques semaines.

Le sport deviendra alors pour Pierre Mainville la planche de salut ; l’escrime, notamment, qui représentera, dira-t-il, « une grande passion » et qui l’amènera à compétitionner au plus haut niveau.

Mais il est temps pour lui de tourner la page et de réserver les prochaines années à sa famille (il a deux filles) et ses amis.