Martin Richer, responsable de l’événement, est très impliqué au sein du Club Fondeurs Laurentides, il explique que le club célèbre son 50e anniversaire cette année. Il a été créé en 1975 par Marc Desjardins, et la Coupe des Fondeurs a été créée dix ans plus tard.
La Coupe des Fondeurs comporte trois courses, organisées sur trois samedis de janvier et février, qui rassemblent chaque fois environ 700 personnes. Pour célébrer le 40e anniversaire de la coupe, l’organisation a proposé une édition spéciale. L’événement a débuté avec une course de ski cross, une épreuve rapide en pas de patin, mentionne M. Richer.

Une compétition de ski cross a offert un spectacle impressionnant aux spectateurs venus en grand nombre.
Ensuite, il y a eu le départ des générations, une activité qui rassemble les skieurs de tous âges club par club et école par école. Sans chronomètre, sans dossard et sans médaille, cette course visait uniquement à promouvoir le plaisir de skier ensemble. La Coupe des générations a ainsi permis aux participants ayant déjà fait partie du volet scolaire de la Coupe des Fondeurs de revivre l’expérience avec le groupe de leur école.
D’après M. Richer, l’événement a été très rassembleur. La plupart des participants viennent des Laurentides, notamment des écoles du Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord. L’événement a également accueilli des clubs de Montréal, de la Rive-Sud et de la Rive-Nord, en plus des athlètes du Club Fondeurs Laurentides.
Un sport qui traverse les générations

Cette édition a surpris par des prouesses acrobatiques rarement vues dans ce type d’événement.
Pierre Sarrazin, passionné de ski de fond et membre actif des Fondeurs Laurentides, explique l’essence même de ce sport.
« C’est un sport complet où tous les muscles sont sollicités, tant le haut que le bas du corps. Selon la technique utilisée, les muscles ne travaillent pas de la même façon. » Il ajoute que contrairement au ski alpin, le ski de fond ne nécessite pas plusieurs couches de vêtements. « On ne risque pas d’avoir froid, même en janvier, puisqu’on est toujours en mouvement, alors qu’en ski alpin, il faut souvent attendre en ligne ou rester immobile dans un télésiège. »
Il existe plusieurs catégories de ski de fond, dont les plus courantes sont le ski de patin et le ski classique. « En pas classique, les skis restent parallèles et avancent d’avant en arrière. En pas de patin, le mouvement est latéral, un peu comme en patinage. Il y a aussi le ski hors-piste », explique M. Sarrazin.
Un des grands attraits de ce sport, selon lui, est qu’il s’adresse à tous les âges. « Lors de l’événement, on pouvait voir des enfants d’environ 3 ans accompagnés de leurs grands-parents. C’est une passion qui se transmet de génération en génération », souligne-t-il.
En conclusion, M. Sarrazin résume avec enthousiasme : « Le ski de fond, c’est le plus beau sport du monde! »
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