Jean-Philippe Lebeau, originaire de Saint-Jérôme, s’est offert, le 27 juin dernier, un record en parcourant à la course à pied, les 201 kilomètres qui séparent la gare de Mont-Laurier et celle de Saint-Jérôme, sur le parc linéaire du P’tit train du Nord.
Lebeau a couvert la distance en un temps de 21 heures et 51 minutes, battant le record de Jean Labedan qui avait parcouru la distance, le 17 octobre 2015, en un temps de 27 heures et 47 minutes. Labedan, un ultramarathonien de Lasalle, devenait alors le premier être humain à franchir les 200 km du P’tit Train du Nord (course à pied) lors de la première édition du Choochoo 200.
«Une grosse pilule de courage»
Parti de Mont-Laurier à 17h41 le vendredi (26), Jean-Philippe Lebeau était supporté par Alexandre Benoit qui assurait les ravitaillements ainsi que son frère Francis, aussi un coureur d’ultrafond, qui l’a accompagné sur les 102 premiers kilomètres du parcours.
D’ailleurs, au moment où son frère l’a laissé à mi-chemin du parcours, le Jérômien (natif de Bellefeuille qui a quitté la région en 2008 pour rejoindre une fille de la région de Joliette, où il enseigne les mathématiques au secondaire. Au cours de sa jeunesse, il a fréquenté l’école Prévost, l’école secondaire Frenette, la polyvalente de Saint-Jérôme et le Cégep de Saint-Jérôme), avoue, au cours d’une conversation téléphonique avec le Journal Infos Laurentides, «avoir dû avaler une grosse pilule de courage».
Surtout, parce le parc linéaire, seul, la nuit, souvent en secteur boisé, ce n’est pas vraiment évident.
«Il me fallait gérer mes émotions. Ça peut être angoissant».
C’est, dira-t-il, rendu à Sainte-Agathe qu’il a vraiment réalisé que l’exploit était possible. («Je me suis dit : même si je le finis en marchant, je vais le faire…»)
Et encore davantage quand il a traversé la route 333 (boulevard des Hauteurs).
«Quand j’ai vu la ville et, surtout, la cathédrale, ça m’a donné des frissons».
Quelque 3 000 kilomètres
Il faut dire que Jean-Philippe Lebeau n’en n’est pas à ses premières expériences dans le domaine de la course à pied.
Il a à sa fiche le IRONMAN de Tremblant en 2014, mais surtout une longue course en sentier (170 kilomètres en 39 heures) à l’Île de la Réunion, le Ultra-Trail Harricana du Canada (UTHC) dans Charlevoix en 2019 et il vise une participation au Bromont Ultra en 2021.
Pour réaliser ces exploits, il parcourt quelque 130 kilomètres par semaine.
Si bien qu’il évalue avoir quelque «3 000 km en entraînement» depuis qu’il fait de la course à pied.
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Le parc linéaire Le P&#8217;tit Train du Nord profitera d’un octroi de 2 millions $ du Gouvernement du Québec pour différents travaux de mise à niveau qui seront exécutés au cours de la présente saison estivale.
La nouvelle a été annoncée mercredi matin dernier à Sainte-Adèle par la ministre des Affaires municipales et de l&#8217;Habitation, Andrée Laforest, en présence de la ministre responsable des Affaires autochtones et ministreresponsable de la région des Laurentides et députée de Mirabel, Sylvie D&#8217;Amours, et la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, ministre de l&#8217;Immigration, de la Francisation et de l&#8217;Intégration et députée de Bertrand, Nadine Girault.
Relancer l’économie
Dans les faits, le gouvernement a signé une entente de 2 M$ avec le Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides et la Corporation du parc linéaire Le P&#8217;tit Train du Nord pour le développement de la piste cyclable du P&#8217;tit Train du Nord.
Ce soutien, nous dit-on, servira à effectuer des interventions correctives, de mise aux normes et d&#8217;amélioration des voies cyclables «sur ce circuit majeur de plus de 230 kilomètres».
«C&#8217;est un projet qui me tenait à cœur pour la magnifique région des Laurentides et pour lequel nous avons travaillé fort. J&#8217;ai plus que hâte de rouler sur cette piste qui sera améliorée. C&#8217;est d&#8217;ailleurs un investissement qui contribuera non seulement à faire de cet attrait un incontournable encore davantage, mais aussi à relancer l&#8217;économie de la région»de déclarer la ministre Andrée Laforest, à cette occasion.
Attrait très prisé
Alors que la ministre D’Amours a, pour sa part, vanté l’aspect touristique du parc linéaire.
«Ce site récréotouristique est un attrait très prisé des gens de la place, mais aussi des visiteurs de partout au Québec et d&#8217;ailleurs. L&#8217;annonce d&#8217;aujourd&#8217;hui est donc une excellente nouvelle puisque l&#8217;aide allouée permettra de dynamiser encore plus ce magnifique endroit, ce qui favorisera l&#8217;attractivité dans la région. Dans le contexte actuel, chaque investissement contribuera à maintenir l&#8217;économie en santé, à stimuler l&#8217;industrie récréotouristique et à favoriser le sentiment d&#8217;appartenance des Laurentiennes et des Laurentiens à leur territoire».
Geste de générosité
Il est important de noter que des municipalités du territoire de la MRC Thérèse-De Blainville (et sans doute Mirabel, pour la portion du parc linéaire qui la concerne) ont posé un geste de générosité notoire en cédant leur part de financement aux MRC plus au nord.
C’est d’ailleurs ce qu’a tenu à mettre en lumière Georges Décarie, président du parc linéaire Le P&#8217;tit Train du Nord et maire de Nominingue.
«Le P&#8217;tit Train du Nord est fier de pouvoir compter sur cet appui financier essentiel permettant d&#8217;amorcer des travaux majeurs prévus au plan d&#8217;investissement de 25 M$. Au nom du P&#8217;tit Train du Nord, je me permets également de souligner la générosité des villes de Blainville, Sainte-Thérèse, Rosemère, Lorraine et Bois-des-Filion, de la MRC Thérèse-De Blainville qui fait don aux MRC d&#8217;Antoine-Labelle, des Laurentides, des Pays-d&#8217;en-Haut et de la Rivière-du-Nord de la portion d&#8217;aide financière leur étant dédiée. Cette piste est une fierté régionale et nous pourrons poursuivre nos efforts afin de demeurer une destination de choix pour les gens d&#8217;ici et d&#8217;ailleurs»a-t-il indiqué.
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Parc linéaire Le P’tit Train du Nord: Québec accorde 2 M$ pour des travaux

«Dans le hockey junior AAA, il y a beaucoup de si, mais je pense que nous aurons une équipe compétitive et qu’on peut viser haut (au classement du circuit)» lance Didier Bochatay, au représentant du Journal Infos Laurentidesqui lui demandait d’évaluer ses chances de succès à titre de nouveau directeur général des Panthères de Saint-Jérôme.
La chose étant que, non seulement, Bochatay sait qu’avec le travail vient le succès, mais aussi parce qu’il ne veut surtout pas gâcher l’opportunité qui s’offre à lui et qui représente, de son propre aveu, un rêve de jeunesse.
«J’ai toujours été fasciné par le poste de directeur général. Je me souviens de Serge Savard et de la Coupe Stanley de 1993 (la dernière remportée par les Canadiens de Montréal)».
Dépisteur
Notons que Didier Bochatay occupait jusque-là le poste de dépisteur en chef au sein de l’organisation des Panthères. Parallèlement, il fait également partie de l’équipe des dépisteurs des Huskies de Rouyn-Noranda depuis trois ans. Il a d’ailleurs remporté la Coupe Memorial avec eux et il continuera son implication avec les Huskies.
À Saint-Jérôme, Bochatay est responsable de la venue de Tristan Gourdeau, Zackary Daneau et Charles-Erik Léonardavec l’équipe.
Le principal intéressé se dit d’ailleurs heureux de l’actuelle liste des 55 joueurs des Panthères. Il parle d’un groupe de joueurs qui présentent «un beau potentiel».
Gascon                   
Par ailleurs, les Panthères ont annoncé en fin d’après-midi dimanche que Martin Gascon a été nommé instructeur-chef de la formation.
Après avoir excellé avec les Braves de Valleyfield dans la Ligue de Hockey Junior AAA du Québec (146 points en 53 parties lors de la saison 2001-2002), Gascon a évolué à Dalhousie sur le plan universitaire.
Il s’est aussi illustré en sol américain à Fort Wayne, Prescott Valley en Arizona, Tulsa et Southaven au Mississipi, ainsi qu’en Angleterre et en France.
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Coureur natif de Saint-Jérôme: Jean-Philippe Lebeau fracasse le record du P’tit train du Nord