À la fin de la saison estivale, Axel Marion quittera le domicile familial de Saint-Hippolyte pour aller amorcer des études au Graceland University de l’Iowa et s’aligner avec la formation de soccer universitaire de l’endroit.
Tout un cheminement pour le jeune homme de 17 ans qui a été initié à la pratique du soccer à Saint-Hippolyte dès l’âge de 4 ans, avant d’évoluer, tour à tour, avec le FC Boréal pendant trois ans, le FC Revolution de Saint-Eustache pendant deux ans et qui s’aligne aujourd’hui avec le FC Challenger de Mirabel.
Une vidéo
Pour parvenir à être accepté au Graceland University (il y fera des études en physiothérapie), Axel n’a rien laissé au hasard.
Il a réalisé un montage de ses meilleurs moments (filmés par ses parents) sur le terrain (avec et sans le ballon) qu’il a ensuite acheminé à certaines universités américaines.
La sélection des universités visées s’est faite de façon ciblée.
« (Il a consulté) le classement des ligues de soccer (universitaires). Les premières équipes (celles de haut de classement) vont procéder par repêchage. Elles vont chercher les joueurs qu’elles veulent et n’ont habituellement pas de recruteurs au Canada. (Alors que) celles du milieu de classement veulent s’améliorer, elles sont ouvertes à de potentiels talents ».
Après quoi le jeune Hippolytois a cherché les coordonnées des instructeurs de soccer des universités sélectionnées et pris contact avec eux.
Quelques temps après, Axel a reçu trois offres et choisi le Graceland University où il a obtenu trois bourses, dont une sportive, et la plus grosse bourse académique de l’école avec ses résultats scolaires (au-dessus de 90 % dans toutes les matières) qui lui permettront de défrayer un peu moins de 50 % des frais reliés à ses études universitaires qu’il entreprendra (disions-nous) à la fin de l’été après avoir fréquenté la Polyvalente Saint-Jérôme pendant trois ans et le Collège Boisbriand les deux années qui ont suivi.
Et le chant …
Quant à l’expérience qu’il vivra au soccer universitaire américain, Axel Marion est bien conscient qu’il va contrôler sa destinée avec ses performances.
« L’instructeur (du Graceland) a été honnête quand je suis allé visiter l’université. La première année, c’est plus rare qu’on va être dans le 11 partant. Ça fonctionne au mérite. C’est dans les pratiques que ça se détermine. Si on se démarque des autres, ça ne dérange plus vraiment si tu es plus jeune ou plus vieux ».
Pour ce qui est de son adaptation dans une université américaine, il ne s’en fait pas outre mesure.
« L’anglais, ce n’est pas ma langue maternelle, mais je me débrouille bien. Pour les études, je ne suis pas stressé. Ça va être plaisant la vie de campus là-bas (…) Ils (les dirigeants de l’université) demandent que les nouveaux étudiants participent à plusieurs activités, ça permet de développer des liens » note celui qui a également décroché une autre bourse, « parce je vais faire partie de la chorale. Une autre gang avec qui je vais développer des liens ».
En regard des projets d’avenir, Axel a un but : faire carrière au soccer professionnel, avec une préférence (pour débuter) pour la Suisse, avant de se retrouver avec une puissance mondiale.
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Soccer