«&nbsp;On se bat toujours avec Laval-Montréal [qui a cinq matchs à jouer]; mais il y a une belle parité dans le circuit. N’importe quelle équipe peut battre n’importe quelle équipe. On ne peut prendre personne à la légère [en cette fin de saison]&nbsp;», de commenter l’entraîneur-chef Joël Perreault, pour qui cette saison 2021-2022 est la toute première au cours de laquelle il se retrouve véritablement derrière le banc depuis sa nomination. La saison 2020-2021 a finalement, on le sait, été annulée en raison de la pandémie.



Au moment de cette entrevue avec l’ancien joueur de centre qui a disputé une centaine de matchs dans la Ligue nationale de hockey (LNH) avec les Coyotes de Phoenix, les Blues de Saint-Louis et les Canucks de Vancouver, la formation de la région des Laurentides figurait au troisième rang du classement général et était troisième pour les buts pour.



<h2>Un effort de tous</h2>



Depuis la reprise, à la mi-février, des activités dans la Ligue M18&nbsp;AAA du Québec, mises sur pause en janvier en raison toujours de la COVID-19, les Vikings affichent un dossier de 7&nbsp;victoires, 2&nbsp;défaites et 2&nbsp;victoires en tirs de barrage.



«&nbsp;L’équipe va bien, même si notre meilleur attaquant à ce moment, Nathan Éthier, a été rappelé lors de la pause du temps des Fêtes par les Cataractes de Shawinigan pour y terminer la saison. C’est un gros morceau offensivement qu’on a alors perdu. Ensuite, nous avons eu quelques joueurs qui ont subi des blessures. Malgré tout cela, on a réussi à bien performer. Tout le monde y met son effort&nbsp;», d’analyser Joël Perreault.



Celui-ci est d’avis que son équipe peut espérer aller loin dans les séries éliminatoires à venir en raison de sa rapidité et du peu d’espace qu’elle laisse à ses adversaires sur la glace. «&nbsp;On est une équipe qui ne laisse pas grand temps à l’adversaire, une équipe axée sur l’offensive. Et on s’est amélioré sur le plan défensif depuis le retour du temps des Fêtes. C’est pas mal l’identité qu’on veut avoir pendant les séries et, si l’on garde la même intensité, on peut faire un bon bout de chemin&nbsp;», juge l’entraîneur-chef.



<h2>Des joueurs qui ont su se démarquer</h2>



Si les Vikings ont une belle profondeur en général, des joueurs ont su se démarquer sur le plan individuel au cours de la saison. Les attaquants Samuel Rousseau, de Saint-Eustache, premier marqueur du circuit après les matchs du dernier week-end, et Alexandre Lallier, de Blainville, actuellement blessé, sont du nombre, tout comme, parmi les 15&nbsp;ans, Nathan Brisson, de Deux-Montagnes, et Vincent Desjardins, de Mirabel.



Bref, les Vikings de Saint-Eustache seront assurément à surveiller pendant les séries éliminatoires. Mais, avant, il leur faudra disputer des matchs contre les Riverains Collège Charles-Lemoyne (ce mercredi 16 mars) et l’Intrépide de Gatineau (ce vendredi 18&nbsp;mars), avant de clore cette saison régulière devant leurs partisans à l’aréna Florian-Guindon face aux Forestiers d’Amos (ce dimanche 20&nbsp;mars, dès 14&nbsp;h&nbsp;45).



Pour suivre les Vikings&nbsp;: <a href="http://vikings.m18aaa.com/fr">vikings.m18aaa.com/fr</a> ou <a href="http://www.facebook.com/VikingsM18aaa">www.facebook.com/VikingsM18aaa</a>.

Samuel Rouysseau et des coéquipiers sur la glace

La fondeuse Cendrine Browne de Prévost quitte la compétition&nbsp;



Elle vient de l’annoncer sur sa page Facebook.



« J&#8217;ai décidé de dire au revoir au ski de fond de compétition après une saison hors du commun. Après m&#8217;être donnée corps et âme pour le Canada durant 10 ans sur la scène internationale, il est temps pour moi d&#8217;aller vers de nouveaux défis! Quitter la compétition n&#8217;est pas chose facile et bien que je sois prête, je me sens très émotive. Le sport m&#8217;a tellement amené de bonheur, d&#8217;amitiés, de rencontres, d&#8217;outils, de voyages, de sensations fortes et j&#8217;en passe. Des hauts et des bas, il y en a eu, mais je ne retiens que les hauts. C&#8217;est pourquoi je souhaite me retirer maintenant. Je sais que je suis allée jusqu&#8217;au bout et je n&#8217;ai aucun regret. Après avoir compétitionné dans deux Jeux Olympiques, cinq Championnats du monde et d&#8217;avoir obtenu d&#8217;innombrables départs en Coupe du monde, je passe le flambeau à la belle relève que j&#8217;ai eu le plaisir de voir aux Championnats canadiens. Je serai toujours impliquée dans le milieu évidemment, par le biais de mon programme @feminaction &#8220;



Plus de détails à venir.

Cendrine Browne quitte la compétition 

« J’ai vraiment eu des Jeux incroyables. Je suis vraiment très contente. J’ai plus qu’atteint mes objectifs » lance Cendrine Browne, au cours d’une conversation avec le Journal Infos Laurentides en direct de Lahti (Finlande) dimanche dernier.



Plus d’une semaine après la conclusion des Jeux olympiques de Pékin, la fondeuse de Prévost a toutes les raisons au monde de se réjouir.



Elle a vécu pendant deux semaines en Chine les plus beaux moments de sa carrière.



Partie pour les Jeux olympiques de Pékin avec en tête l’ambitieux objectif de percer le Top 20 mondial, elle a réussi l’exploit deux fois plutôt qu’une avec une impressionnante 20eplace lors de l’épreuve de skiathlon tenue au début des JO, et, encore mieux, une incroyable 16eposition lors de l’épreuve du 30 km style libre présentée dans la nuit du samedi au dimanche (dernier jour des Jeux).



«&nbsp;Une 20eplace au skiathlon et une 16eau 30 km, c’est un rêve qui devient réalité pour moi. Ça démontre toute la résilience que j’ai développée à travers ces années-là&nbsp;». Une résilience, dit-elle, qui l’a aidé à&nbsp;&nbsp;«&nbsp;atteindre ces performances-là&nbsp;».



Des embûches



Car, on ne peut l’oublier, Cendrine revient de loin et ce ne sont pas les embûches qui ont manqué en route vers cette deuxième participation en carrière aux Jeux olympiques (exclusion injustifiée de l’équipe nationale, commotions cérébrales à l’entrainement, et d’autres contraintes encore).



«&nbsp;De faire des grosses performances comme ça à ces Jeux olympiques, je n’ai pas de mot pour décrire comment je me sens. C’était vraiment (tout un accomplissement) après tout ce qui est arrivé. J’aurais pu lâcher et ne pas le faire. (Mais elle a poursuivi vers son objectif, et) je pense que ça a valu vraiment la peine juste, pour ces moments spéciaux-là. Je suis vraiment très fière de moi&nbsp;».



Grande force de caractère



Qui plus est, depuis quelques semaines,&nbsp;&nbsp;l’athlète de 28 ans est à son meilleur quand ça compte.



Lors des sélections olympiques tenues à Canmore (Alberta) en janvier, elle a assuré sa sélection dès la première épreuve en remportant le sprint féminin.&nbsp;



À Pékin elle a atteint le Top 20 (tant souhaité) lors de la première épreuve (skiathlon).



«&nbsp;J’ai vraiment une grande force de caractère. Quand ça compte, je suis prête, je suis d’attaque. Je pense que je l’ai prouvé encore une fois aux Jeux olympiques&nbsp;» note-elle.



Grande étape



Par ailleurs, interrogée à savoir si les impressionnants résultats obtenus à Pékin sont de nature à créer une pression supplémentaire (lire en fonction des attentes) en vue des prochaines compétitions (notamment celles de Coupe du monde), Cendrine dit ne pas s’en inquiéter.&nbsp;&nbsp;&nbsp;



D’ailleurs, elle a repris samedi, à la Coupe du monde de Lathi, là où elle avait laissé à Pékin avec la meilleure performance canadienne et&nbsp;&nbsp;de sa carrière avec une 30eplace au sprint.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;



«&nbsp;Une autre grande étape de franchie pour moi en tant qu’athlète. Un autre moment spécial. Je suis en forme. Je suis là. Je suis prête à avoir d’autres bonnes performances&nbsp;» analyse-t-elle.



«&nbsp;Grosse vague d’amour&nbsp;»



En outre, celle qui a brillé à Pékin et continue de le faire en Europe est profondément reconnaissante envers ses fans d’ici.



«&nbsp;J’ai senti une grosse vague d’amour et de soutien, même si j’étais de l’autre côté de la terre, en Chine. J’ai reçu tellement de messages de soutien. Ça m’a vraiment propulsée. Je suis vraiment chanceuse. Je fais partie d’une belle communauté qui me suit depuis des années et qui est vraiment autant fière que moi, de mes performances, Ça fait chaud au cœur, c’est sûr&nbsp;».



D’ailleurs, parlant de ses origines, la Prévostoise a déposé il y a un certain temps sur sa page Facebook une photo, ( celle qui coiffe ce texte) à ses débuts, arborant les couleurs du Club&nbsp;&nbsp;Fondeurs-Laurentides, là où tout a commencé pour elle.



Même si, au moment de la photo, elle ne faisait pas encore officiellement partie du club.



«&nbsp;Je n’aurais jamais cru me rendre jusqu’ici quand j’ai commencé&nbsp;» confie-t-elle&nbsp;. (Au moment de la photo) c’était aux Jeux du Québec en 2009. La combinaison ne m’appartenait pas. Les skis ne m’appartenaient pas. Je voulais apprendre…&nbsp;» ajoute-t-elle avec un sourire dans la voix.

Les Vikings visent toujours le premier rang de leur division

Un effort de tous

Des joueurs qui ont su se démarquer