La Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) a donné le coup d’envoi à ses activités le 22 septembre dernier. En direct du Centre Georges-Vézina de Chicoutimi, c’était le baptême de feu de la Mirabelloise Camille Fréchette, embauchée en mai dernier en tant que thérapeute du sport en chef du Drakkar de Baie-Comeau.
« C’est vraiment l’adrénaline que je recherchais, je ne suis pas déçue, raconte la Mirabelloise du secteur de Saint-Janvier. Pour vrai, j’adore tout jusqu’à maintenant, j’adore l’organisation et j’ai une belle équipe. On passe tellement de temps avec ces gens-là, ce n’est que le début de la saison et c’est déjà comme une deuxième famille! »
C’est clair, l’expérience nord-côtière est positive pour celle qui ne cache pas qu’elle était prête à « aller n’importer où » pour travailler dans la Ligue. Cette volonté, elle la doit à un premier stage, réalisé deux ans plus tôt, chez les Tigres de Victoriaville, lui apportant la certitude d’un choix de carrière autrefois incertain.
Retour aux sources
« Moi dans la vie j’ai commencé comme hygiéniste dentaire. J’étais plus jeune et je ne savais pas trop quoi faire, alors j’ai fait une réorientation de carrière. J’aimais beaucoup l’entraînement, la santé et la performance, alors j’ai fait un baccalauréat en kinésiologie », aborde celle qui a toujours été une grande sportive.
« Pendant le baccalauréat, j’ai entendu parler de la thérapie du sport. J’ai toujours été dans une famille sportive, mes frères ont joué au hockey, j’ai regardé ça toute ma jeunesse, alors, en gros, j’ai juste continué là-dedans », enchaîne la détentrice d’une maîtrise en thérapie du sport de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Point de vue travail, c’est une réorientation à saveur de retour aux sources qui l’a amené à faire, cette fois géographiquement, un changement de cap complet – de la Rive-Nord de Montréal à la Côte-Nord du Québec.
Faire le grand saut
Une fois sa maîtrise terminée, en 2023, certains de ses professeurs lui mirent la puce à l’oreille concernant l’ouverture prochaine de certains postes dans la LHJMQ. Elle postula donc dès qu’elle en a eu la chance, suivant son instinct et ses rêves.
« J’ai quand même déménagé à 8h30 de route, donc c’était quand même un gros saut, puis une grosse décision dans ma vie. C’est sûr que c’est vraiment différent des Laurentides, mais j’adore la Côte-Nord, je suis bien ici, c’est super beau, les gens sont super accueillants et ils m’ont déjà montré plein de trucs à faire », décrit celle qui, une fois au Centre Henry-Leonard, n’a pas de temps libre à pourvoir.
« Être que thérapeute du sport, c’est un travail continu. Mon objectif, c’est que chaque individu, chaque joueur, que ce soit à l’aide mes services, autant à la table que dans le gym, atteignent leur niveau maximum de performances qui pourra les amener le plus loin possible dans le hockey », résume Camille Fréchette, dont le travail de mage a aidé le Drakkar à être invaincu en temps réglementaire après quatre rencontres.
Ce travail n’est peut-être qu’une pièce parmi le casse-tête d’une grande organisation, mais dans une saison de 68 matchs toutes les pièces sont cruciales, alors pour la traverser, « ramons ensemble », comme le dit le vieil adage du club baie-comois.
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