Les Géants se rendront maintenant à Trois-Rivières vendredi prochain pour y disputer la finale du Bol d’Or à une formation des Cantons-de-l’Est (équipe à déterminer).
À sens unique
Les Géants tiraient pourtant de l’arrière à la fin du premier quart, les Sharks menant 14-12 après les 15 premières minutes de jeu.
Mais les locaux ont eu tôt fait de renverser la vapeur pour se forger une avance de 34-20 au terme de la première demie.
La deuxième demie a été l’affaire des Géants qui ont inscrit 28 points, tout en n’en concédant que six aux Sharks totalement déclassés.
Des Patriotes dominants
Par ailleurs, les quatre formations des Patriotes de l’école secondaire Saint-Stanislas ont continué de dominer dans leur circuit respectif.
C’est ainsi que les Cadets ont remporté in extremis, samedi dernier, le championnat des séries éliminatoires dans leur section en battant les représentants de l’école secondaire Armand-Corbeil de Terrebonne au compte de 15-14. L’issue du match s’est décidée dans les dernières secondes de l’affrontement. Les Cadets seront donc finalistes au Bol d’Or la fin de semaine prochaine.
Dans la catégorie atome, les Patriotes ont facilement pris la mesure de Laval 41-7 en demi-finale.
Pour sa part, l’équipe juvénile des Patriotes a terminé au premier rang de la saison régulière. Elle disputera la victoire le week-end prochain (le jour n’était pas encore déterminé au moment d’aller sous presse) au terrain de la polyvalente Saint-Jérôme contre un adversaire à déterminer.
Finalement, dans la catégorie benjamin, les Patriotes ont également atteint la demi-finale. Plus de détails à venir dans leur cas.

Par Mathieu Locas
Il y a deux semaines, InfosLaurentides vous dévoilait en exclusivité que la Ville de Saint-Jérôme devait entre 70 000 $ et 80 000 $ à la Fédération du hockey mineur. À ce moment, le directeur des communications de la Ville, Michel Therrien, affirmait que le chèque était dans la poste et que les bénévoles n’avaient pas à s’inquiéter.
Rappelons que cet argent représente une partie du montant des inscriptions faites à la fin du printemps dernier. C’est la deuxième année où le retard est aussi significatif.
Deux semaines plus tard, la Ville de Saint-Jérôme ne semble toujours pas avoir trouvé la boîte aux lettres. Par contre, les deux parties se parlent. À preuve, jeudi dernier, le maire Stéphane Maher a décidé de prendre lui-même le téléphone et communiquer directement avec le trésorier de la Fédération, Martin Labrosse. Depuis son entrée en poste, ce dernier souhaite que le hockey ait droit au même privilège que le soccer et récolter 100 % des cotisations.
Argent de tournois
Une partie de cette somme permettait aux équipes de prendre part à des tournois à travers la province. La saison des tournois est à nos portes, à preuve, le tournoi Pee-Wee débute le 23 novembre.
Dans la plupart des cas, ce sont les entraîneurs ou les gérants qui ont dû avancer l’argent. Pour les équipes «double lettre», qui participent à trois tournois, la facture dépasse largement la somme de 1 000 $ (deux tournois sont payés par la Fédération et un par les équipes).
Au moment de notre heure de tombée, nous n’avons pu avoir la version officielle du service des communications de la Ville.

Dossier du hockey mineur Saint-Jérôme: le chèque de la Ville n’est toujours pas dans la poste

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L’instructeur-chef et directeur général des Panthères de Saint-Jérôme (junior AAA) avait ce message (et quelques autres) pour la centaine d’élèves de cinquième et sixième années de l’école Saint-Jean-Baptiste auxquels il rendait visite récemment.
Pierre Bergeron était accompagné pour la circonstance du défenseur Charles Martin et de l’attaquant Zachary Gravel.
Quatre valeurs fondamentales
Dès le début de la conférence, les élèves ont eu un accès privilégié au vestiaire des Panthères par le truchement de la vidéo. Ils ont été à même de se familiariser avec les quatre valeurs fondamentales (inscrites sur les murs de la chambre) que l’instructeur Bergeron ne cesse d’inculquer à ses troupiers: attitude, respect, leadership et éthique de travail.
«Dans la vie, il y a un 10 %, ça représente ce qui t’arrive (la nouvelle), et un autre 90 %, ce que tu vas faire avec…», de reprendre Pierre Bergeron.
Le respect
Quant aux trois autres valeurs, l’instructeur-chef et gérant général a une façon bien à lui de voir et d’exprimer les choses, notamment quand il est question de respect.
«On pense que c’est souvent la faute des autres. C’est important de ne pas juger. Chaque personne cherche à faire le meilleur d’elle-même. Si elle se sent jugée, elle ne pourra pas s’améliorer… C’est la même chose dans une équipe de hockey. Si tu critiques un coéquipier pour un mauvais coup, sa confiance va être à plat. Comment tu fais sentir les autres à propos d’eux-mêmes, ça en dit long sur ta personne. C’est important d’être toujours respectueux. Si tu ne respectes pas les gens, attends-toi pas à être respecté.» 
«L’important, ce n’est pas d’être le meilleur de l’équipe, mais de faire le meilleur pour l’équipe. On a chacun des forces et des faiblesses. Ce qui est primordial, c’est de voir ce que tu vas faire avec tes forces.» 
Et Pierre Bergeron en connaît un bout en la matière, ancien capitaine des Remparts de Québec dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, il a remporté la coupe Memorial avec cette équipe en 2006. Il avait alors pour instructeur-chef Patrick Roy et, notamment, comme coéquipier Alexander Radulov.

Victoire écrasante des Géants