C’est Sonia Bélanger, députée de Prévost, ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, qui a annoncé cette initiative. Elle a exprimé sa satisfaction quant au soutien du gouvernement du Québec pour améliorer la sécurité routière dans sa circonscription. «&nbsp;Les municipalités qui bénéficieront de cette aide financière ont présenté des projets qui permettront à tous les usagers des routes d’effectuer des déplacements plus sécuritaires&nbsp;», a-t-elle déclaré.



Les montants versés aux organismes et aux municipalités admissibles proviennent du programme d&#8217;aide financière du Fonds de la sécurité routière (PAFFSR).&nbsp;



Pour l’ensemble du Québec, c’est une somme record de 20 233 722 $ qui est versée à plusieurs municipalités et organismes afin de réaliser un total de 210 projets pour améliorer la sécurité routière et venir en aide aux victimes de la route.



« Je me suis engagée, lors du dépôt de notre Plan d’action en sécurité routière 2023-2028, à garantir des déplacements sécuritaires pour tous, notamment près des écoles. Je suis donc enthousiaste de voir l’engouement de nos partenaires, avec ce nombre record de projets!&nbsp;», a indiqué de son côté Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable. «&nbsp;Souvenons-nous que chacune de ces initiatives contribue à améliorer la sécurité routière au Québec, et ainsi à sauver des vies. »&nbsp;



Le Plan d’action en sécurité routière 2023-2028 du gouvernement du Québec, dévoilé en août 2023, comprend 27 mesures inspirées de la Vision zéro pour améliorer la sécurité routière. Un investissement de plus de 180 M$ est dédié à ce plan, avec 96 des 210 initiatives de cette année situées dans des zones scolaires, ciblant ainsi les usagers les plus vulnérables.



Le programme vise principalement à réduire les risques de décès et de blessures pour tous les usagers de la route, en se concentrant sur les piétons, cyclistes, élèves, personnes âgées et handicapées.&nbsp;



Il soutient également des projets de sensibilisation, de prévention, de recherche et d’expérimentation, et favorise l’adoption des meilleures pratiques en sécurité routière. Un comité consultatif conseille la ministre des Transports sur l&#8217;utilisation des fonds pour garantir une gestion efficace.

Pouvant accueillir jusqu’à 110 kiosques, il possède une structure permanente qui met en totalité ou en partie les clients et les marchands à l’abri des intempéries.



Vous pourrez y dénicher une grande variété de fruits et légumes frais, des plantes et des fleurs, des fines herbes, des produits de l’érable, des pains et des pâtisseries, et même des produits fins. Les producteurs maraîchers et les artisans culinaires qui s&#8217;y réunissent proviennent principalement de la région des Laurentides.



Depuis 2015, les commerçants du marché public de Saint-Jérôme soutiennent le projet de Moisson Laurentides en offrant certains de leurs produits invendus à la fin de chaque journée. Grâce à ce projet, une quantité significative de produits frais est récupérée et redistribuée aux banques alimentaires locales.



Ce marché public propose également des animations. Cette année, voici ce qui est prévu :



Écomarché



Cette journée thématique à saveur environnementale se déroulera le 24 août, de 9 h à 15 h. Des commerçants qui favorisent le réemploi et la réduction à la source tiendront des kiosques au marché. Des produits en vrac, durables ou destinés à une seconde vie seront disponibles.&nbsp;



Brigade ludique



La brigade ludique animera le marché public du 29 juin au 17 août, de 10 h à 13 h.&nbsp;



Spectacle de Coro Piccolo&nbsp;



Les 29 juin, 13 juillet et 10 août à 11 h, le marché résonnera des airs chantés par les membres de Coro Piccolo, le petit chœur de la chorale du Cégep de Saint-Jérôme.



Le marché public de Saint-Jérôme est situé au 320, rue Melançon, coin rue Parent, près de la place de la Gare. Vous pouvez également vous y rendre via le parc linéaire.



Les marchands sont présents les mardis, vendredis et samedis de 8 h à 17 h, même les jours fériés. Le marché est ouvert du premier mardi d’avril au dernier samedi de novembre.



Pour plus d’informations :&nbsp;<a href="http://www.vsj.ca/fr/marche-public.aspx">www.vsj.ca/fr/marche-public.aspx</a>

Marché public de Saint-Jérôme : une tradition vieille de 161 ans

Le 16 juin dernier, Patricia Cieslik a organisé une journée de retrouvailles avec les jeunes filles qu&#8217;elle et son conjoint Jean-François ont accueillies au fil des ans. Infos Laurentides a eu l&#8217;occasion d&#8217;assister à ce moment touchant dans une maison chaleureuse en pleine nature à Saint-Hippolyte.



« Ça fait longtemps qu&#8217;on voulait se réunir tous ensemble, mais chacune a maintenant sa vie et elles ont toutes de belles vies! C’est ce que je tenais à célébrer aujourd’hui. Les filles continuent à se côtoyer comme des sœurs, c’est beau à voir. On entend souvent des histoires d’horreur, mais il y a aussi de belles histoires qui donnent espoir », nous explique Mme Cieslik, qui se dit heureuse d’avoir gardé un lien privilégié avec les filles.



Une détermination inébranlable à aider les jeunes



La travailleuse sociale, qui prend sa retraite cette année, a partagé avec nous ses motivations à devenir famille d&#8217;accueil&nbsp;: « J&#8217;avais eu une belle vie et mes enfants aussi. Je voulais donner au suivant et trouver une manière d&#8217;aider les autres. En tant qu&#8217;intervenante scolaire à temps plein dans les écoles secondaires, je constatais le grand besoin. »



«&nbsp;Je me sens bien entourée, j&#8217;ai le sens de l&#8217;organisation, et je savais que je pouvais offrir un bel environnement à ces jeunes. On les a toujours inclus, que ce soit pour les fêtes de Noël ou en voyage. Quand on allait en Floride, on les emmenait. Au souper, c&#8217;était pareil : on mangeait du steak, tout le monde mangeait du steak. »



Or, quand on choisit de devenir famille d’accueil, tout n’est pas rose évidemment. L’Hippolytoise nous a fait mention des défis :&nbsp;



« Ces jeunes n&#8217;arrivent pas seulement avec leur petit bagage. Ils arrivent souvent avec un lourd passé, des parents, des travailleurs sociaux qu&#8217;il faut gérer, et c&#8217;est beaucoup de gestion. Personnellement, j’étais à l’aise d’accueillir trois jeunes à la fois. Certaines familles d&#8217;accueil vont jusqu&#8217;à neuf enfants. J’ai du mal à saisir comment ils arrivent à tout gérer adéquatement. »&nbsp;



Pour elle, cela dépend du niveau d’investissement de la famille d’accueil.&nbsp;



« J&#8217;avais un critère primordial : l&#8217;école. Tu dois finir ton secondaire 5. Sans ça, les bonnes opportunités seront rares, et je suis fière de dire qu&#8217;elles l&#8217;ont toutes fini ! En passant par un bon environnement, j&#8217;ose croire que ça peut vraiment influencer ce que les jeunes deviennent et les choix qu&#8217;ils vont faire pour plus tard. »



Inquiète pour l’avenir des familles d’accueil



Cependant, Mme Cieslik se dit inquiète pour l’avenir des familles d’accueil, craignant une diminution de l’intérêt pour ce rôle essentiel. «&nbsp;À la DPJ, on nous dit qu’il n’y aura plus de cas faciles, mais on ne nous promet pas davantage de soutien. En tant que famille d’accueil, on a l’impression d’être tout seul. Par exemple, ça m’est arrivé qu&#8217;une jeune se mutile, et je n&#8217;ai obtenu aucun retour !&nbsp;»&nbsp;



Les filles présentes nous ont également mentionné leur impression du manque de soutien de la DPJ. « On avait vraiment du mal à obtenir des services et on devait souvent relancer. »



Un message d’espoir



«&nbsp;Ça a pris du temps pour reconstruire l’estime de soi de ces jeunes filles et leur apprendre à prendre soin d’elles-mêmes&nbsp;», soutient Patricia.&nbsp;&nbsp;«&nbsp;Ce qui est beau, c’est que même si certaines étaient en confrontation en arrivant, elles ont toutes embarqué finalement. »



Beaucoup de jeunes hésitent à dénoncer les difficultés qu&#8217;ils rencontrent dans leur famille par crainte de se retrouver en famille d&#8217;accueil. Pourtant, selon son conjoint Jean-François, «&nbsp;cette solution peut réellement les aider s’ils vivent de graves problèmes à la maison.&nbsp;»



«&nbsp;Certaines filles qu’on a accueillies manifestaient le souhait de briser le cycle de l’aide sociale de leur famille, ce qui n&#8217;est pas facile, mais aujourd’hui, elles ont un emploi avec des avantages sociaux ! » ajoute Patricia.



«&nbsp;Individuellement, je ne serais pas arrivée ici sans elle. J&#8217;étais sur une pente glissante. Tout ce que je voulais, c&#8217;était avoir une place stable où je pourrais suivre le bon chemin. Nous avons fait beaucoup de progrès ici !&nbsp;» a exprimé Kayla, une jeune femme reconnaissante.



Lors de notre visite, certaines filles nous ont montré leurs tatouages significatifs en lien avec leur passage dans la famille d&#8217;accueil de Patricia, rappelant des moments inoubliables comme un voyage en Floride.



Après 14 ans de service en tant que famille d&#8217;accueil, Mme Cieslik souhaite continuer à s&#8217;investir dans la cause des jeunes. «&nbsp;Je ne sais pas encore comment, mais je me suis battue pour elles, et je compte bien continuer à me battre. Nous avons de bons jeunes qui ont besoin de soutien, mais il en manque !&nbsp;»

Amélioration de la sécurité routière pour Prévost et Sainte-Sophie