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Après plus de 70 ans: la Cabane à sucre Bouvrette vendue!

En Nicolas Robert, Denise Bouvrette considère avoir trouvé celui qui va maintenir la tradition de la Cabane à sucre Bouvrette.
Photo Mychel Lapointe

Après plus de 70 ans: la Cabane à sucre Bouvrette vendue!

Publié le 16/04/2019

Une institution de Saint-Jérôme a changé de mains tout récemment quand Nicolas Robert a fait l’acquisition de la Cabane à sucre Bouvrette, dans le secteur Saint-Antoine.

Quelque 25 000 visiteurs

C’est à Gustave Bouvrette qu’on doit la création (en 1947) d’un des endroits les plus connus dans la région et même en dehors des limites des Laurentides.

Au départ, le site ne comptait que l’érablière et la cabane à sucre des dimensions plus modestes qu’aujourd’hui.

Propriétaire d’un hôtel, M. Bouvrette y avait également aménagé une piste de course.

En 1985, Gustave cède son entreprise à son fils François et son épouse Denise.

Le couple entamera par la suite des agrandissements (dont l’ajout d’une salle de réception), en plus de procéder à des ajouts à l’extérieur (ferme, petit train et jeux pour les enfants) et au déménagement de la cabane de tire.

Aujourd’hui, l’établissement attire pas moins de 25 000 personnes annuellement pour la saison des sucres, en mars et avril, et accueille, bon an mal an, entre 40 et 45 événements (de différentes tailles) les autres mois de l’année, dont notamment pendant la période des Fêtes.

Des événements festifs

La chose était peu connue, mais la Cabane à sucre Bouvrette était à vendre depuis deux ans déjà.

Denise Bouvrette (qui a perdu son mari François en décembre 2010) avait décidé de passer la main, mais pas de n’importe quelle façon.

Elle a eu des offres, mais a finalement choisi de confier à Nicolas Robert (un éducateur spécialisé en centre d’accueil qu’elle a connu en septembre dernier) les destinées de l’entreprise que la famille a opérée pendant plus de sept décennies.

«J’avais décidé de vendre»,confie-t-elle au cours d’une rencontre avec Infos Laurentides, la semaine dernière. «Je voulais du sang neuf. J’avais perdu l’intérêt pour développer, alors que Nicolas veut poursuivre, développer et améliorer l’entreprise. Il s’est tout de suite impliqué avec plein d’idées et de la nouveauté. Il a travaillé avec nous dans le temps des fêtes. C’est agréable de travailler avec Nicolas».

Mme Bouvrette a aussi de bons mots pour l’avenir à l’endroit du nouveau propriétaire.

«(Dans cette entreprise) il faut travailler fort. Il faut aimer ce qu’on fait. C’est toujours des événements festifs. Je souhaite que Nicolas soit heureux. Je lui souhaite autant de plaisir que moi j’en ai eu à travailler ici».

Le principal intéressé répond à ça avec une touche d’humour.

«Tant qu’on n’a pas essayé ses souliers, on ne peut pas savoir la grandeur qu’ils ont. Ça va me prendre pas mal de papier journal…»

Quant aux projets, ça passe, selon M. Robert, par «maintenir la qualité qu’elle a su installer avec les années»,maintenir l’engouement pour l’endroit et aussi la découverte d’une façon de satisfaire encore davantage la clientèle.

«Actuellement, nous sommes obligés de refuser du monde la fin de semaine. Je tente de penser à une solution pour accommoder ces gens-là»,de souligner Nicolas Robert, qui envisage également de tenir de nouveaux genres d’événements (entre autres, du type estival) sur le site.

 

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