Le parti a présenté sa vision pour les quatre prochaines années, axée sur cinq priorités afin de poursuivre le travail amorcé depuis 2021 et d’améliorer la qualité de vie des Jérômiens.



« Depuis quatre ans, nous avons prouvé que nous savons transformer nos idées en actions concrètes. Notre vision pour l’avenir est simple : continuer d’améliorer la qualité de vie de chaque Jérômien en offrant des services efficaces, des rues sécuritaires, un environnement préservé et une économie locale forte », a affirmé Martin Pigeon, chef du parti et candidat à la mairie.



Les cinq priorités de l’équipe sont :



• Limiter la hausse des taxes résidentielles à l’inflation et gérer les finances publiques avec rigueur. • Accroître la sécurité dans les rues et les quartiers, notamment autour des écoles. • Améliorer les routes, les infrastructures et la mobilité afin de réduire la congestion. • Protéger les espaces verts et assurer un développement résidentiel équilibré. • Dynamiser l’économie locale et revitaliser le centre-ville.



Avec près de 95 % de ses engagements de 2021 réalisés et plus de 300 actions concrètes, Avenir Saint-Jérôme souligne avoir démontré sa capacité à livrer des résultats tangibles.



« Je suis fier de pouvoir compter sur une équipe compétente, expérimentée et profondément enracinée dans nos quartiers. Ensemble, nous avons su livrer des résultats concrets au cours des quatre dernières années. C’est avec la même rigueur et détermination que nous voulons poursuivre ce travail pour bâtir une ville durable, sécuritaire et prospère », a conclu Martin Pigeon.

C’est un secret de Polichinelle que les cégeps du Québec en arrachent avec les récentes coupures dans leurs coffres.



Alors que les établissements régionaux enregistrent un record d’inscription d’étudiants – 7000 au Collège Lionel-Groulx et 5600 au Cégep de Saint-Jérôme – l’argent fait cruellement défaut et les espaces manquent pour les accueillir adéquatement.



Voilà une situation qui a été exposée régulièrement auprès de l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et qui n’a pas eu d’effets concrets par la suite.



<h2>Annonce bien reçue</h2>



Dans ce contexte, l’arrivée de Martine Biron, nommée le mercredi 10 septembre ministre de l’Enseignement supérieur, suscite de nouveaux espoirs de la part du directeur général du CLG, Philippe Nasr, et de la directrice générale du CSTJ, Nadine Le Gal.



« On salue la nomination de Mme Biron et on a hâte de travailler avec elle. On pense qu’elle aura une belle sensibilité avec notre réseau avec lequel elle est familière », s’est exclamée M. Nasr, au lendemain du remaniement ministériel de Québec.



Même son de cloche du côté de Saint-Jérôme.



« On accueille la nouvelle de façon très positive. On a confiance que Mme Biron va souhaiter travailler en collaboration avec nous. Mais, c’est très important de rappeler notre mission. On veut repositionner l’importance des cégeps dans le développement économique, social, culturel et entrepreneurial du Québec », ajoute Mme Le Gal.



Les deux gestionnaires entendent solliciter rapidement un entretien avec la ministre Biron, question de faire le point sur leur situation, qui ne fait pas exception à celle dans l’ensemble du réseau des cégeps du Québec, où l’on compte actuellement 193&nbsp;000 étudiants.



« Cette croissance est encore plus marquée dans les Laurentides, signale M. Nasr. Mais avec le manque à gagner de 151 M$, cette année, ce sont des coupures qui nous font mal, surtout dans le contexte actuel. »



<h2>Plus d’étudiants, plus de besoins</h2>



Ce contexte, rappelons-le, c’est un record d’inscription d’étudiants et le déficit d’espaces, malgré l’ajout du Pavillon Louise Harel, récemment inauguré. « Il nous manque actuellement 13&nbsp;000 pieds, soit deux autres ailes en plus », spécifie M. Nasr.



« Plus la population étudiante augmente, plus les besoins augmentent. Un cégep, ce n’est pas juste des cours, pas juste des salles de classes. Et nos résidences sont en fin de vie. Dans un contexte de taux d’inoccupation faible, il est difficile pour un étudiant de se loger et il y a une liste d’attente pour nos résidences. »



Le directeur du CLG souligne que l’établissement assure un certain accompagnement auprès des étudiants, mais qui demeurent insuffisants pour répondre à l’ensemble des besoins.



M. Nasr espère sensibiliser la nouvelle ministre aux besoins de son établissement, car à tout cela s’ajoutent également l’agrandissement indispensable de la bibliothèque interne et la cafeteria, trop petits actuellement compte tenu de la population étudiante.



<h2>Formations de pointe</h2>



Malgré tout, l’établissement ne peut s’empêcher de proposer de nouveaux programmes, notamment celui en soins préhospitaliers d’urgence (paramedic). Le CLG démarre donc une première cohorte de 300 élèves cet automne, alors que ce programme est déjà offert depuis 2021 au Cégep de Saint-Jérôme, à son satellite de Mont-Laurier et en partenariat avec le Cégep d’Abitibi-Témiscamingue. Le CSTJ entame la nouvelle cohorte de l’automne en partenariat avec le Collège Lionel-Groulx, cette fois.



Alors que son satellite de Mont-Tremblant dispense la formation de physiothérapie, l’établissement de Saint-Jérôme est le seul sur le territoire de Laval-Laurentides-Lanaudière à proposer une formation en inhalothérapie, ce dont est particulièrement fière la directrice générale, Nadine Le Gal.



Celle-ci insiste sur la hausse de 10 % de la population étudiante dans son établissement qui fait ainsi face aux défis similaires de son voisin de Sainte-Thérèse, des besoins en infrastructures.



Mme Le Gal a néanmoins reçu une bonne nouvelle dernièrement, soit l’autorisation d’agrandir et de rénover le Pavillon F. Les travaux commencent d’ailleurs ce mois-ci, ce qui ne règlera malheureusement pas le manque d’espace et dont la solution dépend du financement gouvernemental.



Mais la directrice du Cégep de Saint-Jérôme demeure positive. « On commence l’année avec une grande confiance envers l’avenir. »

Martine Biron au MES : une nomination bien accueillie

Dans une salle remplie de sympathisants, le candidat à la mairie de Saint-Jérôme a présenté son programme électoral et les membres de son équipe, promettant de « redonner un nouvel élan » à la ville.



D’entrée de jeu, Barbeau a insisté sur la crise du logement et de l’itinérance. « Personne ne doit être forcé de quitter Saint-Jérôme parce que se loger coûte trop cher », a-t-il affirmé. Il a annoncé la création d’une « cellule-choc » pour accélérer la construction de logements, soutenir les organismes et développer un réseau de jardins communautaires.



La mobilité et la sécurité routière occupent aussi une place centrale dans son programme. Il propose la synchronisation intelligente des feux de circulation, la fin des interdictions générales de stationnement hivernal et le déploiement d’un réseau complet de pistes cyclables et piétonnes sécurisées. « Trop de congestion, trop de stress, trop d’attente au feu rouge. Ça suffit », a-t-il lancé.



Sur le plan culturel et sportif, l’équipe s’engage à moderniser les bibliothèques, soutenir les artistes locaux et multiplier les installations de loisirs dans chaque quartier. L’objectif : « une ville qui respire, qui bouge et qui crée », a résumé le chef.



Barbeau a également fait de l’environnement un pilier de ses priorités. Il s’engage à protéger 30 % du territoire jérômien, à lancer un plan de résilience climatique et à planter des milliers d’arbres, particulièrement au centre-ville. « Le temps n’est plus au discours, il est à l’action », a-t-il martelé.



Enfin, il a dénoncé l’augmentation de 41 % des dépenses municipales au cours des quatre dernières années, promettant un audit complet des finances et une gestion plus rigoureuse. « Chaque dollar doit compter, chaque décision doit être transparente », a-t-il dit, en annonçant la création d’un tableau de bord citoyen.



Rémi Barbeau a conclu en insistant sur la participation citoyenne, promettant des tournées annuelles dans tous les quartiers et une présence accrue auprès des jeunes, des aînés et des organismes. « La démocratie municipale ne se vit pas seulement une fois aux quatre ans, elle se vit chaque jour », a-t-il affirmé.



L’équipe du Mouvement Jérômien invite maintenant la population à s’engager d’ici au scrutin du 2 novembre. « Allons voter, mobilisons-nous, et donnons à Saint-Jérôme le nouvel élan qu’elle mérite », a lancé Barbeau.

Avenir Saint-Jérôme présente sa vision et ses priorités