Vers 22h30, alors que plusieurs sapeurs se trouvaient déjà sur un 1er incendie allumé vers 20h30, les pompiers ont reçu une alarme pour la maison des Rolland, famille qui a fondé la papetière du même nom qui jadis était l’employeur de 1000 Jérômiens.
Bien que l’état du bâtiment s’était détérioré depuis les dernières années puisqu’il avait été abandonné et qu’il avait été la cible de vandalisme, l’imposante résidence renferme un pan important de l’histoire de la ville qui vient de partir en fumée aux grand dam de biens des citoyens friands de l’histoire du Québec.
C’est le curé Labelle qui avait attiré Jean-Baptiste Rolland pour qu’il vienne installer son usine sur le bord de la rivière, à Saint-Jérôme.
Par la suite, la Boston Rubber, puis la Dominion et la Regent, sont toutes des compagnies, qui employaient de 1000 à 1500 employés dans les bonnes années de l’industrialisation de Saint-Jérôme, qui sont venus s’installer ici, notamment parce que la Rolland avait tracé le chemin.
En raison de son année de construction, 1939, la maison d’inspiration de la Nouvelle-Angleterre devait d’abord obtenir le feu vert du ministère de la Culture et des Communications avant de tomber sous le pic des démolisseurs.
C’est que lors de la récente campagne électorale municipale l’actuel maire, Marc Bourcier, s’était opposé à la demande de démolition. Il y avait alors un projet dans les airs d’y aménager un complexe de soins de santé.
Une autre résidence en feu
Rappelons que deux heures plus tôt, une résidence unifamiliale a été la proie des flammes sur la rue Laviolette. Là aussi, la demeure était inhabitée et avait été « squattée » par des itinérants, selon nos informations non confirmées par les autorités.
Les policiers devaient prendre le dossier en charge en fin de soirée, hier.
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