« Les Crinqués du BNI » sont composés de neuf membres : André Legault, Marie-Christine Tétreault, Mario Lacombe, Martin Villeneuve, Patrick Bergeron, Mathieu Demers, Marilyn Vallée, Émilie Derganc Marie-France Potvin. Ces derniers s’entraînent cinq fois semaine, au minimum, courant entre 25 et 45 kilomètres pour se préparer pour l’épreuve.



« L’initiative vient pour lever des fonds, mais l&#8217;idée, c&#8217;est de se dépasser, d&#8217;avoir du plaisir. Il n’y a pas de performance, on est tous [classés] par groupes de course de notre niveau. C&#8217;est d&#8217;avoir du plaisir, de le faire puis de le faire sans se blesser et d&#8217;avoir un bel événement », explique Émilie Derganc, kinésiologue et l’entraîneuse du groupe.



« On revient de travailler à 6h15 le soir, on va courir une heure, on réussit à faire 10 kilomètres. Une heure par jour, tu réussis à en faire des kilomètres », raconte Marie-France Potvin.



« Ce n’est pas une question de temps, c’est une question de priorités », a pour sa part commenté Marie-Christine Tétreault.



<h2>De Montréal à Toronto</h2>



Les groupes participant au Défi challenge Québec 800 partiront donc de Montréal pour terminer leur parcours à Toronto, le tout en dormant très peu. Un effort physique et mental grandiose, qui sera très dur pour les participants.



« On a 8 heures entre nos relais de 10 kilomètres. Donc on essaie de dormir un peu, deux trois heures à peu près par 8 heures. Mais on ne dort pas vraiment, parce que le VR il bouge, il faut qu’on mange, il faut conduire le VR, puis enfin qu&#8217;on coure le jour la nuit », poursuit Émilie.



<h2>Soutenir les jeunes en détresse psychologique</h2>



Tous les fonds amassés seront donc remis à la Fondation Jeunes en tête, qui prévient la détresse psychologique chez les jeunes de 11 à 18 ans grâce à ses programmes de sensibilisation. Jusqu’à présent, « Les Crinqués de BNI », dont plusieurs des membres résident à Mirabel, Prévost, Saint-Eustache et dans les Laurentides, ont réussi à amasser 13&nbsp;880 $ sur leur objectif de 17&nbsp;500 $.



Pour soutenir l’équipe dans leur objectif, <a href="http://jedonneenligne.org/fondationfjet/campagne/DefiChallengeQuébec800/equipes/9b61095b-c775-4aaf-bbee-dd13c3ce645c?OrgName=fondationfjet&amp;CampaignName=DefiChallengeQuébec800&amp;fbclid=IwAR2S2LUC3HIde_xXpaJdQh9XFg_MaPIQhqh87Mv-D0OK7KjwJKtZXiBuRKc">cliquez ici</a>.

Cette remise s’est déroulée dans le cadre du récent Salon ARQ Contacts Laval/Basses-Laurentides, organisé par l’Association Restauration Québec (ARQ) au Centre de congrès Palace, à Laval, en collaboration avec Aliments Québec.



L’événement a permis aux participants présents de rencontrer une soixantaine de fournisseurs de produits et de services, en plus de découvrir l’offre de producteurs et de transformateurs bioalimentaires locaux invités, dont le verger-miellerie Labonté de la pomme, d’Oka, et le moulin Légaré, de Saint-Eustache.



Pour les dirigeants de l’ARQ, cela a aussi été l’occasion de faire le point sur différents sujets d’actualité qui touchent l’industrie de la restauration, notamment les problématiques entourant la pénurie de main-d’œuvre, la récession annoncée et les réservations non honorées et qui affectent les restaurateurs.



«&nbsp;Autant dans les Basses-Laurentides que dans le reste de la province, les exploitants ont dû manœuvrer [ces dernières années] au travers des mutations que vit l’industrie. En raison de la pénurie de main-d’œuvre, les heures d’ouverture ont complètement changé, passant d’un modèle 7&nbsp;jours sur&nbsp;7 à un modèle 4&nbsp;jours sur 7. Cela a permis de montrer un achalandage constant dans les établissements, et tout de même des ventes intéressantes, mais, en même temps, les exploitants ont dû en laisser sur la table faute de main-d’œuvre. Ces ventes auraient été justement bénéfiques pour le paiement des prêts pris pendant la pandémie&nbsp;», mentionne, en entrevue, Martin Vézina, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales pour l’ARQ, alors que celui-ci était invité à tracer un portrait de la situation de la restauration dans les Basses-Laurentides.



Aussi, celui-ci ajoute que les restauratrices et restaurateurs craignent que leurs clients changent leurs habitudes de consommation puisque la récession pourrait fort bien se pointer le bout du nez au cours de la prochaine année.



«&nbsp;Quant au phénomène des ‘’no&nbsp;show’’ [réservations non honorées], on constate une hausse plus marquée de celui-ci. Cela s’explique justement par le rétrécissement des heures d’ouverture. Cela a concentré la clientèle à aller au restaurant à des périodes précises et rendre pratiquement essentielle la réservation à plusieurs semaines d’avis. C’est ce qui explique que plusieurs clients changent leur plan par la suite et oublient d’avertir l’établissement qu’il ne se présentera pas. C’est dans une vision de responsabiliser le consommateur que l’ARQ demande une modification règlementaire pour pouvoir imposer une pénalité modeste si les clients ne se présentent pas à leur réservation. Actuellement, la Loi sur la protection des consommateurs ne le permet pas&nbsp;», d’indiquer M. Vézina.



<h2>Des années de travail récompensées</h2>



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="617" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/03/laureats-prix-reconnaissance-960x617.jpg" alt="Restaurateurs récompensés" class="wp-image-11723" srcset="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/03/laureats-prix-reconnaissance-960x617.jpg 960w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/03/laureats-prix-reconnaissance-327x210.jpg 327w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/03/laureats-prix-reconnaissance-768x494.jpg 768w, https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2023/03/laureats-prix-reconnaissance.jpg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Photo ARQ (courtoisie) &#8211; La remise des prix « Reconnaissance » a réuni Gille Clément et Marc-André Clément, du Restaurant Bingo (Saint-Eustache), Anne Martine Manseau, du Restaurant Réveil Matin (Rosemère), Cora Tsouflidou, des Franchises Cora (Sainte-Thérèse), Constantin Kyriacou, du Restaurant Calvi (Laval), ainsi que Brigitte Gravel, de Produits Alimentaires Berthelet. Absent sur la photo : Marco Nicastro, de la Rôtisserie La Fiamma (Laval).</figcaption></figure>



L’actualité n’a cependant pas fait ombrage à la remise de ces prix «&nbsp;Reconnaissance&nbsp;». Ainsi, les 15 ans de la Microbrasserie Dieu du ciel! (Saint-Jérôme) et du Restaurant Réveil Matin (Rosemère), les 30 ans du Restaurant Bingo (Saint-Eustache) ainsi que les 35 ans des Franchises Cora (Sainte-Thérèse) n’ont pas manqué d’être soulignés. Deux restaurants de Laval ont également reçu pareils prix.



Une remise qui a surtout permis à l’ARQ de souligner la détermination, la résilience et l’amour des propriétaires honorés pour leur métier, sans oublier l’importante contribution de leurs employés.

Claudia Thuot et Julie Tremblay, de la Microbrasserie Dieu du Ciel!

L’amour du métier, malgré plusieurs problématiques au menu  

<h2>Achat du village de Mont-Tremblant</h2>



L’investisseur millionnaire, ancien pilote de NASCAR et propriétaire de Cité Mirabel, Ray Junior Courtemanche, se dit refroidi par le processus de vente « bizarre » du Village de Mont-Tremblant, qu’il veut acheter.



À la suite de la mise en vente du village commercial de la station de ski Mont-Tremblant par l’entreprise américaine Lasalle Investment Management, une division du groupe JLL (Jones Lang Lasalle), établie à Chicago, Ray Junior Courtemanche s’était dit intéressé à en faire l’achat. Selon les dernières informations, le prix varierait entre 80 et 100&nbsp;M&nbsp;$. Mais le processus de vente l’a somme toute refroidi.



« [Les vendeurs] veulent que tu fasses une offre silencieuse, un peu comme dans un encan. Moi, ça ne m’interpelle pas parce que je trouve ça impersonnel. J’aime bien quand j’achète quelque chose, m’asseoir avec les vendeurs », a expliqué l’investisseur. « Je trouve ça vraiment bizarre. Quand vous achetez une propriété, vous avez envie de voir les propriétaires et leur demander pourquoi ils vendent. Là, on ne peut pas poser de questions à personne, à part les intermédiaires qui sont les courtiers », a-t-il rajouté.



Mais si le processus de vente devait se concrétiser, M.&nbsp;Courtemanche ne manquerait pas d’idées pour revitaliser le village. « Nous on a déjà beaucoup de bâtiments semblables à Mont-Tremblant, mais ce qu&#8217;il faut faire pour que ça fonctionne bien, c&#8217;est de créer un écosystème ou une économie circulaire, il faut créer du momentum. Le momentum attire les gens, les gens vont consommer [auprès] des locataires, les locataires ont de l’achalandage et font de l’argent. À tous les mois, avec leur argent, les locataires sont heureux de payer leur loyer, et ils sont heureux de la payer parce qu’ils sont tout le temps plein et qu’ils ont beaucoup de ventes. Donc c’est de créer tout ce momentum-là pour que tout le monde soit heureux », ajoute-t-il.



<h2>Projet à venir pour Cité Mirabel</h2>



Malgré la douche d’eau froide qu’a pris le projet de l’achat du village de Mont-Tremblant, Ray Junior Courtemanche a d’autre pain sur la planche, notamment un projet locatif à l’intérieur de Cité Mirabel.



« On devrait annoncer un projet bientôt, le projet Espace W, c&#8217;est un immense podium avec quatre bâtiments, mais on va annoncer bientôt toutes les informations par rapport à ce projet-là, on va le mettre sur nos réseaux sociaux », a expliqué Ray Junior Courtemanche. « C’est un immense projet qui va être multi générationnel pour réunir tous les âges et familles dans un immense complexe locatif de service, donc ça, on va annoncer ça bientôt&nbsp;», a ajouté le propriétaire de Cité Mirabel.

Courir 800 kilomètres en quatre jours pour les jeunes en détresse psychologique

De Montréal à Toronto

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