On s’interrogeait dans notre plus récente édition à savoir ce qu’il adviendra des projets de développement actuellement en cours de construction et de ceux planifiés par Habitations Trigone à Saint-Jérôme ?
La chose étant que l’annulation des 19 licences de l’entreprise, décrétée par la Régie du bâtiment en septembre dernier, avait été confirmée, à la toute fin du mois de juillet, par le Tribunal administratif du travail.
En octobre, Trigone contestait la décision de la RBQ et recouvrait ses licences, le temps que la Cour se penche sur la demande la compagnie. Ce qui a été fait. Le juge Jean Paquette rejetant récemment l’appel.
Promoteur
Trigone, disposait d’un délai de 30 jours à partir de la date du jugement (ce qui nous menait à la fin du présent mois) pour porter la cause devant la Cour supérieure.
Il n’en serait rien.
On apprenait la semaine dernière que c’est terminé la construction pour Habitations Trigone. Patrice St-Pierre (il est associé dans l’entreprise avec Serge Rouillard) a décidé de confier les travaux de construction des projets en cours à des entrepreneurs généraux licenciés et de devenir uniquement promoteur immobilier en regard des projets d’immeubles locatifs complétés ou en voie de l’être, comme il lui est permis de le faire.
La suite ?
À Saint-Jérôme, la présence de Trigone se fait sentir dans les immeubles d’habitations locatifs qu’on érige actuellement sur les anciens terrains de la compagnie Mueller, coin Gauthier et Castonguay, avec le complexe Laurentia.
Rappelons qu’au moment de procéder à la première pelletée de terre du projet à la fin de juin 2020, les dirigeants d’Habitations Trigone évaluaient à 175 M$ l’investissement total.
À terme, parlait-on à ce moment, le complexe Laurentia devait comprendre plus de 704 appartements répartis en quatre immeubles de cinq à huit étages, selon le cas.
Certains de ces immeubles sont habités depuis.
Rue Lafortune
Soulignons également qu’Habitations Trigone serait associé au développement de 406 unités d’habitation pour un projet global de 100 M$ planifié au bout de la rue Lafortune (à proximité de la rue Brière) que les autorités de Saint-Jérôme leur ont cédé en avril dernier.
Il faudra voir, maintenant, ce qu’il adviendra de ce projet
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