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Il est dorénavant défendu de tourner à droite sur la rue Lamontagne en provenance de l’ouest sur la Montée Saint-Nicolas.
Photo Mychel Lapointe

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La circulation est lourde sur la Montée Saint-Nicolas à l’heure de pointe du matin. 
Photo Mychel Lapointe  

Décongestion de la Montée Saint-Nicolas: la solution passe par la concertation

Publié le 27/06/2018

Les villes de Saint-Colomban et Mirabel connaissent beaucoup de succès en matière de développement domiciliaire, depuis quelques années.

Ce développement a eu, par contre, un impact direct sur la Ville de Saint-Jérôme qui s’est retrouvée depuis un certain temps avec un flot imprévu de véhicules dans le secteur de la rue Lamontagne.

Ce qui a amené les autorités jérômiennes à installer les panneaux de circulation interdisant le virage à droite sur la rue Lamontagne en provenance de l’ouest sur la Montée Saint-Nicolas.

La chose étant qu’on dirige ainsi le flot de circulation (important, il faut le dire. Certains automobilistes nous ont parlé d’une file d’attente longue de deux kilomètres de long sur la Montée Saint-Nicolas à l’heure de pointe du matin) vers le boulevard Rolland-Godard (plus à l’est) pour ceux qui veulent emprunter l’autoroute 15 en direction Sud.

Comité tripartite

La démarche des autorités jérômiennes a soulevé un tollé de protestations de la part de résidents de Saint-Colomban, dont un certain nombre sont débarqués, mardi dernier, à la séance du conseil municipal de Saint-Jérôme (dont la conseillère Danielle Deraîche, de toute évidence, venue appuyer les citoyens) pour déposer une pétition visant à faire reculer les édiles jérômiens.

À cela, le maire Stéphane Maher a répondu que le problème nécessitait une solution permanente. Pour ce faire, il faudra une collaboration des trois villes impliquées (Saint-Jérôme, Saint-Colomban et Mirabel), considérant notamment que ces dernières devraient débourser des montants équivalents (un tiers de la facture globale) pour mettre en place les infrastructures nécessaires.

Le premier magistrat jérômien disant, à quelques reprises que Saint-Jérôme et Mirabel s’étaient engagées à aller de l’avant financièrement et qu’on attendait la réponse de Saint-Colomban.

Lalande

Interrogé par Infos Laurentides, le maire de Saint-Colomban, Xavier-Antoine Lalande, dit voir d’un bon œil la démarche pour dégager des pistes de solution au problème de congestion de la Montée Saint-Nicolas.

«On se rencontre depuis un certain temps pour discuter du dossier. Quant à moi, il est important que les villes se parlent pour trouver une solution … Il faut bien dire qu’on en est encore à l’état embryonnaire » note M. Lalande, au cours d’une entrevue téléphonique.

Par contre, le maire Lalande dit tenir à payer uniquement pour les travaux effectués sur le territoire de la municipalité.

« Les taxes payées par les citoyens de Saint-Colomban restent à Saint-Colomban. S’il se fait des travaux ailleurs que dans la municipalité, nous n’avons pas à payer pour ça» considère-t-il.

Sortie du Grand Héron

En outre, Xavier-Antoine Lalande s’interroge sur ce qui a motivé certaines actions du ministère des Transports du Québec.

« Il serait intéressant de savoir ce que les gens du MTQ avaient comme informations quand ils ont décidé d’aménager cette sortie d’autoroute (celle du Grand-Héron). Voyaient-ils la rue Lamontagne comme une connectrice?».

Une partie de la réponse se trouve probablement dans le commentaire du maire Maher, mardi soir dernier, à l’effet que «la rue Lamontagne n’est pas conçue pour ça… (un flot de circulation de la sorte)»

De mémoire d’homme le prolongement de la rue Lamontagne en direction Est pour permettre aux résidents du secteur de pouvoir déboucher directement à l’autoroute 15 a été réalisé bien après l’aménagement de la sortie du Grand-Héron.

Sans juger des décisions prises à l’époque, peut-être n’avait-on pas prévu le développement de ce secteur de Saint-Jérôme et encore moins l’explosion démographique qui devait suivre à Saint-Colomban.