Des jeunes s’engagent contre les violences faites aux femmes

Elisa Baldet, directrice générale d’Au coin de MA rue, explique que ce projet a été réalisé en collaboration avec des élèves de 5e et 6e année de la nouvelle école primaire Secteur 3 (quartier Lafontaine) de Saint-Jérôme. Ces enfants ont travaillé avec leurs enseignants sur des thèmes liés aux violences faites aux femmes et aux inégalités entre les sexes. Leur mission était de traduire leurs réflexions en dessins ou en mots sur une grande fresque, apportant des pistes de solution face à ces violences. Cette fresque a été affichée dans l’école.

« Ils ont été encouragés à discuter des différents types de violences faites aux femmes et à explorer des solutions concrètes. Nous avons travaillé avec le comité des droits de l’enfant, composé de cinq jeunes qui jouent un rôle d’ambassadeurs. Ils ont préparé des questions qu’ils ont ensuite posées aux élèves de l’école pour susciter une réflexion collective », précise Mme Baldet.

D’autres initiatives

Dans le cadre des 12 jours d’action, le Centre de pédiatrie sociale a également organisé d’autres activités. Un atelier d’échange et d’information était proposé aux mères victimes de violences conjugales. De plus, des jeunes participant à un atelier de rap ont créé une chanson sur le même thème. « Ces activités visent à aider les jeunes et les familles à s’exprimer, à identifier les problèmes et surtout à trouver des solutions », explique Mme Baldet.

Le comité des droits de l’enfant

Les membres du comité des droits de l’enfant vivent des expériences enrichissantes, affirme Elisa Baldet. L’année dernière, ils ont visité l’Université de Montréal pour assister à un cours sur les droits de la famille. Lors de cet événement, ils ont présenté une pièce de théâtre illustrant les droits des enfants.

Étienne, un membre du comité, s’est dit ravi de l’expérience. Passionné par le théâtre et l’improvisation, il affirme que cette visite a éveillé son intérêt pour le droit. « C’est à la fois amusant et enrichissant d’avoir des discussions, de comprendre ce qui est mauvais et ce qui est bon, et de partager des perceptions avec d’autres jeunes », déclare-t-il.

Chaque année, des projets liés aux droits des enfants sont organisés. Mme Baldet est enthousiaste à l’idée de travailler avec ces jeunes passionnés. « Ils nous montrent que notre travail a un impact et nous motivent à en faire davantage », conclut-elle.