Un total de 365 élèves seront relocalisés dans quatre établissements, par cycle&nbsp;: le préscolaire à l’école Chamfleury de Prévost, le deuxième cycle à l’école des Falaises de Prévost, le troisième cycle à l’école du Grand-Héron de Sainte-Sophie, et deux classes pour les difficultés langagières à l’école Aux couleurs du savoir de Saint-Jérôme. Malgré cette dispersion, tous les enfants demeurent officiellement rattachés à l’école Val-des-Monts.



Le directeur du CSSRDN, René Brisson, précise que la seule collecte de fonds reconnue est celle organisée par la Ville de Prévost. L’argent recueilli sera remis aux parents et chaque enseignant recevra 500&nbsp;$ pour aménager sa nouvelle classe. De plus, le Club Optimiste et la Maison d’entraide de Prévost prépareront des sacs contenant le matériel scolaire nécessaire pour chaque enfant.



Les cours devraient reprendre dès le jeudi 18 septembre. « Cette école est un symbole qui est parti en fumée », a confié M. Brisson, saluant la collaboration de la Ville et le soutien du ministère. Toutes les informations utiles se trouvent sur les sites du CSSRDN et de l’école Val-des-Monts.

Effective depuis lundi dernier, minuit, cette grève signifie que facteurs et factrices ne livreront plus, jusqu’à nouvel ordre, dans les boîtes aux lettres les circulaires, dépliants publicitaires et journaux locaux « sans adresse », ce qu’ils ont l’habitude d’effectuer en temps normal. Cette « grève des circulaires » remplace, du même coup, l’interdiction de travailler des heures supplémentaires qui était en vigueur depuis le 23&nbsp;mai dernier que le STTP avait choisi de privilégier pour faire pression sur Postes Canada.



« Nous souhaitons faire réagir Postes Canada qui ne se présente plus à la table des négociations depuis trois semaines […] Les circulaires, les dépliants, c’est la vache à lait de Postes Canada », explique Sylvain Fallu, président de la section locale&nbsp;440 (Sainte-Thérèse de Blainville) du STTP, laquelle couvre grosso modo la partie est des Basses-Laurentides.



En entrevue téléphonique, celui-ci rappelle que le STTP a, après avoir vu ses membres rejeter dans une proportion de 70&nbsp;% les offres de Postes Canada lors d’un vote imposé par le gouvernement fédéral, déposé une contre-offre qui, depuis, est restée lettre morte. « On nous a demandé de réviser la contre-offre, mais Postes Canada ne se présente plus à la table de négociation. Aussi, cette “grève des circulaires” nous permet de maintenir la possibilité de tomber en grève générale n’importe quand », précise M. Fallu, dont la section compte quelque 250&nbsp;membres concernés par ces négociations.



Au-delà des circulaires, cette grève risque aussi de fragiliser les journaux locaux, qui dépendent largement de Postes Canada pour rejoindre leurs lecteurs semaine après semaine.



<h2>Conscient des désagréments</h2>



Très au fait que ce nouveau moyen de pression créera des désagréments à bien des personnes, surtout celles qui sont âgées, parce qu’elles se fient beaucoup sur les circulaires pour dénicher des rabais en épicerie, le président de la section locale&nbsp;440 du STTP soutient que la situation est « entre les mains » de Postes Canada.



« On est conscient de ça. Nous, on fait un appel à Postes Canada de retourner à la table et quand ce sera fait, ça va nous faire plaisir de livrer à nouveau les circulaires. Vous savez, nous autres, les employés, on a à cœur notre travail, on l’aime notre travail », de mentionner M. Fallu.



Enfin, en même temps que la mise en place de ce nouveau moyen de pression, le STTP a fait savoir que ses membres organiseront également des rassemblements devant le bureau de circonscription de leur députée ou député fédéral lors de l’ouverture de la nouvelle session parlementaire à la Chambre des communes prévue pour ce jeudi&nbsp;18&nbsp;septembre à Ottawa.



« Nous devrons surveiller de près la direction que prendra le gouvernement et les questions qu’il jugera prioritaires au cours de cette session », a fait valoir la présidente nationale du STTP dans la plus récente mise au point sur les négociations en cours.

Les facteurs entreprennent une « grève des circulaires »

Le projet découle d’une entente de principe avec Chemins de fer Québec-Gatineau (CFQG) et s’étendra sur une période de 60 ans. Il vise à favoriser la mobilité durable, encourageant le transport actif, tout en contribuant à la diminution des émissions de GES.



La piste servira de point de liaison entre différents points stratégiques de la ville, dont le parc linéaire du P’tit Train du Nord. Elle sera pour toute la communauté « un corridor de déplacement sécuritaire, accessible et structurant », affirme le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier.



« Ce nouveau projet structurant offrira un passage sécuritaire en site propre, notamment pour les cyclistes et les piétons. D’une longueur de près de 8&nbsp;kilomètres. Cette piste multifonctionnelle passera sous l’autoroute&nbsp;15 de façon sécuritaire, afin de relier les quartiers industriels, résidentiels, jusqu’au centre-ville et éventuellement, au P’tit Train du Nord », se réjouit M. Bourcier.



Plusieurs acteurs locaux ont contribué à l’aboutissement de ce projet. Le maire cite notamment Sylvain Pagé, pilier de l’administration municipale, « qui se trouve derrière chaque virgule de l’entente historique d’aujourd’hui », témoigne M.&nbsp;Bourcier. 



<h2>Une main politique</h2>



&nbsp;Si le projet a eu d’importants appuis, une intervention déterminante était nécessaire, croit Marc Bourcier, ne manquant pas de souligner les murs auxquels le projet s’est heurté avant de voir enfin le jour.



« En 2016, se souvient le maire, la Ville avait offert 6,75&nbsp;millions pour acquérir [le P’tit Train du Nord] », mais la transaction avait échoué pour des raisons légales. Les démarches du député Youri Chassin n’ont pas non plus abouti aux solutions escomptées, raconte le maire. Une fois arrivé à la tête de la mairie, Marc Bourcier a rapidement compris qu’il faudrait une intervention politique de haut niveau.



« Nous avons donc profité du passage du premier ministre François Legault à Sainte-Sophie par une chaude journée du 19&nbsp;juin 2023, afin de lui présenter notre projet et lui expliquer les contraintes légales. Rapidement, M.&nbsp;Legault a conclu qu’il fallait mettre des vélos sur cette emprise. Sans hésitation, il nous a immédiatement suggéré de rencontrer sa nouvelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault. »



« Pour moi, c’est la victoire du gros bon sens. C’est la victoire du bénéfice des citoyens, indépendamment de ce qui peut exister des fois comme lourdeur bureaucratique, puis comme problématique en tout genre. », a déclaré la vice-première ministre Geneviève Guilbault. « Ce n’est pas vrai qu’on va laisser un projet comme ça sur la table pour des questions de règlement », laisse tomber la ministre actuelle des Transports et de la Mobilité durable, qualifiant le projet de « gain important pour les citoyens, et un exemple de succès d’une collaboration fructueuse ».



<h2>Un partenariat industriel</h2>



L’entente de 60&nbsp;ans conclue avec Genesee &amp; Wyoming Canada représente un modèle de collaboration entre les secteurs public et privé.



Selon Jean-François Rheault, président-directeur de Vélo-Québec, cette « colonne vertébrale » cyclable offrira bien plus qu’un simple lien de transport. La piste passera à moins de 200&nbsp;mètres d’une dizaine d’écoles, incluant l’école secondaire Émilien-Frenette, facilitant les déplacements actifs des étudiants.



« Assez rarement, on a la chance d’avoir un projet qui va toucher autant de cibles que ce soit la santé, l’environnement, l’économie », a souligné M.&nbsp;Rheault, rappelant que Vélo-Québec accompagne le projet depuis les premières démarches en 2022.



Une étude en cours évalue la possibilité de réutiliser l’ancien barrage de la Dominion Rubber pour traverser la rivière du Nord et rejoindre la piste du P’tit Train du Nord. « S’il était parmi nous, le curé Labelle serait si fier de constater que son P’tit Train du Nord sera uni avec le P’tit Train de l’Ouest, fier de constater que Saint-Jérôme est une cité innovante, le cœur des Laurentides et un endroit où il fait si bon vivre », s’est exclamé le maire Marc Bourcier.



Ce projet vient couronner un mandat politique marqué par une volonté de proximité pour Marc Bourcier. « C’est l’une des plus belles façons de compléter ma mission de réparer Saint-Jérôme de toutes les manières », a dit le maire sortant avant d’annoncer que les discussions pour le financement et la mise en œuvre du projet débuteront dès le prochain caucus municipal.

École Val-des-Monts : 365 élèves relocalisés après l’incendie