
<p>En effet, le samedi 14 septembre a marqué l’inauguration officielle de l’École des Grands au Cégep de Saint-Jérôme (CSTJ).</p>



<p>L’École des Grands se distingue par son approche innovante, alliant apprentissage académique à des activités artistiques, scientifiques et sportives. Lancée par la Fondation W., cette initiative vise à lutter contre la pauvreté par l’éducation. Pour concrétiser ce projet ambitieux, un partenariat a été établi avec l’école primaire Sainte-Paule, avec l’appui du Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord, afin d’accueillir 28 élèves, à raison de dix samedis par session académique.</p>



<p>Quinze mentors issus de la communauté étudiante du CSTJ, ainsi qu’une enseignante retraitée, jouent un rôle essentiel dans ce projet, en partageant leurs talents et passions avec les jeunes. Cette expérience renforce leurs compétences en leadership et en communication, tout en leur permettant de développer leur réseau professionnel au sein d’une équipe dynamique, soutenue par des membres de la communauté éducative du CSTJ. En reconnaissance de leur engagement, les mentors bénévoles peuvent obtenir la mention DEC + ULTRA sur leur bulletin.</p>



<p>Marilyn Cantara, conseillère pédagogique au Service du développement pédagogique, qui a orchestré la mise en place du projet au CSTJ, bénéficie également du soutien de Georges Tissot, enseignant en Techniques de comptabilité et gestion, ainsi que de Camille Grenier, récemment diplômée en Techniques de travail social au Collège. Steve Lussier, technicien en chimie, apporte également son expertise en accompagnant les mentors lors des activités scientifiques.&nbsp;</p>



<p>Dans le cadre de cette grande ouverture, Nadine Le Gal, directrice générale, et Patricia Tremblay, directrice des études, sont venues saluer les équipes. Cette visite mémorable a été appréciée tant par les jeunes que les moins jeunes.</p>



<p>Rappelons que cette offre d’accompagnement unique est rendue possible grâce à l’appui financier du Pôle à l’enseignement supérieur des Laurentides (PESLAU).</p>



<p>Ce financement soutiendra six années d’opérations pour ce carrefour entrepreneurial dédié à la relève étudiante.</p>



<h2><strong>Un incubateur pour la jeunesse entrepreneuriale</strong></h2>



<p>Depuis son ouverture en 2022, le QGDA s&#8217;est imposé comme un pôle d&#8217;innovation au sein du réseau collégial québécois, offrant aux étudiants un accompagnement complet, de l’idéation au lancement de projets d’affaires. Avec déjà plus de 500 étudiants initiés, le QGDA favorise le développement des compétences entrepreneuriales.</p>



<h2><strong>Des bourses pour soutenir l’audace</strong></h2>



<p>Le QGDA a attribué plus de 55 000 $ en bourses, notamment à travers le programme Émergence, qui offre une bourse de 5 000 $ et un accompagnement de 18 mois aux jeunes entrepreneurs. En plus, le Cégep est le premier à offrir les bourses Audace, inspirées des bourses Pierre-Péladeau, pour aider les étudiants à concrétiser leurs projets d’affaires.</p>



<h2><strong>Appuis solides de partenaires engagés</strong></h2>



<p>Le succès du QGDA repose sur le soutien de partenaires clés tels que Desjardins, la Fondation Monique et Bernard Casavant, et plusieurs autres. Ces contributeurs partagent la vision du QGDA de devenir un incubateur de futurs entrepreneurs et leaders. « Le QGDA répond aux besoins des jeunes en leur offrant l’encadrement nécessaire pour entreprendre avec audace », a déclaré Nadia Ange de la Caisse Desjardins de la Rivière-du-Nord.</p>



<h2><strong>Un avenir prospère pour l’entrepreneuriat étudiant</strong></h2>



<p>L&#8217;argent recueilli permettra au QGDA de continuer à former les entrepreneurs de demain et de lancer de nouvelles initiatives pédagogiques. Pour Bernard Casavant, président de campagne, « le QGDA offre aux jeunes les ressources pour transformer leurs idées en entreprises concrètes et durables. » Grâce à cette campagne, le Cégep de Saint-Jérôme s’impose comme la référence en entrepreneuriat étudiant au Québec, offrant un modèle unique pour un avenir économique florissant.</p>


Le QGDA: une campagne de financement historique


<p>Ceux-ci faisaient partie d’un groupe de 12&nbsp;compétiteurs du Québec qui ont représenté le Canada à cette compétition.</p>



<p>En fait, la délégation québécoise au sein d’Équipe Canada comptait pas moins de six jeunes provenant d’établissements de la grande région de Laval-Laurentides-Lanaudière, dont Anthony Minotti, de Sainte-Adèle, diplômé du Centre d’études professionnelles Saint-Jérôme en technologie de l’automobile, et Gabrielle Leclerc, de Saint-Eustache, diplômée du même établissement en peinture automobile.</p>



<h2><strong>Un processus de qualifications rigoureux</strong></h2>



<p>Pour pouvoir participer à ce Mondial des métiers, qui a réuni environ 1&nbsp;400&nbsp;concurrents provenant de plus de 70&nbsp;pays et régions, tous ont eu à passer au travers d’un processus de qualifications rigoureux qui a débuté en 2023 par les Olympiades régionales, suivies des Olympiades québécoises à Québec puis des Olympiades canadiennes des métiers et des technologies à Winnipeg.</p>



<p>«&nbsp;J’étais emballé quand j’ai appris que je participerais au Mondial des métiers 2024. Tout d’un coup, ça m’a frappé. Je n’avais pas eu le temps de me faire à l’idée que j’avais remporté le concours provincial des compétences que maintenant, je vais à Lyon&nbsp;! Je veux rester motivé pendant mon entraînement et me donner à 110&nbsp;% afin de me prouver à moi-même jusqu’où je peux aller&nbsp;», de raconter Anthony Minotti qui dit avoir choisi de faire carrière en technologie de l’automobile parce que «&nbsp;c’est une de ses passions et que, en plus, sa famille travaille dans cette industrie&nbsp;».</p>



<p>«&nbsp;J’ai senti que j’avais trouvé ma véritable passion et ma future carrière lorsque j’ai appris que j’étais sélectionnée pour compétitionner au Mondial des métiers 2024. Ma plus grande tâche sera de relever tous les défis qui se présenteront à moi. J’ai hâte de voir la différence entre les concurrents et les concurrentes des différents pays sur le plan des techniques et des connaissances&nbsp;», devait indiquer, avant son départ pour Lyon, Gabrielle Leclerc qui avait déjà un grand intérêt pour les autos et un esprit artistique affûté avant de se lancer dans des études pour apprendre le métier de technicienne en carrosserie.</p>



<p>«&nbsp;Une participation au Mondial des métiers est le [couronnement] de tant d’efforts déployés pour nos élèves et nos formateurs. Ce sont des sources d’inspiration et des modèles de réussite pour tous les jeunes qui poursuivent une réflexion sur leur choix de carrière&nbsp;», de faire savoir Jean-Rock Gaudreault, directeur général de Compétences Québec, organisme sans but lucratif dont la mission est de promouvoir et valoriser les programmes de formation professionnelle et technique et les métiers spécialisés.</p>



<h2><strong>Des honneurs pour le Canada</strong></h2>



<p>Sous l’égide de Skills/Compétences Canada (SCC), sept femmes et 21&nbsp;hommes âgés de 18 à 22 ans ont donc représenté le Canada qui en était à une 17<sup>e</sup>&nbsp;participation à ce Mondial des métiers. Inscrits à 26&nbsp;des 59&nbsp;domaines de compétition au programme, ceux-ci sont revenus au pays avec deux médailles et sept médaillons d’excellence.</p>



<p>Pour un, Anthony Minotti a non seulement raflé une médaille de bronze dans sa discipline, mais il a aussi mérité le prix «&nbsp;Meilleur de la nation&nbsp;» pour le Canada.</p>



<p>Même si elle n’a pas remporté une médaille ou un médaillon d’excellence, Gabrielle Leclerc peut certainement se vanter d’avoir pris part à un événement qui lui a permis, comme le mentionne Shaun Thorson, chef de la direction, Skills/Compétences Canada, d’acquérir, tout comme Anthony Minotti, des compétences et de l’expérience qui lui procureront «&nbsp;un avantage certain sur le marché de l’emploi au Canada&nbsp;».</p>



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.journalinfoslaurentides.com/wp-content/uploads/2024/09/2bb-mondialdesmetiers-2-960x640.jpg" alt="" class="wp-image-17740" width="566" height="377"/><figcaption>Photo courtoisie<br><strong>Gabrielle Leclerc, de Saint-Eustache, a fièrement représenté la région Laval-Laurentides-Lanaudière à ce Mondial des métiers.</strong></figcaption></figure>



<p>Pour en savoir davantage, visitez les sites internet de <a href="http://www.competencesquebec.com" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Compétences Québec</a>,  <a href="http://www.skillscompetencescanada.com/fr" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Skills/Compétences Canada</a> ou du <a href="https://formationcep.com/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">CEP Saint-Jérôme</a>.&nbsp;</p>


Ouverture de l’École des Grands au Cégep de Saint-Jérôme