Le projet SolarButterfly, soit une voiture Tesla Model X arrimée à la remorque solaire qui l’a fait fonctionner, était de passage au Ecosolaris de Saint-Jérôme, le 14 juillet dernier.
En provenance de Suisse, l’initiative vise à faire le tour du globe, soit exactement six continents et 90 pays d’ici décembre 2025, afin de discuter des enjeux et donc des solutions liés à la crise climatique. Entre des arrêts dans les Maritimes et l’Amérique du Sud, c’est sur le boulevard Roland-Godard, justement situé à deux jets de pierre des bureaux d’Infos-Laurentides, que le « papillon solaire » s’est posé.
« On est honoré qu’ils nous aient choisis en fait, parce qu’ils choisissent vraiment des intervenants dans le milieu de l’énergie renouvelable. Ce qu’ils nous ont expliqué, c’est qu’ils cherchent des solutions face aux changements climatiques et que partout où ils vont sur la planète, ils approchent des gens qui sont aussi en mode solution », explique Martin Lambert, président fondateur d’Ecosolaris.
Maintenant ou jamais
C’est en 2003, il y a exactement 20 ans, que l’entreprise aux racines jérômiennes a ouvert ses portes. Initialement, elle faisait son pain et son beurre dans l’installation de système de chauffage solaire, évoluant ensuite vers des systèmes « plus complets » et donc de toutes sortes. Se voulant être une alternative « hors du réseau » d’Hydro-Québec, l’entreprise a vu la technologie et les besoins y étant liée évolués à travers les années, alors que de plus en plus gens semblent réaliser que la crise climatique est bel et bien à nos portes.
« Juste hier, avec les alertes de tornades, les gens se rendent compte que ça existe et que ça peut arriver chez nous, alors [une entreprise comme la nôtre] a de plus en plus de ‘pertinence’ si tu veux », affirme l’homme à la tête de l’entreprise en pleine croissance de près d’une vingtaine d’employés.
L’union fait la force
Pour en revenir au projet SolarButterfly, l’idée est de discuter des enjeux et trouver des solutions, mais plus encore de faire front commun pour ainsi créer une « concertation écologique mondiale ».
« C’est aussi de pouvoir dire aux gens présents, voici des partenaires qu’on peut vous présenter, eux aussi en mode solutions, indique le fondateur jérômien, croyant que davantage de ‘papillons solaires’ devraient voir le jour dans les années à venir. C’est le futur, on a des entrepreneurs juste ici au Québec qui font ce genre de véhicules », indique-t-il, plein d’espoir.
« On a plusieurs solutions qui commencent à faire surface et celle-là, c’est une des plus prometteuses! », achève-t-il, mentionnant qu’avec la hausse croissante de demande dans le domaine du solaire, sa compagnie pourrait passer de 19 à 25 employés d’ici cet automne.
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