logo journal infos-laurentides
icon journal
Mois de l’eau : Abrinord met les milieux humides en avant-plan (photos)

Alice Herischi, chargée de projet et biologiste pour Abrinord.

Mois de l’eau : Abrinord met les milieux humides en avant-plan (photos)

Publié le 19/06/2023

Juin est le Mois de l’eau au Québec depuis 2017. L’organisme de bassin versant (OBV) Abrinord, qui célèbre ses 20 ans en 2023, y participe chaque année en abordant un nouvel enjeu et, en ce mois de juin, les milieux humides se retrouvent au cœur de sa mission de sensibilisation. Afin d’en comprendre leur importance, Infos-Laurentides s’est donc rendu sur le terrain, au Parc naturel du Lac-Jérôme, pour en discuter avec une spécialiste du sujet.

Photo : Noé Cloutier.

« Ce sont des milieux qui sont essentiels à la nature et à nous aussi les humains! », explique Alice Herischi, chargée de projet et biologiste pour Abrinord, mentionnant du même coup que les milieux humides ont pourtant bien besoin de cette sensibilisation.

Photo : Noé Cloutier.

« Dans les dernières années, et depuis des années et des années, ce sont des milieux qu’on dégrade et qu’on détruit, alors c’est important de faire comprendre aux gens que c’est plus que des trous d’eau ou de la terre mouillée. Ils ont vraiment un rôle super important dans l’écosystème… ».

Photo : Noé Cloutier.

Travail sans trêve

Il y a quelques années, les termes « milieux humides » et « milieux hydriques » étaient presque inconnus du grand public. La biologiste ne cache pas que les choses vont en s’améliorant. En revanche, que les défis aussi évoluent, en faisant un combat perpétuel.

Photo : Noé Cloutier.

« Je pense que ça s’en vient, on a des réglementations qui sont mises en place, mais c’est sûr qu’il y aura encore et toujours du travail à faire », nuance-t-elle, prenant les dernières catastrophes naturelles en exemple du rôle crucial qu’à ces milieux.

Photo : Noé Cloutier.

« C’est la réalité des changements climatiques. Il y a les feux, mais aussi toutes les inondations qu’on a eues ce printemps, ça démontre l’importance de conserver ces milieux-là qui sont des zones tampons pour les eaux lors de la fonte des neiges », éclaire-t-elle, en énumérant qu’ils peuvent aussi bien réguler l’eau que filtrer ses polluants, et ce, sans même parler de la biodiversité qu’ils contiennent.

Photo : Noé Cloutier.

Vingt ans à l’eau

Si le combat d’Abrinord est sans fin, c’est il y a 20 ans qu’il a commencé, en 2003. Faisant partie des 40 OBV de la province, il est mandaté directement par celle-ci dans le cadre de la Politique nationale de l’eau, lancée en 2002 et remplacée par la Stratégie québécoise de l’eau, en 2018.

Photo : Noé Cloutier.

« On est responsable de réaliser un plan directeur de l’eau de notre bassin […], pour s’assurer que tous les usages de l’eau soient bien intégrés, que tout le monde ait son mot à dire sur comment elle est gérée, parce que c’est une ressource commune et on en est tous un peu responsables », explique Alice Herischi, dont l’organisme finalise actuellement son plan d’action 2024-2034.

Photo : Noé Cloutier.

Vos meilleures photos

Ainsi, pour souligner le Mois de l’eau et donc les milieux qu’elle abreuve, Abrinord organise notamment un concours de photo, durant tout le mois de juin, avec plusieurs prix à gagner pour les meilleures photographies de milieux humides et hydriques. Tous les détails du concours se retrouvent en ligne à abrinord.ca/projets/en-cours/concours-de-photographie-du-mois-de-leau.

Photo : Noé Cloutier.