Cet événement s’inscrit dans un contexte de modernisation des infrastructures scolaires, avec des investissements majeurs pour offrir des environnements plus lumineux, collaboratifs et adaptés aux besoins des élèves.
Écoles nouvelle génération
Selon Bernard Drainville, ministre de l’Éducation, ces écoles de nouvelle génération représentent le futur. « On y retrouve plus d’espace par élève et c’est beaucoup plus lumineux. Il y a du bois et de l’aluminium, des produits du Québec. Il y a des espaces où les élèves peuvent travailler ensemble, ce sont des espaces collaboratifs. Ces écoles sont des endroits magnifiques », déclare M. Drainville.
« C’est une grande fierté d’inaugurer une nouvelle école comme celle-là. » – Bernard Drainville
Les investissements et défis de croissance
M. Drainville mentionne également que cette année, en 2024-2025, ce sont 25 écoles qui seront inaugurées, tant secondaires que primaires. Puis, l’an prochain, ce sera une vingtaine. Depuis 2018, une centaine d’écoles ont été inaugurées.
« On investit comme jamais pour construire des nouvelles écoles, agrandir et rénover. Parce que la date de construction moyenne d’une école au Québec, c’est l’année de l’Expo, 1967. », explique M. Drainville.
Les Laurentides, notamment, ont connu la plus forte croissance démographique au Québec. Il y a donc beaucoup de projets soumis dans cette région. « Une fois les besoins reconnus, ils doivent être priorisés par des experts du ministère puisqu’elles ne peuvent pas toutes être construites en même temps », ajoute-t-il.
La pénurie de main-d’œuvre
Bien qu’on puisse s’imaginer que l’ouverture de nouvelles écoles pourrait aggraver la pénurie de main-d’œuvre, M. Drainville est convaincu du contraire. Selon lui, ces nouvelles infrastructures attirent les enseignants et le personnel.
« Quand tu construis une belle école comme ça, tu envoies un signal de valorisation de l’éducation, un signal positif. », explique-t-il.
L’an passé, 89 000 postes étaient à combler à la rentrée. Cette année, ce chiffre a grimpé à 100 000, mais 97 % des postes ont tout de même été pourvus. « C’est un fait que l’enjeu de la pénurie demeure, pas seulement pour les enseignants, mais aussi pour le personnel scolaire en général. Plus on va construire de nouvelles écoles, plus les gens vont être attirés », souligne-t-il avec optimisme.
Youri Chassin, député de Saint-Jérôme, partage cette vision. Il estime que ces initiatives pourraient encourager davantage de jeunes à choisir une carrière dans l’éducation, contribuant ainsi à une impulsion collective.
« Derrière ce bâtiment, il y a une réelle intention. On travaille tous pour les élèves, pour leur avenir, mais aussi collectivement comme société. » – Youri Chassin
Pourquoi Le Flambeau ?
En complément, Sophie Proulx, directrice de l’école Le Flambeau, a expliqué l’origine du nom de l’établissement scolaire. Le choix a été fait par un comité temporaire qui a consulté la population, les futurs élèves, les parents et les organismes, recueillant près de 558 suggestions.
« D’abord, on s’inspire de la lumière, de la guidance d’un flambeau. Donc, le flambeau va guider nos élèves, nos actions ainsi que le personnel. L’école secondaire est un passage vers le monde adulte, donc on transmet le flambeau de génération en génération. Ce qu’il y a de plus beau avec un flambeau, c’est qu’il peut s’éteindre et se rallumer, grâce au personnel, aux parents et à la communauté. »
– Sophie Proulx
MOTS-CLÉS
Saint-Jérôme
Youri Chassin
Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord
Jeunesse
CSSRDN
École secondaire du Flambeau