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Intersection Lamontagne/Saint-Nicolas: un résident réagit…

L’intersection Lamontagne/Saint-Nicolas.
Photo Mychel Lapointe

Intersection Lamontagne/Saint-Nicolas: un résident réagit…

Publié le 28/10/2021

Le dossier de l’intersection Lamontagne/Saint-Nicolas qui oppose les autorités de Saint-Jérôme et Saint-Colomban n’a pas fini de faire jaser et de créer des tensions.

On l’a compris la semaine dernière suite à la publication d’un texte dans la plus récente édition du Journal Infos Laurentides où nous faisions notamment allusion au ras-le-bol des citoyens.

« Privilégiés »

C’est le cas notamment de Pierre Bourassa, lui-même résident de la rue Lamontagne qui a fait part de ses commentaires dans un courriel adressé à nos bureaux où il parle, d’entrée de jeu, « du ras-le-bol aussi ressenti chez les résidents de la rue Lamontagne, particulièrement dans la façon dont nous sommes dépeints dans les médias et surtout par M.Lalande (Xavier-Antoine, maire de Saint-Colomban).

« On tente de nous faire passer pour un groupe de « privilégiés » , au détriment des « pauvres » résidents de St-Colomban a qui l’on oblige un « détour » pour aller et revenir à la maison. 

Je ferais remarquer les points suivants :

 Quand le quartier a été bâti, la rue Lamontagne ne connectait pas directement à la sortie 41 de l’autoroute 15; ce n’était donc pas une « collectrice », et la décision dans mon cas d’y résider tenait sur sa relative tranquillité et sa proximité à l’autoroute, en dépit de la taxation plus onéreuse par rapport à St-Colomban par exemple;

  La municipalité de St-Colomban est entièrement enclavée sans accès direct ni à l’autoroute 50 ni à la 15, et pourtant elle continue de se développer à un rythme important, sans évidence de plan urbanistique pour assurer la mobilité de sa population; ce développement est dû à l’attrait qu’exerce le coût raisonnable de grands terrains et un bas taux de taxation.  Ce manque de plan n’est pas la faute des résidents de St-Colomban, mais quand on fait le choix d’habiter une enclave, on doit en subir les conséquences, et je ne comprends pas pourquoi on voudrait mettre les intérêts des résidents de St-Colomban au-dessus de ceux de Saint-Jérôme.

 Depuis le changement de la signalisation (empêchement de tourner à droite sur Lamontagne depuis St-Nicholas venant de l’ouest), le nombre de voitures par jour a diminué de moitié selon les chiffres fournis par la ville de Saint-Jérôme (entre 8000-10,0000 véhicules par jour avant, à 4000-5000 véhicules par jour maintenant); je ne me sens pas particulièrement privilégié de recevoir « seulement » entre 4000 et 5000 véhicules devant chez moi !

 Même si on retourne à l’ancienne signalisation, cela ne va pas régler pour autant les problèmes de mobilité car l’accès à la bretelle 41 par Lamontagne directement est déjà difficile maintenant, et est souvent bloqué par le flux de véhicules venant de Roland Godard et des commerces avoisinants (Shell, Starbucks, etc.) ». 

Les boucs émissaires

Par ailleurs, comme plusieurs autres, M.Bourassa souhaite que la confrontation politique actuelle fasse place à des solutions.

« Il faudrait vraiment que les décideurs politiques aient une vision globale du problème de mobilité et proposent une solution globale, au lieu de faire des résidents de la rue Lamontagne les boucs émissaires…  Je ne vois pas beaucoup de solutions venant de M.Lalande, alors qu’il est le maire de la municipalité la plus touchée.  On reproche beaucoup de choses à Mme Bélair-Rolland et à l’administration précédente, par contre à ma connaissance ils sont les seuls à avoir proposer une solution, i.e. l’ajout de feux de circulation sur St-Nicholas pour favoriser la circulation en minimisant les entraves jusqu’à Président Kennedy (boulevard J.-F. Kennedy) et ensuite accès privilégié à la bretelle 41 ».