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Intersection Lamontagne/Saint-Nicolas : une solution serait envisagée

Une solution est envisagée pour régler l’épineux dossier de l’intersection Lamontagne/Montée Saint-Nicolas.

Photo Mychel Lapointe

Intersection Lamontagne/Saint-Nicolas : une solution serait envisagée

Publié le 02/12/2021

Des dossiers ont évolué depuis l’élection du 7 novembre dernier à Saint-Jérôme.

C’est le cas, entre autres, de celui de l’intersection Lamontagne et Montée Saint-Nicolas ainsi que celui du remplacement d’Yvan Patenaude à la direction générale.

Lamontagne

Ainsi le ton a changé entre les autorités de Saint-Jérôme et celles de Saint-Colomban concernant l’intersection Lamontagne/Saint-Nicolas qui a donné lieu au cours des dernières années à de solides prises de bec entre le maire colombanois Xavier-Antoine Lalande et, d’abord l’ex-maire Stéphane Maher et,  ensuite, celle qui lui a succédé (si on fait exception du court passage de Sophie St-Gelais à ce poste) Janice-Bélair Rolland.

Dans les faits, on parlerait d’une éventuelle fin du conflit et une solution permanente qui, dit-on, passerait par un feu de circulation à l’intersection.

Une solution qui pourrait être effective, évaluent les parties, au plus tard au début de 2022 et permettrait le virage à droite à Lamontagne en provenance de Saint-Colomban sur la montée St-Nicolas.

« Je ne doute absolument pas de la volonté de la Ville de Saint-Jérôme de vouloir régler le dossier, c’est la même chose pour nous. Si on veut faire les choses de la bonne façon, les délais correspondent à peu près à décembre ou janvier. Le feu de circulation va venir régler le débit sans empêcher les manœuvres. Quand mon homologue de Saint-Jérôme dit qu’on reviendra à la situation initiale, c’est de permettre toutes les manœuvres à l’intersection »a dit, à cet égard, Xavier-Antoine Lalande sur les ondes de CIME la semaine dernière.

Les propos du maire de Saint-Colomban trouvent écho dans ceux de son vis-à-vis de Saint-Jérôme qui parlait mardi soir en assemblée publique de privilégier la collaboration plutôt que la confrontation.

Marc Bourcier s’est aussi dit d’avis, d’une part, qu’« il y a moyen de régulariser la circulation pour les gens de la rue Lamontagne » (précisant que, quant à lui,  « il n’y pas une rue plus importante qu’une autre » à Saint-Jérôme) et, d’autre part, il se sent inquiet du flot de  circulation actuel (le virage à droite étant actuellement interdit sur la rue Lamontagne en provenance de l’ouest) sur la Montée Saint-Nicolas à la hauteur du Centre d’études professionnelles (CEP) de Saint-Jérôme où on retrouve de très nombreux étudiants.

Fernand Boudreault

Par ailleurs, lors de l’assemblée régulière du 23 novembre, les membres du nouveau conseil ont entériné l’embauche de Fernand Boudreault à titre de directeur général. Il succède ainsi à Yvan Patenaude qui, on le sait, a pris sa retraite cette année; l’intérim était assuré jusqu’alors par Rénald Gravel dont le travail a été souligné mardi soir.

Il s’agit d’un retour à Saint-Jérôme pour Fernard Boudreault qui avait été nommé directeur général adjoint par l’Administration Maher en 2014 en même temps que la nomination d’Yvan Patenaude comme directeur général.

Bachelier en génie civil et MBA, Fernand Boudreault a d’abord été chef de la Division environnement, puis directeur du Service des travaux publics de la Ville de Saint-Jérôme.

Avant d’entrer au service de la Ville en 2002, il a été ingénieur en chef de la reconstruction de la Baie, suite au « déluge » de 1996, puis chef de division à Montréal. Il a reçu le Méritas de l’Ordre des ingénieurs du Québec en 1997 en reconnaissance du travail accompli au Saguenay, et le Méritas de l’Association des ingénieurs municipaux du Québec 2008 pour le développement d’une approche innovatrice de la gestion des cours d’eau (plus précisémentpour le Plan de gestion des milieux humides et des cours d’eau de la Ville de Saint-Jérôme).

En 2018, Fernand Boudreault avait été suspendu de ses fonctions (de même que deux autres membres du Service des travaux publics) suite à une enquête administrative qui avait révélé des manquements en matière de gestion des ressources humaines.