Le but de la démarche était simple : rappeler au gouvernement que les négociations avec la FIQ se poursuivent et qu’il est essentiel que les députés gardent les professionnelles en soins au coeur de leurs préoccupations.
L’organisation syndicale fait valoir, par voie de communiqué, que les conditions de travail dans le réseau de la santé doivent être améliorées pour garantir les soins auxquels la population a droit.
« Les demandes actuelles du gouvernement mettent en péril la sécurité et la qualité des soins à la population. Comme professionnelles en soins, on ne peut pas accepter ces demandes. C’est pourquoi on est ici aujourd’hui : la négociation n’est pas terminée et le gouvernement doit trouver des solutions durables, à la fois pour régler la prochaine convention collective et pour régler les problèmes du réseau qui perdurent depuis des décennies. Le premier ministre dit qu’il veut revenir aux priorités. Il n’y a pas de priorité plus grande que la santé dans l’esprit des professionnelles en soins et des Québécois », souligne Julie Daignault, présidente de la FIQ-SPSL.
La FIQ rappelle d’ailleurs que les négociations avec le gouvernement sont en cours depuis plus d’un an pour le renouvellement de la convention collective de 80 000 professionnelles en soins qui prodiguent des soins 24 heures sur 24 et sept jours sur sept à la population.
Le syndicat représente des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques oeuvrant dans les établissements de santé aux quatre coins du Québec.
MOTS-CLÉS
FIQ-Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides (FIQ-SPSL)
Sonia Bélanger
Prévost
Comté de Prévost