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Le 16 juillet prochain: Stéphane Maher en cour

Le maire Stéphane Maher a rendez-vous en cour le 16 juillet prochain.

Photo Claude Cormier

Le 16 juillet prochain: Stéphane Maher en cour

Publié le 11/06/2019

Le maire Stéphane Maher a rendez-vous en cour, le mardi 16 juillet prochain, pour répondre aux avis d’infraction que lui a adressés le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) dans le dossier André Marion–Mario Fauteux.

Rappelons que, selon les avis du DGEQ, le maire Maher aurait tenté d’«influencer une personne au regard de sa candidature».

MM. Marion et Fauteux disent depuis octobre 2017 s’être fait offrir, par M. Maher, un emploi au sein d’organisations de la MRC de La Rivière-du-Nord en échange de leur retrait de la campagne électorale.

S’il est reconnu coupable, Stéphane Maher devra démissionner de son poste et ne pourra pas se livrer à des activités partisanes pendant cinq ans.

Stéphane Maher, on le sait, a plaidé non coupable.

De là l’audition prévue pour le 16 juillet.

Dicaire

Par ailleurs, la conseillère indépendante Johanne Dicaire dit s’interroger quant à l’acquittement de la facture pour les frais encourus par Stéphane Maher dans le dossier.

«Le 21 mai dernier, en réponse à une question d’un citoyen au conseil de ville, qui avait les mêmes préoccupations que moi, Stéphane Maher a dit que les services de ses avocats seront payés par “son” parti et non pas par lui ni par la Ville. Comme c’est le cas pour la majorité des Jérômiens, je ne me fie plus à la parole du maire et c’est pourquoi ma collègue Nathalie Lasalle et moi avons avisé la direction générale de la Ville d’être extrêmement vigilante, car il serait tout à fait illégal de faire payer directement ou indirectement par la Ville les honoraires de ses avocats et autres frais engendrés par cette cause. La Loi des cités et villes est on ne peut plus claire en ce qui regarde ce genre de situation», note-t-elle dans un courriel acheminé à nos bureaux.

Elle ajoute qu’«il faut savoir, de plus, que le parti politique de Maher peut également se voir imposer une amende d’un minimum de 10 000 $ (article 638). Je sais pertinemment que le parti ne peut supporter tous ces montants. Alors, qui va payer pour tout ça?Est-ce que les membres de ce parti ont accepté de se rendre personnellement responsables d’une éventuelle dette, qui a des chances d’être salée, considérant les frais d’avocats, les frais de la firme de communication, les frais juridiques et d’amendes, si tel est le cas?»