Le CAP célèbre son 35e anniversaire

La mission du CAP

Depuis trente-cinq ans, le CAP a pour mission la défense des droits sociaux. Il aborde des questions de logement, d’aide sociale et propose des ateliers sur divers sujets liés aux droits sociaux. Il organise aussi des activités visant à briser l’isolement.

Depuis ces dernières années cependant, le CAP a recentré ses efforts sur la crise du logement, qui s’est aggravée de façon dramatique depuis 2020. Selon Monique Côté, intervenante au CAP, près de 80 % de leurs interventions et ateliers publics concernent aujourd’hui le logement. Bien que la défense des droits des personnes assistées sociales demeure une priorité.

Accompagnement et autonomie

Le CAP ne se contente pas de conseiller les personnes en difficulté. Il les accompagne dans leurs démarches avec pour objectif de les rendre autonomes, afin qu’elles puissent ensuite aider à leur tour d’autres personnes dans le besoin.
« Il y a beaucoup de personnes âgées qui trouvent les démarches compliquées. Nous les rassurons et les aidons à reprendre confiance. Cela fait partie de notre mission », explique Mme Côté.

Défi du financement

Comme beaucoup d’organismes à but non lucratif (OBNL), le CAP fait face à des défis financiers. À l’heure actuelle, l’équipe se compose de deux employés : Monique Côté, qui travaille deux jours par semaine, et Jenny Maboko, qui assure quatre jours de travail par semaine, en plus de s’occuper de l’aspect administratif de l’organisme.
Mme Côté exprime le souhait d’organiser un événement-bénéfice afin de permettre au CAP de se développer.

Collaboration et expansion

Le CAP a tout récemment rencontré le Regroupement pour les droits des personnes assistées sociales (RDAS) à Mont-Laurier afin de collaborer sur certains enjeux. Ce partenariat leur permettra de mieux répondre aux besoins des personnes assistées sociales tout en partageant leur expertise sur la question du logement.

Des besoins en évolution

En effet, Saint-Jérôme – leur principale zone d’action dans la MRC Rivière-du-Nord – est aux prises avec une augmentation du nombre de personnes vivants avec des problèmes de santé mentale sévères, qui ne bénéficient pas toujours d’un suivi adéquat. Mme Côté précise que ce type de clientèle est relativement nouveau pour le CAP, et qu’il ne dispose pas toujours des ressources nécessaires pour répondre à ces besoins.

 « Parfois, le problème n’est pas qu’il n’y a pas de logements, mais qu’ils sont à des prix inaccessibles. On ne peut pas demander à quelqu’un qui vit de l’aide sociale ou avec un salaire minimum de payer 1 500 $ par mois pour un simple trois et demi », commente
Monique Côté.

Conclusion

Le CAP, en célébrant ses 35 ans de service, rappelle qu’il reste un acteur clé dans la défense des droits sociaux et la lutte contre l’exclusion sociale. Il continue de se battre pour les droits des locataires et des personnes vulnérables, tout en adaptant son action aux réalités nouvelles du territoire.