« En matière de desserte en médecin, on n’est pas mal desservis, on n’est pas desservis du tout » lâche Paul Germain.
Le maire de Prévost lançait ainsi un cri du cœur, lundi soir dernier en assemblée publique, alors que les autorités prévostoises réclamaient, par résolution adressée au Centre intégré de santé et de Services sociaux (CISSS) des Laurentides, un groupe de médecine familiale (GMF) pour leur population.
« Incroyable »
Dans le langage coloré et imagé qui est le sien, le maire Germain faisait alors part de son exaspération devant la situation.
Il a entre autres parlé d’une « attente permanente » vis-à-vis le CISSS, mais a surtout dit trouver « incroyable » que la population prévostoise de quelque 14 000 habitants ne dispose pas des services de santé auxquels elle a droit.
« On ne veut pas des promesses, on veut des actions » a-t-il clamé, disant avoir l’intention de porter sa demande auprès de la députée de Prévost et ministre des Aînés et Proches aidants, Marguerite Blais.
« Il y a une campagne électorale qui s’en vient (octobre 2022). Il faut absolument qu’il y ait une offre de santé à Prévost » a ajouté le premier magistrat.
Station de collecte
Dans un autre d’idée, la ville de Prévost devrait (si tout se déroule comme prévu) disposer à compter de l’été prochain d’une station de collecte de proximité.
L’installation est destinée à recevoir ce qu’il est convenu d’appeler des « produits orphelins » (du genre piles de toutes sortes, cellulaires, fils de cellulaire, lunettes et autres) qui seront acheminés par la suite dans des endroits spécifiques.
Prévost deviendra ainsi une des rares villes au Québec à disposer d’une telle installation.
Pour mener à bien le projet, la ville dispose d’une subvention de 62 524 $ de Recyc-Québec.
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