Cette année marque les 10 ans d’existence du Quartier 50+ qui, depuis septembre 2008, reçoit des milliers d’aînés dans le cadre de sa programmation. Julie Deslauriers, coordonnatrice du centre récréatif municipal a dressé un bilan de la première décennie et porte un regard vers le futur.
Quatre mois après avoir ouvert ses portes pour la première fois, le Quartier 50+ comptait déjà 1400 membres. « À l’époque, c’était avant-gardiste d’avoir un tel centre. On a d’ailleurs reçu un prix à cet effet en 2010 », raconte Julie Deslauriers en citant le prix Innova remis par le Ministère de la Famille et des aînés.
Bien que les aînés fréquentent le centre afin de maintenir leur forme physique grâce aux multiples activités offertes, les membres s’y rendent surtout pour socialiser et se créer un réseau social. « L’activité est souvent le prétexte pour rencontrer des gens », explique la coordonnatrice du centre de 44 000 pieds carrés.
Le conditionnement physique, la danse et la pétanque figurent depuis toujours parmi les activités les plus populaires du Quartier 50+. Les soupers dansants rassemblent également de nombreux membres. D’ailleurs, la chimie qui s’installe entre les visiteurs est parfois si grande qu’il arrive que plusieurs voyagent ensemble et se côtoient à l’extérieur des murs du 425, boulevard Jean-Baptiste-Rolland Est.« Quand on vieillit, on fait face à plusieurs difficultés. Les gens autour de nous décèdent, on perd lentement notre autonomie, etc. Si on s’isole, on devient vulnérable. Le centre permet donc de contrer ça. Les gens s’entraident énormément entre eux et ça, ça n’a pas de prix», soutient-elle.
Des études pour offrir le meilleur aux membres
Loin de se contenter de simplement offrir des loisirs aux personnes de 50 ans et plus, Julie Deslauriers a approché le Dr Bherer, il y a plusieurs mois, quand elle a su qu’il réalisait une étude dans le but d’améliorer les capacités cognitives des aînés. C’est ainsi que près d’une cinquantaine de membres du Quartier 50+ sont devenus les sujets de recherche du chercheur.
Ce partenariat a permis au centre de briller une fois de plus à l’extérieur de la ville en se méritant le prix Coup de cœur du magazine Bel Âge qui récompensait les initiatives mises en place pour les personnes vieillissantes.
Une deuxième étude pourrait aussi avoir pour sujet des membres du centre. Celle-ci a pour but d’offrir une solution technologique à des personnes âgées en perte d’autonomie ainsi qu’à celles qui vivent les premiers symptômes de la démence. La motivation de Julie Deslauriers est simple : elle souhaite que le centre réponde le mieux possible aux besoins de sa clientèle, d’où l’importance de s’intéresser et de participer aux recherches scientifiques.
Parions que la prochaine décennie du Quartier 50+ sera elle aussi couronnées de succès et d’initiatives.
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Saint-Jérôme