Rencontré à Saint-Jérôme le 14 août à la suite d’une visite à la Chambre de commerce, le ton était clair : « Les PME sont la colonne vertébrale de notre économie. Le gouvernement actuel les a laissées de côté au profit des multinationales », a-t-il affirmé d’un ton posé, mais ferme.
Sa tournée, entamée partout au Québec, vise à bâtir une plateforme électorale enracinée dans la réalité des régions. « Les gens veulent être écoutés. Ils veulent un dialogue vrai, pas une ligne de com. Ce qu’on entend, c’est un besoin criant de simplification administrative et d’un État plus agile. »
Interrogé sur les récents succès électoraux de son parti — notamment à Jean-Talon et Arthabaska —, Paradis ne se laisse pas griser par les chiffres : « Les sondages ne dictent pas notre travail. Ce qui compte, c’est la rigueur, la transparence et l’intelligence des propositions. »
Selon lui, les messages envoyés à la CAQ par les électeurs sont limpides : ils veulent des services à la hauteur de ce qu’ils paient, pas des promesses électoralistes. Le troisième lien? « C’est exactement ce que les Québécois ne veulent plus : du gaspillage et une vision à court terme », tranche-t-il.
Et le PQ, perçu comme un vieux parti? Paradis s’esclaffe. « Ce sont les 18-34 ans qui portent notre projet. Il y a une énergie incroyable, des idées, de l’enthousiasme. On le sent partout, dans nos assemblées, dans la rue, sur le terrain. »
MOTS-CLÉS
Saint-Jérôme
Pascal Paradis
PME