logo journal infos-laurentides
icon journal
Maher contre DGEQ: le procès débutera le 25 mai

Le maire Stéphane Maher devra revenir en cour le 25 mai prochain pour l’ouverture de son procès qui l’oppose au DGEQ.

Photo Mychel Lapointe

Maher contre DGEQ: le procès débutera le 25 mai

Publié le 30/01/2020

Le maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, subira un procès pour les deux accusations portées au printemps dernier par le Directeur général des élections (DGEQ) dans la cause impliquant les anciens conseillers André Marion et Mario Fauteux.
Mercredi dernier, au palais de justice de Saint-Jérôme, le juge Louis Duguay a rejeté la demande (présentée en décembre dernier par Me Robert Brunet, l’avocat de M. Maher) visant la cassation des deux accusations.
Le procès débutera le 25 mai prochain et on prévoit qu’il s’échelonnera sur cinq jours.
DGEQ
Au moment de rendre son verdict, le juge Duguay a réfuté les arguments de la défense voulant que la couverture médiatique du dossier empêche M. Maher d’avoir un procès juste.
M. Duguay rejette aussi les arguments invoqués par Me Brunet (en décembre dernier) quant à un certain «laxisme» du DGEQ face aux agissements de MM. Marion et Fauteux. Le juge disant considérer que rien ne démontre «quelque assouvissement du DGEQ» et que ce dernier «a agi en conformité avec son mandat».
Des témoins
Après avoir avancé ses dates de disponibilité pour l’ouverture du procès, le juge a envoyé les avocats des deux parties s’entendre sur la question.
C’est finalement le 25 mai (la date la plus éloignée avancée par le juge Duguay) qui a été retenu.
On sait déjà que la poursuite appellera comme témoins (outre MM. Marion et Fauteux) les conseillers Gilles Robert et Benoît Beaulieu, un fonctionnaire municipal, et possiblement un ou d’autres membres du conseil municipal de Saint-Jérôme.
Me Robert Brunet a jusqu’au 24 février prochain pour contester (par écrit) la recevabilité d’un enregistrement fait par Mario Fauteux à l’automne 2017 et dont de larges extraits ont été diffusés dans les médias nationaux.
Lasalle
Par ailleurs, se disant «satisfaite» de la décision du juge Duguay (prononcée le 22 mai), la conseillère Nathalie Lasalle est revenue à la charge la semaine dernière pour demander «au maire de bien vouloir mettre son salaire en suspens, jusqu’au moment du procès».
«Il n’a rien à craindre, car il le mentionnait lui-même au printemps 2018 que des plaintes de cette nature, le DGEQ en avait treize à la douzaine et qu’il avait hâte de faire connaître sa vraie vérité des faits, se proclamant innocent. Selon moi, en deux ans, il aurait eu amplement le temps de la donner», ajoute Mme Lasalle.