Plus d’un millier de personnes ont participé, vendredi dernier dans les rues de Saint-Jérôme, à la Marche mondiale pour le climat.
Des gens de toute provenance et de tous âges ont manifesté paisiblement pour que les autorités de différents niveaux gouvernementaux prennent très au sérieux l’urgence climatique et posent les gestes en conséquence.
Préoccupation citoyenne sans équivoque
Pour un, le maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, évalue que l’occasion est belle pour que les partis politiques et les candidats dans le comté de Rivière-du-Nord prennent position dans le dossier et «s’engagent à aider la Municipalité et ses partenaires locaux à mettre en œuvre des moyens concrets pour contrer les conséquences qu’entraînent les changements climatiques».
«La situation est urgente et la préoccupation citoyenne est sans équivoque. Les acteurs politiques ont le devoir de s’unir, d’agir sans tarder et de répondre aux attentes des gens qu’ils représentent […] Les corvées de nettoyage menées récemment prouvent que le cours d’eau (rivière du Nord), principale source d’eau potable de la ville, est négligé et que sa protection doit absolument s’inscrire dans une série d’actions plus concertées. Ainsi, je demande au prochain député de déployer le maximum de ressources pour la protection de cette richesse naturelle», de dire le maire.
«Bel et bien réelle»
Alors que du côté de la CSN-Laurentides, le défi est on ne peut plus clair.
«La crise climatique est bel et bien réelle et elle est à notre porte. L’organisation de travail dans plusieurs secteurs est déjà en mutation. Les travailleuses et les travailleurs sont les mieux placés pour aider à préparer la transition écologique et énergétique, et nous sommes fiers d’ajouter notre voix à celles des jeunes et des moins jeunes qui se mobilisent pour le climat», exprime Chantal Maillé, présidente du Conseil central des Laurentides.
Marche à Saint-Jérôme: «La crise climatique est à notre porte» -Chantal Maillé
Publié le 01/10/2019
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