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Ouverture officielle de la friperie Capteurs de Rêves

Photo Marie Pier Lafleur –
Geneviève Bacon, vice-présidente du conseil d’administration et Marilyn Nadon, fondatrice de Capteur de Rêves.

Ouverture officielle de la friperie Capteurs de Rêves

Publié le 04/10/2024

L’organisme à but non lucratif (OBNL) Capteurs de Rêves, dont la mission est de permettre la réalisation des rêves des gens, a déniché un local pour accueillir le public et vendre des articles de sa friperie, qui constitue son principal mode de financement. L’ouverture officielle a eu lieu le 28 septembre.

La friperie

La friperie virtuelle et la boutique physique sont deux entités distinctes. Les articles vendus en ligne sur la page Facebook Friperie Capteurs de Rêves ne se retrouvent pas en boutique, et vice versa. La boutique est située au 2412 boulevard Curé-Labelle, à Prévost, dans le même édifice que Physio Masso.

Capteurs de Rêves s’adresse à tout le monde. N’importe qui peut déposer un rêve, soit directement sur la page Facebook éponyme, soit en contactant l’organisme. « Nous essayons de toucher à tous les types de souhaits, toujours dans le but de répandre du bonheur », explique Mme Nadon.

L’objectif

Marilyn Nadon, l’entrepreneure à l’origine du projet précise que l’objectif de Capteurs de Rêves n’est pas de fournir des objets tendance comme une console de jeux, mais plutôt d’aider à réaliser des rêves qui apportent un véritable accomplissement personnel. 

Naissance du projet

Marilyn a démarré ce projet en 2017, après avoir lu le livre Le Safari de la vie de John P. Strelecky, elle s’est posée la question : « Qu’est-ce qui me rendrait plus heureuse dans la vie ? ». Sa réponse était simple : réaliser les rêves des gens et les voir heureux. C’est ainsi que Capteurs de Rêves est né.

L’entrepreneure se dit choyée dans la vie : elle est heureuse, a deux belles filles, un conjoint qu’elle adore, et un bon travail. Elle ressentait le besoin de redonner aux autres, tout comme Geneviève Bacon, vice-présidente du conseil d’administration et bénévole dévouée, qui affirme avoir trouvé un beau côté humain à sa vie en rejoignant l’équipe.

« Pour moi, c’est une drogue. Depuis que nous avons commencé, je ne peux plus m’arrêter. Nous réalisons au moins un rêve par semaine, et la friperie nous permet de financer ces rêves », explique-t-elle.

Financement

Pour réaliser des rêves, il faut des fonds. Tout a commencé avec des ventes de garage, puis la friperie a été lancée sur les réseaux sociaux avant de trouver pignon sur rue. Afin de financer ce local, une page Patreon a été créée il y a quelques mois. Les abonnés contribuent à raison de 5,75 $ par mois, ce qui leur donne accès à des avantages exclusifs. 

Cette plateforme permet de financer le local, tandis que 100 % des ventes de la friperie sont dédiées à la réalisation des rêves. En plus de ces ressources, certains commerçants locaux se joignent à la cause pour aider à la réalisation des rêves.

De belles histoires

Un jeune garçon rêvait d’avoir un vélo neuf. Sa mère a soumis ce souhait, mentionnant que son fils avait un vieux vélo. Capteurs de Rêves lui a offert un nouveau vélo et un casque. La mère a témoigné que ce geste avait changé la vie de son fils, qui a pris confiance en lui et gagné en estime de soi.

Dans un autre cas, une mère en phase terminale, ayant six enfants dont un bébé de six mois, souhaitait passer du temps dans un chalet avec eux avant son départ. L’organisme a loué un chalet et y a envoyé la famille en limousine. Des commerçants se sont joints à l’initiative pour offrir les repas et un photographe a été dépêché sur place pour capturer ces moments. La mère est décédée quelques mois plus tard.

À ce jour, plus de 300 rêves ont été réalisés, toujours dans le but de semer du bonheur dans la vie des gens.