En janvier dernier, leJournal Infos Laurentides vous annonçait en exclusivité que la Ville de Saint-Jérôme était intéressée à faire l’acquisition du parc régional de la Rivière-du-Nord, pour ensuite offrir l’accès gratuit aux résidents jérômiens.
Il n’y a eu que peu de développements, depuis, pour la première partie de l’énoncé.
Par contre, mardi dernier en assemblée extraordinaire, les élus jérômiens sont revenus à la charge concernant la deuxième hypothèse.
En effet, les édiles ont résolu à la majorité (les conseillères Nathalie Lasalle et Johanne Dicaire ont voté contre) à l’effet que «nous recommandons de demander à la Régie du parc régional de la Rivière-du-Nord d&#8217;accepter qu&#8217;une entente soit conclue entre la Régie du parc régional de la Rivière-du-Nord et la Ville de Saint-Jérôme afin de permettre aux citoyens d&#8217;avoir accès au site sans s&#8217;acquitter des tarifs».
Au moment de voter (par webdiffusion, puisque la séance se tenait à huit clos) à tour de rôle quelques conseillers ont exprimé qu’ils étaient heureux de pouvoir offrir cette opportunité aux citoyens de leur quartier respectif.
Au cœur de l’entente proposéeà la Régie du parc régional de la Rivière-du-Nord (l’infrastructure est la propriété des cinq municipalités composantes de la MRC de la Rivière-du-Nord), la Ville de Saint-Jérôme offre une contrepartie de 175 000 $, advenant que la régie accepte l’entente.
Tarifs   
Actuellement, une passe journalière pour un résidant de la MRC de la Rivière-du-Nord nécessite un déboursé de 5 $ pour un adulte et 2 $ pour un enfant (0-17 ans) alors que les non-résidents paient 10 $ (adulte) et 5 $ (enfant).
Un résidant peut se procurer une passe saisonnière pour 30 $ (été ou hiver) ou annuelle à 40 $ (les 65 ans et plus profitent de la passe saisonnière ou annuelle pour 5 $ de moins dans les deux cas). Ça passe à 55 $ (saisonnière) ou 70 $ (annuelle) pour les non-résidents.
Séance spéciale
La démarche étant entérinée par le conseil municipal, le maire Stéphane Maher répondait au Journal(par texto) qu’il entendait transmettre la résolution à Louise Gallant (présidente de la Régie du parc régional de la Rivière-du-Nord et mairesse de Sainte-Sophie) lui demandant de tenir une séance spéciale sur le sujet «en début juillet».
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«Je suis très, très inquiet. Il est clair qu’avec les changements climatiques, les choses ne peuvent qu’empirer (…) L’eau potable pour une ville, c’est comme le sang dans nos veines. La situation est au moins aussi grave que la COVID-19 en tant que crise sanitaire» disait Benoît Beaulieu, mardi soir dernier.
Le conseiller profitait de la tenue (à huit clos, mais transmise sur le Web) d’une séance extraordinaire du conseil municipal de Saint-Jérôme pour exprimer son inquiétude face au bas niveau de la rivière du Nord, mais encore plus concernant l’alimentation en eau potable dans l’étendue de la ville où on interdisait (au moins jusqu’à vendredi, à quelques heures du départ du Journal pour les presses) l’arrosage des terrains.
Une troisième prise  
Plus concrètement, le conseiller Beaulieu plaide pour une troisième prise d’eau dans la rivière du Nord pour se protéger d’une éventuelle pénurie.
«Il y a six ans, quand une des deux prises d’eau avait brisé, à l’usine on était en catastrophe. La meilleure façon de faire, c’est avec trois prises d’eau. Originalement, on avait prévu trois prises d’eau» notait-il.
M.Beaulieu rajoutait plus tard qu’«une troisième prise d’eau était prévue, mais on ne l’a pas faite. Aujourd’hui, on a une prise (on aura compris qu’il parlait de baseball) contre nous».
(À cet égard, Yvan Patenaude dira que le projet est inscrit au Programme triennal d’immobilisations et que «des équipes travaillent là-dessus»).
Rencontre d’urgence
Et le conseiller de reprendre:
«Une catastrophe, ça arrive toujours dans des situations où on s’en attend le moins. On est pris et on ne peut pas rien faire».
Ne souhaitant pas se rendre là, Benoît Beaulieu dira qu’«on se doit d’avoir des solutions. En tant qu’élu, on se doit d’agir. (À l’intention du maire Stéphane Maher) je vous demande d’avoir une réunion d’urgence avec l’ensemble des élus pour qu’on puisse regarder la situation et (s’adressant aux hauts fonctionnaires jérômiens) écouter vos recommandations. (On disait que) la consommation d’eau avait diminué et qu’on en avait pour 20 ans. (Personnellement) je n’y crois pas».
Changements climatiques
La demande a reçu un accueil favorable du côté du maire Stéphane Maher qui s’est engagé à tenir une telle rencontre.
Le premier magistrat disant d’ailleurs, à cette occasion, qu’ «on gère une grande sécheresse un 23 juin. Les changements climatiques (sont réels). On a de grands enjeux devant nous».
Rolland
D’ailleurs, la conseillère Nathalie Lasalle a souligné (mardi soir) qu’elle avait eu des informations à l’effet qu’à la (compagnie) Rolland on serait inquiet du bas niveau de la rivière du Nord et qu’on pense à la possibilité d’ &#8220;arrêter la production&#8221;.
Il faut savoir que l’eau puisée dans la rivière est indispensable dans la fabrication du papier.
Le Journal Infos Laurentidesa tenté de se faire valider l’information par les dirigeants de la compagnie. Notre démarche était resté sans réponse au moment d’aller sous presse.
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L’eau potable pour une ville: «Comme le sang dans nos veines» -Benoit Beaulieu

Sylvain Brousseau, professeur et directeur du module en sciences infirmières au campus de Saint-Jérôme   de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) a été élu récemment président désigné pour la période de 2020 à 2022 et président pour le mandat de 2022 à 2024 de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada.
Deuxième francophone
En 2022, Sylvain Brousseau sera le deuxième francophone du Québec et le 50eprésident de l’histoire de cette association canadienne.
Beaucoup de défis l’attendent, dont l’accueil du plus grand Congrès du Conseil international des infirmières (CII) qui se tiendra à Montréal en 2023 durant sa présidence.
« Il s’agit d’une grande reconnaissance de la part de mes pairs à l’échelle canadienne. J’ai eu droit à un vote de confiance », exprime M.Brousseau qui a également reçu un bel appui de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et de l’Association québécoise des infirmières et infirmiers ainsi que de l’Association canadienne des écoles de sciences infirmières.
En poste
Au cours de ce mandat, Sylvain Brousseau restera en poste à l’UQO, s’impliquera dans cette association et contribuera à rendre des services à la collectivité. Son mandat de directeur du module se terminera en avril 2021 et ces mandats évolueront au cours des prochaines années.
Rappelons également sa mise en nomination pour un Prix Florence 2020 qui permet de mettre en valeur l’engagement et l’expertise de professionnels remarquables en sciences infirmières.
Fiche éloquente
Sylvain Brousseau a commencé sa carrière en tant que préposé aux bénéficiaires pour ensuite devenir infirmier en 1993 alors qu’il a travaillé dans divers secteurs de la médecine et de la chirurgie, en santé communautaire, en gestion des soins infirmiers et à titre de conseiller en prévention et contrôle des infections.
M.Brousseau cumule plus de 33 ans d’expérience dans le réseau de la santé. Il est reconnu pour son engagement notamment en tant qu’administrateur bénévole au conseil d’administration de l’Ordre régional des infirmières et infirmiers des Laurentides et Lanaudière, de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec et à la Commission régionale infirmière des Laurentides. En tant que professeur, il siège à l’assemblée des gouverneurs de l’Université du Québec.
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Parc régional de la Rivière-du-Nord: Saint-Jérôme demande la gratuité pour ses résidents