Officiellement, le discours reste le même&nbsp;: « Il y aura une annonce au moment opportun.»



Pour ce qui pourrait être son troisième mandat, Paul Germain semble vouloir se concentrer sur l’accroissement de la richesse à Prévost.



« Nous avons beaucoup accompli en matière de transition écologique, et cela restera dans notre ADN. Mais l’enjeu central de la prochaine campagne sera la richesse, au sens large du terme&nbsp;: richesse foncière, bien sûr, mais aussi amélioration de la qualité de vie. Je veux en finir avec l’image de ville-dortoir. Prévost ne sera plus seulement un lieu où l’on dort, même si cet aspect existera toujours », explique-t-il.



Un des piliers de cette vision repose sur un nouveau plan d’urbanisme fondé sur des principes de développement durable. Ce projet doit garantir à la ville des revenus fonciers suffisants pour faire face aux défis à venir.



« Nos infrastructures routières et nos réseaux d’aqueduc vieillissent, et avec 14 000&nbsp;habitants, il sera difficile de financer leur mise à niveau sans une croissance intelligente », souligne M.&nbsp;Germain.



Selon lui, cette transformation nécessitera certains compromis&nbsp;: « Certains aimeraient que Prévost reste figée dans le temps, mais si nous voulons éviter une explosion des taxes, il faudra évoluer. Nous nous orientons vers des constructions réfléchies&nbsp;: des immeubles avec toits en pente, des stationnements souterrains pour réduire l’empreinte au sol, une gestion optimisée des eaux de pluie et l’enfouissement des fils dans certains projets. L’objectif est de donner une vraie signature à Prévost », insiste-t-il.



<h2>Des projets structurants</h2>



L’une des grandes avancées pour Prévost sera <a href="https://journalinfoslaurentides.com/actualites/prevost-aura-une-nouvelle-ecole-secondaire" target="_blank" rel="noreferrer noopener">la construction d’une école secondaire</a>, un projet que Paul Germain porte depuis longtemps et dont les travaux doivent débuter ce printemps. En plus des installations scolaires, l’établissement comprendra une salle multifonctionnelle de 350 places, qui offrira enfin un espace adapté aux événements communautaires.



« Jusqu’à présent, certaines activités devaient être déplacées à Saint-Jérôme, faute de salles adéquates », rappelle le maire.



Autre projet majeur&nbsp;: la nouvelle bibliothèque municipale, dont l’appel d’offres est prévu pour le début de l’été, avec une première pelletée de terre espérée en août.



« Prévost possède l’une des bibliothèques les plus fréquentées du Québec, proportionnellement à sa population, mais elle ne répond actuellement qu’à 20&nbsp;% des normes d’espace. Ce nouvel édifice comprendra aussi des salles de réunion, en raison de la disparition du centre communautaire il y a un an. Un espace servira également de centre de mesures d’urgence, en cas de panne prolongée ou d’intempéries majeures », explique-t-il.



Par ailleurs, un projet privé de centre sportif pourrait voir le jour cette année, bien que son développement dépende du promoteur.



« Nous verrons à quelle vitesse la collaboration entre la municipalité et l’investisseur permettra d’avancer. Ce qui est certain, c’est que de belles choses s’en viennent pour Prévost », conclut Paul Germain.

Résident de la ville depuis huit ans, il souhaite, dit-il, « sincèrement apporter du mieux pour la ville » et « insuffler un vent de fraîcheur pour les citoyens ». Son équipe est presque complète, mais il garde une porte ouverte à de nouveaux candidats qui partagent sa vision et sont prêts à se remettre en question dans le respect.



« Mon choix de briguer la mairie de Prévost a été une belle et longue réflexion. Ce n’est pas un coup de tête, c’est le fruit d’environ dix mois de réflexion. J’en ai aussi beaucoup discuté avec ma conjointe, parce qu’un engagement politique, ce n’est pas juste toi qui t’investis, c’est toute ta famille », confie-t-il.



Ancien résident de Saint-Eustache, M.&nbsp;Toupin s’était présenté comme conseiller à l’âge de 21&nbsp;ans, trois mois avant l’élection. Il n’avait pas été élu. Avec le recul, il affirme être content de ce résultat. « Je réalise que je n’étais pas prêt. Aujourd’hui, j’ai appris, je me suis outillé, entouré de bonnes personnes, et j’ai bâti une équipe forte. » Selon lui, le palier municipal est celui de la proximité avec les citoyens, ce qui rend la politique municipale particulièrement motivante.



<h2>Priorités et vision</h2>



Le parti Rassemblement Prévostois a été fondé sur des valeurs de loyauté, de persévérance, de famille et de bien commun. Pour Nicolas Toupin, il est essentiel de remettre les citoyens au cœur des décisions municipales. Il souhaite instaurer des consultations publiques régulières et des mécanismes participatifs, pour que les voix citoyennes pèsent réellement dans l’élaboration des projets. « Il faut être accessible le plus facilement possible pour les citoyens », insiste-t-il.



Le parti propose aussi de réduire la dépendance de la Ville aux contrats externes, en favorisant les fournisseurs locaux et les initiatives municipales. « Cela permettra de renforcer notre économie locale tout en assurant un meilleur contrôle de la qualité des services », explique M.&nbsp;Toupin. L’idée est de miser sur une gestion municipale plus autonome, plus durable, et moins coûteuse à long terme.



<h2>Infrastructures et parcs</h2>



La mise à niveau des routes, des réseaux d’égouts et des infrastructures municipales figure aussi au programme. Le parti veut adopter une approche proactive pour éviter les réparations majeures coûteuses. Une gestion intelligente des ressources, dit-il, passe aussi par les petites interventions. « Si quelqu’un me demande de remplacer un panier de basketball brisé, je n’attendrai pas trois ans pour le faire. On n’a pas besoin de refaire tout le parc, mais réparer le panier, c’est peu coûteux, et ça permet aux jeunes de bouger. »



L’amélioration des parcs et des espaces verts fait également partie des engagements. Le parti souhaite moderniser les installations, en ajouter de nouvelles selon les besoins des familles, et préserver les milieux naturels avec des initiatives écologiques.



<h2>Famille, loisirs et économie locale</h2>



Les activités sportives, culturelles et récréatives devraient, selon M.&nbsp;Toupin, être plus abordables. Prévost doit être, dit-il, « un endroit où les familles peuvent s’épanouir sans contraintes financières ». Cela passe par des infrastructures adaptées, du soutien aux organismes culturels et sportifs, et des projets qui renforcent le tissu communautaire.



Sur le plan économique, Rassemblement Prévostois veut soutenir les initiatives locales, encourager l’entrepreneuriat, créer des emplois durables et assurer une planification rigoureuse des finances publiques. « On veut une gestion saine et intelligente. Chaque dollar dépensé doit servir efficacement à améliorer la qualité de vie des citoyens », affirme le candidat.



Le lancement de la campagne officielle de Rassemblement Prévostois est prévu pour le 26&nbsp;avril prochain. Le slogan du parti&nbsp;: La parole aux citoyens, l’avenir entre vos mains.

Nicolas Toupin briguera la mairie de Prévost

Dernièrement, l’entreprise a annoncé la sortie d’une nouvelle bière : la bière du 51ᵉ état, une blonde 100 % canadienne qui joue sur un clin d’œil humoristique aux relations entre le Canada et les États-Unis.



Shawbridge, qui s’est toujours démarquée par son ancrage local et la transformation de produits québécois, souhaite aussi renforcer ses échanges interprovinciaux.



Le fondateur de Shawbridge, Hugues Néron, explique que l’idée de cette bière lui est venue en entendant certains adhérer à la suggestion du président Trump de voir le Canada devenir le 51ᵉ état américain.



« Nous préférons rester maîtres de notre houblon. Sur notre canette, un castor, symbole du Canada, arbore fièrement un &#8220;NON&#8221; inscrit dans une feuille d’érable. Parce qu’à Shawbridge, on ne fait pas de politique (ou presque), on fait surtout de la bière avec des produits d’ici », mentionne-t-il.



Disponible depuis le 27 février 2025, cette bière est en vente dans plusieurs épiceries du Québec, ainsi qu’à la microbrasserie de Prévost et au Saint-Sau Pub Gourmand à Saint-Sauveur.



<h2>Une diversification née d’une nécessité</h2>



Comme plusieurs entreprises du secteur de la restauration, Shawbridge a dû se réinventer en 2020 avec l’arrivée de la crise sanitaire. La fermeture des restaurants menaçait son avenir, et l’entreprise a alors choisi de miser sur un nouveau produit : les pizzas surgelées artisanales.



Cette initiative a été déterminante pour la survie de l’entreprise. À l’époque, Hugues Néron espérait obtenir un prêt d’un million de dollars pour stabiliser ses finances après des dépassements de coûts, mais la demande lui a été refusée.



« L’idée est venue rapidement. J’ai appelé mon chef de cuisine et lui ai demandé s’il voulait revenir au travail pour développer une gamme de pizzas surgelées. Trois semaines plus tard, elles étaient en marché », raconte-t-il.



Grâce au soutien d’une vingtaine d’épiceries locales, ce projet a permis de relancer une partie des activités et de maintenir plusieurs emplois. Aujourd’hui, les pizzas surgelées représentent près de 30 % des ventes de Shawbridge, une proportion qui témoigne de l’impact de cette diversification.



<h2>Un investissement majeur pour 2025</h2>



L’entreprise poursuit son développement avec un projet d’agrandissementet l’ouverture d’un nouvel entrepôt de distribution, qui devrait être opérationnel d’ici quelques semaines.



Un investissement de 2,5 millions de dollars, prévu pour mai 2025, permettra notamment :



&#8211; Une augmentation de la production de bières et limonades à 7 000 hectolitres par an. &#8211; Une hausse de la production de pizzas surgelées artisanales, qui atteindra 750 000 unités par an. &#8211; Une amélioration de la production de charcuteries artisanales, grâce à une emballeuse automatisée.



« Nous devons être prêts à répondre à la demande et à affronter la concurrence des grandes industries », explique M. Néron.



Avec ces nouvelles infrastructures, Shawbridge souhaite mieux structurer sa production et sa distribution, tout en restant fidèle à son engagement envers les produits locaux et les circuits courts.



<h2>Un équilibre entre ancrage local et expansion</h2>



Shawbridge continue d’évoluer sans perdre de vue ses racines. La microbrasserie met toujours l’accent sur la qualité de ses produits et la collaboration avec des producteurs locaux, tout en cherchant à s’ouvrir à de nouveaux marchés.



« L’innovation fait partie de notre ADN, mais toujours avec l’idée de rester proches de nos valeurs et de la communauté qui nous soutient depuis le début », conclut Hugues Néron.

Paul Germain a un plan pour l’avenir de Prévost

Des projets structurants