Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides s’est rendu en Afrique du Nord pour prendre part à une mission de recrutement international en Tunisie, du 26 avril au 4 mai dernier.



Lors de cette mission, menée par Recrutement Santé Québec (RSQ), le CISSS était représenté par une conseillère du Service attraction et recrutement. Près de 90 candidats y ont été rencontrés afin de postuler pour des postes de préposés aux bénéficiaires disponibles dans la région.&nbsp;



La suite du processus, incluant notamment les démarches pour s’établir au Québec, se poursuivra maintenant afin d’aboutir dans un délai pouvant aller jusqu’à près de 12 mois.



Quelques chiffres



La pénurie de main-d’œuvre fait rage partout au pays, particulièrement dans le secteur de la santé, depuis quelques années. Pour pallier cette situation, il commence à être une pratique courante pour des organismes et entreprises d’ici de faire appel aux travailleurs internationaux.



En 2022-2023, le bureau de recrutement international du CISSS des Laurentides a réalisé pas moins de 216 entrevues avec des candidats provenant de l’extérieur du pays. De ceux-ci, 145 ont été embauchés, « dont plusieurs infirmières » telles que le précise la direction générale de l’organisme des Laurentides.



Pourquoi ici?



Dans les semaines à venir, Infos Laurentides tâchera à s’entretenir de manière plus approfondie avec le bureau de recrutement en question, mais aussi avec certains de ces travailleurs de la santé ayant choisi les Saint-Jérôme et Laurentides comme nouvelle terre d’accueil.

La population du troisième âge est très importante à Saint-Jérôme. Le maire, Marc Bourcier, en est particulièrement conscient. « J’ai 65 ans, même si je suis maire et que j’ai beaucoup de travail, je n’oublie pas qu’il y a des gens comme moi qui veulent vivre, être actifs, aller dehors et socialiser, affirme-t-il. Il faut rendre ça disponible pour toutes les personnes aînées de Saint-Jérôme. »



La certification délivrée par le Secrétariat aux aînés a été obtenue par la Ville en 2015. Elle a été renouvelée en 2022. Pendant toutes ces années, 100 actions concrètes établies dans neuf champs de compétences ont été mises en place. Ces neuf champs favorisant le vieillissement actif dans les municipalités sont les espaces extérieurs et bâtiments, l&#8217;habitat et le milieu de vie, le transport et la mobilité, la participation sociale, les loisirs, le respect et l’inclusion sociale, la communication et l’information, la santé, les services sociaux et saines habitudes de vie ainsi que la sécurité.



<h2>Des actions concrètes</h2>



Parmi les actions mises en place, on peut noter plusieurs projets qui touchent la sécurité et le soutien aux personnes aînées. L’un des plus gros succès du dernier plan est la création du Salon des aînés en 2017, qui a accueilli de nombreux visiteurs de partout sur la Rive-Nord.



Des mesures ont aussi été prises pour faire en sorte de rassurer les citoyens du troisième âge, notamment face aux enjeux de l’itinérance, comme le projet de La HUTTE, un centre d’hébergement d’urgence pour les itinérants, et une présence policière au sein du centre-ville qui rassure les citoyens en venant en aide aux sans-abris.



Il y a aussi le prolongement des pistes cyclables et des sentiers pour rendre les promenades en ville plus agréables. « Les gens ont besoin de marcher, précise Marc Bourcier. Les aînés qui sont en forme ne vont pas à l’hôpital et ils sont heureux. » Il est notamment prévu de transformer un ancien dépotoir dans les alentours de l’École Polyvalente de Saint-Jérôme en un nouveau parc.



Le maire souhaite renouveler de nouveau la certification MADA de la Ville. «On va probablement réfléchir à l’après 2026. Dans beaucoup de dossiers, il faut penser au-delà de notre mandat. On doit aller plus loin que nous-mêmes. »







David Simard-Jean

Municipalité amie des aînés: Saint-Jérôme poursuit son plan d’action 2022-2026

De ce nombre, on compte neuf représentants du Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord. 



Sept élèves du Centre d&#8217;études professionnelles Saint-Jérôme prennent part aux compétitions: Mélodie D&#8217;Almédia (dessin industriel), Anthony Minotti (mécanique automobile), Marc-Antony Lagacé et Gabrielle Leclerc (peinture automobile), Léanne Dulude (secrétariat), Shaïtan Laporte (soudage), Cédric-Emmanuel Gauthier (vente-conseil). 



Érica Patenaude du Centre Performance Plus (assistance, soins infirmiers) et Jérémie St-Jean du Centre de formation du transport routier Saint-Jérôme (mécanique de véhicules lourds) sont aussi parmi les finalistes de la région.



<h2>Des régions aux Olympiades québécoises : positionner les métiers spécialisés</h2>



Le processus des Olympiades débute en région lors des Olympiades locales et régionales. Au Centre de foires, ce sont 12 délégations régionales regroupant 44 centres de services scolaires et commissions scolaires et 14 établissements collégiaux qui présentent leurs meilleurs espoirs et modèles de réussite.



Les épreuves sont préparées par des experts et supervisées par 300 juges issus de l’industrie. 



Dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre, l&#8217;événement permet également de promouvoir des programmes de formation et de faire des compétiteurs aux Olympiades des ambassadeurs de leurs métiers.

Pénurie de main-d’œuvre : le CISSS des Laurentides a de nouveau recours à l’international