Quatrième au moment d’un classement préliminaire à la mi-mai, le boulevard du Grand-Héron, à Saint-Jérôme, a glissé (dans le sens positif du terme, cette fois; mais quand même…) au cinquième parmi les dix pires routes du Québec, au terme d’un sondage de CAA-Québec pour lequel on a compilé pas moins de 21 000 votes.
Pour la deuxième année consécutive, c’est le boulevard Gouin, à Montréal, qui remporte la palme (!), suivi de la montée du Bois-Franc, à Saint-Adolphe-D’Howard, le chemin Craig, à Lévis, et la rue Newton, à Boucherville.
Des travaux 
Il y a, par contre, un bon Dieu pour les automobilistes qui empruntent régulièrement le boulevard du Grand-Héron, puisque les autorités de la Ville de Saint-Jérôme ont mené des travaux sur cette artère achalandée, au cours des deux dernières semaines, entre les rues Maher et Côté, ainsi que l’intersection des Îles-Grand-Héron.
Il restait, par contre, jeudi dernier, une section où le pavage n’avait pas été refait, non loin de la limite avec la Ville de Mirabel (vers l’ouest).
 
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«Tout porte à croire pour lui que, nous, en tant que femmes, nous sommes incapables de réfléchir par nous-mêmes et mettre nos réflexions sur papier. Quelle attitude révoltante et incroyablement méprisante à notre égard. Par cette simple question, Benoît Beaulieu a révélé quel homme il est réellement, un homme d’une autre époque, celle où les femmes devaient se taire et n’avoir aucune prise de position», commentent Nathalie Lasalle et Johanne Dicaire, dans une communication acheminée par courriel à nos bureaux.
De toute évidence, les deux conseillères indépendantes de Saint-Jérôme n’ont pas apprécié que leur collègue Benoît Beaulieu leur demande, en assemblée publique, le 18 juin dernier, «Qui écrit vos textes?».
Mmes Lasalle et Dicaire venaient, tour à tour, de demander que le maire Stéphane Maher soit suspendu, le temps que soit faite la lumière sur les accusations du Directeur général des élections (DGEQ).
Citoyens
Elles en ont également concernant les commentaires de M. Beaulieu relativement aux gens présents à l’assemblée du 21 mai dernier, au cours de laquelle on a demandé la démission du maire Maher.
«Pour le conseiller Benoît Beaulieu, les deux cents citoyens présents dans la salle du conseil n’étaient pas vraiment importants puisqu’à son avis, ils ne sont pas représentatifs de la population jérômienne», notent les deux conseillères.
Si bien que, quant à elles, «les Jérômiens ne doivent plus tolérer que Stéphane Maher, Benoît Beaulieu, ainsi que tous les autres conseillers municipaux de son équipe qui les protègent, se fichent d’eux. Ça n’a plus de sens, c’est rendu qu’ils ne se cachent même plus pour mépriser la population de Saint-Jérôme».
Démissions
Ainsi, concluent les conseillères Lasalle et Dicaire, «contrairement à ce qu’affirme Benoît Beaulieu, toutes les Jérômiennes et les Jérômiens ont leur importance dans notre ville et que, contrairement à ce que peuvent croire le maire Stéphane Maher et son bras droit, nous, en tant que femmes, pouvons pleinement assumer les fonctions pour lesquelles nous avons été élues. Nous exigeons leurs démissions sur-le-champ!».

Saint-Jérôme: Les conseillères Lasalle et Dicaire rabrouent Benoît Beaulieu

Le Service des enquêtes sur la contrebande de la Sûreté du Québec a mené une opération en lien avec la production de cannabis, le 27 juin, sur le chemin de l’Achigan Ouest, à Sainte-Sophie, dans les Laurentides.
Les policiers ont réalisé une perquisition, en plus de procéder à l’arrestation de deux individus, soit un homme et une femme âgés de 53 et 27 ans. L’endroit visé était autorisé à produire du cannabis à des fins médicales, mais était en contravention avec des articles du règlement sur le cannabis. Les personnes arrêtées pourraient faire face à des accusations en vertu de la Loi sur le Cannabis.
Lors de la perquisition, les policiers ont saisi plus de 140 plants de cannabis, un peu plus de 16 Kg de cannabis en feuille ainsi que des équipements servant à la production du cannabis. L’opération a mobilisé des policiers du Service des enquêtes sur la contrebande et des policiers de la MRC Rivière-du-Nord.
Le Service des enquêtes sur la contrebande, via le programme ACCES-Cannabis, a pour mission de diminuer l’accessibilité du cannabis illicite sur le marché québécois, notamment chez les jeunes et à diminuer la concurrence déloyale des producteurs et trafiquants illégaux par rapport à la SQDC.
La Sûreté du Québec rappelle que toute information sur la contrebande de cannabis peut être communiquée en tout temps et de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle au 1 800 659-4264.
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Pires routes du Québec: Grand Héron termine cinquième