Lors de cette soirée, près de 200 personnes étaient présentes pour soutenir le parti ainsi que son candidat Martin Pigeon, qui briguera la mairie de Saint-Jérôme sous la bannière Avenir Saint-Jérôme.



Dominic Boyer, conseiller municipal et membre du parti, a pris la parole pour parler de son collègue et ami, le décrivant comme une personne qui a su démontrer, au cours des trois dernières années, un leadership rassembleur pour s’assurer que tout fonctionne bien. « C’est un homme un peu blagueur, capable d’être sérieux quand c’est le temps, et surtout qui ne tourne pas les coins ronds. Ça fait trois ans que l’équipe d’Avenir Saint-Jérôme travaille avec lui, et le bien-être des citoyens est toujours au centre de ses préoccupations », dit-il.



« Mes collègues et moi sommes très contents de savoir que M. Pigeon a décidé de prendre les rênes du parti et fiers qu’il nous représente comme prochain maire sous la bannière Avenir Saint-Jérôme », a ajouté Dominic Boyer, conseiller municipal.



<h2>Qui est Martin Pigeon ?</h2>



Martin Pigeon est enseignant depuis 30 ans, il a été conseiller durant huit ans sous l’ère Gascon et, maintenant, il siège comme président de la commission du développement économique et aussi à la commission des finances. Lors des prochaines élections, il aura 12 ans d’expérience en politique municipale. « Je m’engage à donner tout ce que j’ai. Je m’engage à faire de la politique de proximité, à être présent et disponible pour vous tous, qui que vous soyez », déclare-t-il.



<h2>Pourquoi briguer la mairie ?</h2>



Le candidat a dit à sa conjointe : « Je sais comment faire de la politique, je sais où ça va me mener. D’année en année, ça s’est intensifié. Je la prends, la place, je la veux, la place. Pas par prétention, je la prends parce que j’aime ma ville, j’suis un p’tit gars d’ici. J’ai la volonté de vouloir changer les choses. » C’est pour ces raisons que Martin Pigeon veut devenir le prochain maire de la ville de Saint-Jérôme.

Après une rencontre avec François Legault, le député de Saint-Jérôme quitte le caucus et dénonce un manque d’audace du gouvernement.



L’élu jérômien affirme avoir tout essayé, mais l’absence de résultats ne lui permet plus de se sentir à l’aise dans son rôle. Selon lui, le gouvernement fait des efforts, mais il doit en faire davantage.



Conscient que quitter un parti tout en espérant qu’il se ressaisisse et retrouve sa « flamme » peut paraître paradoxal, il souhaite avec son départ inciter le parti à se mobiliser davantage. « Si on ne fait rien de plus, on manque une occasion. Je trouve qu’on a une belle équipe, mais on n’est pas aussi mobilisés qu’on pourrait l’être », dit-il.



<h2>Une rencontre déterminante</h2>



C’est suite au congrès de la CAQ à Rimouski au début du mois de septembre, que Youri Chassin a demandé une rencontre avec le premier ministre pour discuter de renouveau. Il espérait retrouver le chef de parti audacieux qui avait marqué le premier mandat de la CAQ, et explorer avec lui des solutions non traditionnelles, plus exigeantes, afin de s&#8217;attaquer à la détérioration des services publics.



Chassin explique que, malgré sa surprise, François Legault a bien réagi. Lors de cette rencontre, le député a pu exprimer ouvertement ses frustrations et que ce n’est pas ce que M. Legault a dit qui l’a convaincu de quitter, mais plutôt ce qu’il n’a pas dit.&nbsp;



<h2>Un bon soldat?</h2>



Élu pour la première fois en 2018 sous la bannière caquiste, Youri Chassin a longtemps été pressenti comme « ministrable ». Cependant, remaniement après remaniement, ses ambitions ministérielles ne se sont jamais concrétisées. Malgré les rumeurs l’envoyant chez les conservateurs provinciaux, le député entend continuer à siéger en tant qu’indépendant et garde malgré tout espoir de voir la CAQ redevenir le parti qui l’avait séduit autrefois. « Je n’ai pas déchiré ma carte de membre de la CAQ. Je la garde, au cas où », dit-il.



Il souhaite toujours un changement, estimant que le moment est propice puisque le gouvernement est à mi-mandat. « Je peux vous dire tout de suite que j’aime être député. J’aime porter la voix de mes concitoyens, j’aime faire avancer des projets à Saint-Jérôme. C’est “le fun”. On a une communauté riche et ça, je trouve ça formidable », affirme-t-il.



Après une semaine épuisante où tout s’est passé très vite, Youri Chassin est heureux d’être de retour chez lui, à son bureau de Saint-Jérôme, et tient à rassurer ceux qui ont voté pour lui&nbsp;: « Le mandat que [les citoyens] m’ont donné est sacré. C’est là que je pense pouvoir faire une différence pour eux, et j’ai envie de le faire », conclut-il.

Les départs s’accumulent à la CAQ

Cet événement marquait la fin de la visite d’Yves-François Blanchet à Saint-Jérôme dans le cadre de sa tournée estivale. Plus tôt dans la journée, ils avaient partagé un dîner avec Marc Bourcier, le maire de Saint-Jérôme, avant de rencontrer les dirigeants de Lion Électrique.



Après un bref mot de bienvenue de la part du président du Bloc Québécois de Rivière-du-Nord, Jean-René Roy, M. Fortin a pris la parole.



«&nbsp;Je le constate depuis 2015 et c&#8217;est toujours le cas aujourd’hui, les gens de Rivière-du-Nord apprécient le travail du Bloc Québécois. Ils sont conscients que nous sommes là pour les bonnes raisons et que c&#8217;est sans compromis que nous les représentons et défendons leurs intérêts au sein du parlement fédéral. Le Bloc est le seul parti qui incarne véritablement les valeurs du Québec, et je suis très fier d’en faire partie et de représenter les gens de Rivière-du-Nord. »



Le député a également remercié les nombreux participants qui étaient venus en grand nombre, rappelant que les bloquistes sont prêts et gonflés à bloc pour la prochaine campagne.



Étaient aussi présents quelques dignitaires, dont les maires Paul Germain de Prévost et Marc Bourcier de Saint-Jérôme, ainsi que Lucie Papineau, ancienne députée de Prévost et ministre dans le cabinet de Bernard Landry, et Claude Cousineau, ancien député de Bertrand.



La soirée s&#8217;est terminée par une prise de parole d’Yves-François Blanchet, suivie d’une séance de questions-réponses entre les participants, le chef, et le député de Rivière-du-Nord.



Le chef du Bloc Québécois a déclaré : « À partir de maintenant, les rencontres militantes sont des rencontres d’organisation et je compte bien que les dizaines et dizaines de personnes qui viennent nous voir seront activement engagées dans la campagne à venir. Ça vaut plus pour le mouvement indépendantiste que tous les gros donateurs des grands partis fédéralistes. Une élection, ça se gagne, ça ne s’achète pas. »



Par ailleurs, le député de Rivière-du-Nord, Rhéal Éloi Fortin, convie les résidents de sa circonscription à participer à son épluchette de blé d&#8217;Inde annuelle. Cet événement gratuit et ouvert à tous se tiendra le 25 août à Saint-Jérôme, au Centre Lafontaine Plus, situé au 2020, rue Saint-Georges, à partir de 11h.&nbsp;



Des boissons non alcoolisées, du maïs et des hot-dogs seront disponibles sur place. Il est recommandé aux participants d&#8217;apporter leur propre chaise pliante.&nbsp;



« À chaque année, notre épluchette est un rendez-vous pour se réunir, discuter et tisser des liens avec la communauté. C’est toujours un immense plaisir pour moi de rencontrer les citoyens de Rivière-du-Nord et je compte vous y retrouver en grand nombre » a conclu le député.



Les personnes intéressées sont invitées à confirmer leur présence avant le jeudi 22 août, par courriel à Rheal.Fortin@parl.gc.ca ou par téléphone au (450) 565-0061.

Martin Pigeon briguera la mairie de Saint-Jérôme

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