L’ex-députée-ministre Lucie Papineau a décidé de reprendre du service pour le Parti québécois en acceptant de présider l’exécutif de cette formation politique dans le nouveau comté de Prévost.
« Je donne un coup de main… » raconte-t-elle au représentant d’Infos Laurentides au cours d’une conversation téléphonique, il y a une dizaine de jours.
Venant d’une personne qui n’a pas l’habitude d’y aller en touriste quand elle s’implique, croyez plutôt que sa participation sera davantage que ça.
À plus forte raison qu’elle a été, justement, députée du comté de Prévost (l’appellation a disparu après qu’on ait créé, à la faveur d’un redécoupage, le comté de Saint-Jérôme et envoyé la Ville de Prévost dans le comté de Bertrand) de 1997 à 2007.
« Juste le fait que ce soit le comté de Prévost, ça m’a fait un petit pincement au cœur… » note Mme Papineau qui dit avoir été «agréablement surprise» de voir pas moins de 130 personnes, et par une température maussade, à l’assemblée de fondation du PQ de Prévost le 25 février dernier.
La nouvelle circonscription comprend les villes de Sainte-Sophie, Prévost, Saint-Sauveur, Saint-Hippolyte, Sainte-Anne-des-Lacs et Piedmont.
Une investiture contestée
De son propre aveu, Lucie Papineau et les autres membres de l’exécutif ont beaucoup à faire, et encore pour plusieurs jours à venir, pour mettre la structure en place et, aussi et surtout, préparé une assemblée d’investiture qui se tiendrait en avril.
Une investiture qui s’annonce contestée alors qu’on s’attend à la candidature de Karine Gauvin, membre de l’exécutif du comté de Bertrand (qui regroupait, entre autres, jusqu’à la création de nouveau comté, les villes de Prévost, Saint-Sauveur, Sainte-Anne-des-Lacs et Piedmont) d’une part et, d’autre part, Paul St-Pierre Plamondon, ex-candidat à la chefferie péquiste et conseiller spécial de Jean-François Lisée.
Mme Papineau ne voit pas la situation d’un mauvais œil, précisant qu’elle observera une grande neutralité dans le processus.
« Une investiture contestée, j’ai connu ça. C’est bon, parce que les gens s’impliquent…» indique-t-elle.
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