Rachel Lapierre a fait un pacte avec la vie : « Si je gagne un montant d’argent, je vais redonner ». En 2008, elle a eu la main chanceuse avec un billet gagnant de la loterie ‘’Gagnez à vie 1000$ par semaine’’.
La chance lui a souri pour elle, mais surtout pour les itinérants. En effet, au lieu de dépenser tout cet argent pour elle-même, elle a décidé de mettre ses gains à profit pour les autres. Elle a créé le Book humanitaire, un organisme de survie pour les moins bien nantis.
L’an passé, le Book a réalisé 548 000 actions de bienveillance. Appuyé par une armée de 80 bénévoles, l’organisme remet 500 repas par jour aux itinérants, mais aussi à des familles avec enfants qui tire le diable par la queue.
Le Book en soi mérite un reportage. Là, cette fois, c’est pour parler des conférences de Rachel qui raconte pendant une heure trente ce qui l’a poussé à mettre de côté sa profession d’infirmière pour se donner corps et âme aux pauvres.
Un adage dit les voyages forment la jeunesse, Rachel pourrait dire les voyages humanitaires forment la bonté. « Tu grandi à venir en aide aux autres. Tu te nourris du bénévolat, si gratifiant », lance-t-elle.
Dans ce cas là, Rachel n’a jamais manqué de bouffe et n’est pas sur le point de crever de faim, car du bénévolat c’est sa vie.
À raison d’environ trois voyages par année, elle a donné temps, énergie et argent dans les pays sous-développés et ailleurs, souvent à titre de missionnaire dans des orphelinats. Elle s’efforce de leur offrir une écoute attentive et un soutien inconditionnel. C’est une ange gardien pour les itinérants à Saint-Jérôme, une ville malheureusement marqué au fer rouge par ce problème de société.
Chaque fois, peu importe l’endroit dans le monde, elle est peinée de constater les défis auxquels les populations locales sont confrontées au quotidien. Son engagement envers les autres a transformé non seulement les vies de nombreuses personnes aidées dans le monde, mais a également transformé sa propre vie en la rendant plus riche de cœur.
« Je suis native des Iles-de-la-Madeleine, une région où les gens sont tissés serrés. Chez-nous, ma mère disait toujours on va mettre une assiette de plus au cas qu’une personne ait besoin de manger », raconte-t-elle.
Aujourd’hui, la femme de 61 ans partage son histoire inspirante en donnant des conférences sur ses voyages humanitaires et la naissance du Book. Sa plus récente conférence a été donnée devant quelque 80 personnes à Saint-Jérôme.
Elle veut que les gens comprennent l’impact positif qu’ils peuvent avoir sur la vie des autres en faisant des efforts pour aider. Elle espère inspirer d’autres personnes à suivre ses traces et à faire leur part pour créer un monde meilleur.
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Saint-Jérôme
Le Book Humanitaire