« Mon projet, c’est juste de partager mon art et mes passions avec d’autres gens, même ceux que je ne connais pas », dit-elle simplement. Depuis trois ans, elle tient une boutique Etsy, vend ses créations et, surtout, échange. Car ce qu’elle aime autant que dessiner, c’est parler. Elle observe les passants, engage la discussion, tisse des liens.
L’envie de vendre ses dessins ne vient pas d’un plan d’affaires. Elle vient d’un entourage qui l’a encouragé, de premiers clients qui l’ont soutenu, et d’un premier marché qui a tout déclenché. Depuis, elle crée, elle expose, elle progresse.
Le QGDA lui permet de se lancer sans risque : un espace, une table, et tout ce qu’elle vend lui revient. « C’est un bon début, surtout quand on veut continuer. »
Raph est aussi une jongleuse d’univers : elle fait du cirque, étudie en art, et monte un projet entrepreneurial. Cette tension entre l’intime de l’art et l’exposition publique du commerce, elle l’apprivoise doucement. « On essaie de ne pas rester pris dans notre bulle. Il faut montrer notre passion, nos talents. »
Quand on lui demande si elle est audacieuse, elle hésite, puis répond avec un sourire : « Je dirais que oui. » Il faut oser se montrer, créer, vendre ce qu’on aime, accepter le regard de l’autre.
Son arme secrète ? La sociabilité. Et c’est peut-être là, dans cette présence généreuse que son art trouve toute sa force.
Pour découvrir ses produits, rendez-vous sur : www.etsy.com/ca/shop/BlockTastic
MOTS-CLÉS
Saint-Jérôme
Jeunesse
QGDA
Quartier général de l'audace