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Rue Lamontagne : des citoyens en colère

Rue Lamontagne : des citoyens en colère

Publié le 27/04/2022

« Vous mettez nos familles en danger. Ça coûte 2 000 $ de taxes pour voir passer des imbéciles devant chez nous »

Le bonheur des uns fait le malheur des autres, dit le proverbe.

Ça s’applique pleinement au dossier de la rue Lamontagne.

Au début du mois dernier, les autorités de Saint-Colomban et celles (actuelles) de Saint-Jérôme ont mis fin à des années de conflit en enlevant les panneaux de circulation imposant aux automobilistes provenant de l’ouest sur la montée Saint-Nicolas de tourner à droite sur la rue Lamontagne pour aller emprunter l’autoroute 15.

« Des imbéciles »

La décision a fait des heureux, certes, mais a aussi soulevé la colère de résidents de la rue Lamontagne qui n’en peuvent plus de l’achalandage que ça occasionne.

On l’a bien senti mardi dernier lors de la séance du conseil municipal de Saint-Jérôme.

C’est le cas du citoyen Michel Gagnon qui a haussé le ton au moment de la période de questions réservée au public en début de séance.

« Vous mettez nos familles en danger. Ça coûte 2 000 $ de taxes pour voir passer des imbéciles devant chez nous » a vociféré M.Gagnon.

Des mesures transitoires

M.Gagnon faisait alors allusion aux comportements de certains automobilistes qui ne respectent pas les règlements de circulation routière (notamment la vitesse). Il a d’ailleurs réclamé des interventions plus fréquentes et soutenues des effectifs du Service de police de Saint-Jérôme.

À cet égard, la réponse est venue de son homonyme Michel Gagnon, conseiller du district 7 et président de la commission de la sécurité publique, qui a parlé de l’instauration de mesures transitoires, le temps que le dossier soit complété.

Protéger les étudiants

Car, il faut savoir que l’enlèvement des panneaux de circulation représentait la première étape.

Doivent venir par la suite des mesures pour accommoder tout le monde.

Le maire Marc Bourcier a d’ailleurs parlé de collaboration et de sécurité.

Disant se donner d’ici la fin de 2022 pour en arriver à des solutions complètes, M.Bourcier a souligné que les ingénieurs des deux villes travaillent de concert pour mener à bien le dossier.

Le premier magistrat a aussi insisté sur le fait qu’en diminuant le flot de circulation sur la montée Saint-Nicolas en direction est jusqu’à la rue Rolland-Godard, on assurait, par le fait même, la sécurité du millier d’étudiants du Centre d’études professionnelles de Saint-Jérôme.