Saint-Jérôme accueille deux nouvelles écoles primaires 

Elles s’inscrivent dans un modèle dit de nouvelle génération, et coûtent près de 93 millions de dollars au gouvernement.

Le ministre de l’Éducation Bernard Drainville présent lors des cérémonies inaugurales applaudit le travail réalisé, insistant sur ce qu’il considère comme fondamental : « Vous aimez l’école à cause de l’humain. L’humain, c’est ce qu’il y a de plus important dans une école. » Il a remercié l’ensemble du personnel éducatif pour la réussite de cette « transition vers une nouvelle école. »

 Le Québec compte environ 3000 écoles dont la date de construction moyenne remonte à 1967, a rappelé le ministre Bernard Drainville. Le gouvernement a fait passer le budget d’investissement en infrastructures scolaires de 9 à 23,5 milliards de dollars. 

Un personnel enseignant engagé

Le député de Saint-Jérôme, M. Youri Chassin, a salué l’engagement du personnel scolaire, qualifiant les enseignants et professionnels de « passionnés d’avenir ». Il souligne l’importance de transmettre des valeurs de pensée critique aux élèves, affirmant : « on s’éduque pour penser par soi-même, mais pas pour ne penser qu’à soi-même. »

Le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, ancien enseignant de sixième année, a quant à lui rendu hommage aux enseignants qu’il considère comme « des bâtisseurs de notre société qui travaillent avec du monde neuf. Il a précisé que la population de Saint-Jérôme a augmenté de 19 % depuis 2021, bien au-delà de la moyenne québécoise, précisant que la construction de nouvelles écoles répond à la croissance démographique dans la région. 

Un autre modèle 

À l’école l’Étincelle, le directeur général Pascal Rochon a présenté le projet éducatif et artistique de l’établissement, mentionnant l’œuvre de l’artiste Daniel Brot intitulée les herbiers de l’imaginaire, qui orne les murs de l’école. « C’est une école conçue pour provoquer des étincelles de l’amitié, de la créativité et de la collaboration », se réjouit-il.

Dans son intervention, la directrice de l’école des Sentiers Judith Lane a mis en valeur une approche centrée sur la nature et l’art, soulignant l’importance de son ancrage communautaire. Elle a salué l’inspiration tirée du travail de l’artiste René Derouin. « Le bonheur et l’épanouissement de mes élèves sont une grande priorité comme directrice, car ici, à l’école des Sentiers, on change le monde, une famille à la fois. » 

Notons que les noms des deux écoles ont été choisis après une consultation avec les élèves et la communauté.