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Saint-Jérôme adopte son plan d’urbanisme et de mobilité durable

Crédit photo : André Bernier, ville de Saint-Jérôme –

Nathalie Lasalle, conseillère municipale et présidente de la commission sur le plan d’urbanisme en compagnie de Marc Bourcier, maire de Saint-Jérôme.

Saint-Jérôme adopte son plan d’urbanisme et de mobilité durable

Publié le 27/01/2025

Le 17 décembre dernier, dans le cadre d’une séance extraordinaire, les conseillers municipaux ont adopté un nouveau plan d’urbanisme et de mobilité durable qui dévoile la nouvelle vision de développement et de mise en valeur du territoire.

Le dernier plan d’urbanisme et les règlements dataient de 2010, ce qui ne reflétait plus les réalités économiques, sociales et environnementales du territoire, de plus, ce plan qui est une feuille de route essentielle pour guider les actions en aménagement du territoire, mentionne Marc Bourcier, le maire de Saint-Jérôme, ajoutant que cette vision est basée sur les saines habitudes de vie et la lutte aux changements climatiques.

« Le moment était donc venu de nous redéfinir et de revamper notre image selon un urbanisme bienveillant. » – Marc Bourcier

Ce plan d’urbanisme a été établi sur une période de 15 ans soit 2025-2040 et démontre trois grandes orientations d’aménagement :

1- S’appuyer sur l’engagement collectif pour aménager la rue de demain ;

2- Construire des milieux de vie bienveillants et en santé pour tous ;

3- Régénérer la nature de la ville, un projet à la fois.

Ce plan d’urbanisme a été réalisé avec une démarche participative intitulée « Vivons Saint-Jérôme », ou la population a été appelée à s’exprimer sur les grandes stratégies que sont la trame verte et bleue, la croissance et les milieux de vie inclusifs, les pôles de quartier, le patrimoine et les paysages puis le développement industriel. Le tout s’est fait en collaboration avec l’ensemble des partenaires et des acteurs qui participent à la transformation du territoire, qu’ils soient citoyens, développeurs, OBNL ou commerçants afin d’entendre leurs préoccupations et attentes. 

Ce sont plus d’une centaine d’idées et près de 40 mémoires qui ont été déposés dans le cadre de cette démarche.

« Nous avons donné à tous les citoyens plusieurs tribunes pour se faire entendre. Au total, ce sont plus de 500 personnes qui ont participé à la démarche et je tiens sincèrement à les remercier pour leur contribution à faire de Saint-Jérôme une ville meilleure », a mentionné la conseillère du district 12 et porte-parole de la commission de l’aménagement et du contrôle du territoire, Nathalie Lasalle.

Selon Mme Lasalle, ce document est bien plus qu’un plan, il est une vision collective construite avec l’aide de la population, leurs aspirations, pour façonner une ville moderne, dynamique et durable.

La refonte du plan d’urbanisme présenté sert à créer une ville à échelle humaine, en intégrant des espaces verts, des infrastructures modernes et des services accessibles pour les citoyens. Favoriser le logement abordable grâce à une planification stratégique qui contribuera à réduire les inégalités, à attirer une main-d’œuvre diversifiée et à renforcer la cohésion sociale, relate-t-elle.

La refonte du plan d’urbanisme est cruciale, il permet de préserver l’identité locale en respectant le caractère unique de la ville. Il crée des opportunités d’investissements et améliore l’attractivité de la ville et finalement, il prépare la ville aux besoins croissants et aux défis climatiques, déclare Mme Lasalle.

« Avec ce nouveau plan d’urbanisme, Saint-Jérôme se dote d’une feuille de route ambitieuse et réaliste pour les années à venir. Ensemble, nous bâtissons une ville à la fois tournée vers l’avenir et fidèle à son identité. » – Nathalie Lasalle

Les grandes nouveautés

Dans le cadre du processus de révision du plan d’urbanisme, 17 nouveaux règlements seront adoptés, dont :

– Un nouveau règlement de zonage offrant des opportunités économiques enviables.

– De nouveaux règlements à caractère discrétionnaires, comme les Plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), imagés pour faciliter la compréhension.

– Un nouveau règlement de zonage incitatif avec des normes plus « permissives » favorisant la densification et un minimum de logements abordables.

– Un règlement sur les usages conditionnels basé sur une approche plus souple et rapide pour l’autorisation de certaines activités compatibles avec le milieu d’insertion.