La Maison de la culture Claude-Henri-Grignon accueille désormais une nouvelle communauté : une ruche d’abeilles. Cette initiative fait partie des célébrations du 75e anniversaire de la Bibliothèque Marie-Antoinette-Foucher et vise à sensibiliser les citoyens à l’importance de la biodiversité en milieu urbain.
En complément de la ruche, un hôtel à insectes pollinisateurs a été installé dans le jardin des Arts. Ces hôtels offrent un habitat pour diverses espèces d’insectes bénéfiques, contribuant à la pollinisation des plantes locales.
Le 3 juin dernier, Orianne Gurtler, apicultrice urbaine chez Alvéole, a exprimé sa joie de voir ce projet prendre forme : « Quel plaisir d’avoir pu partager ce moment avec vous aujourd’hui. À partir de maintenant, votre colonie n’aura de cesse de grandir pour devenir une ruche puissante et forte ! »
« Pendant que la reine pond en moyenne 2000 œufs par jour, les abeilles ouvrières, elles, découvriront le monde aux alentours, repéreront les fleurs à butiner et commenceront à collecter du pollen et du nectar », explique-t-elle.
L’entreprise Alvéole a pour mission de reconnecter les habitants des villes à la nature. À travers ses initiatives, elle opère dans 72 villes, gérant un réseau impressionnant de 2861 ruches qui abritent environ 86 millions d’abeilles.
Inquiétudes sur l’emplacement : la Ville rassure
Or, l’initiative ne fait pas plaisir à tout le monde. Sur les réseaux sociaux, certains citoyens critiquent l’emplacement choisi pour la ruche. On s’inquiète soit pour le manque de fleurs dans ce coin du centre-ville ou pour la sécurité de la ruche face au vandalisme. D’autres craignent les piqûres.
Mais la Ville se veut rassurante : « Des études sérieuses ont été réalisées avant de choisir l’emplacement de cette ruche pour qu’il soit sécuritaire pour les abeilles et pour les citoyens. L’idée est de faire de l’éducation et d’organiser des activités avec des apiculteurs et même d’y récolter le miel.
Elle poursuit en expliquant que les abeilles butinent sur plusieurs kilomètres carrés de territoire. « Elles peuvent donc facilement se rendre jusqu’au lac Jérôme! Bien évidemment, il y a des aménagements floraux et plusieurs plantes sauvages un peu partout en ville. L’étude démontre qu’elles ont suffisamment de nourriture à proximité pour leur survie. »
« Les abeilles sont travaillantes et concentrées à faire leur travail à la ruche. Elles ne sont pas agressives envers les humains. Il ne faut pas les confondre avec les guêpes et autres insectes. Les commentaires nous prouvent que beaucoup d’éducation reste à faire sur l’apiculture et les abeilles. Beaucoup de fausses croyances circulent. Nous vous invitons à suivre les nouvelles en lien avec cette ruche. »
Les citoyens peuvent suivre les nouvelles de la ruche de Saint-Jérôme sur maruche.alveole.buzz/ville-de-saint-jerome.
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