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Saint-Jérôme et Sainte-Thérèse : une vitalité économique qui ne lève pas

Un faible indice de vitalité économique indique qu’il y a de nombreux défis économiques à relever à Saint-Jérôme.

Saint-Jérôme et Sainte-Thérèse : une vitalité économique qui ne lève pas

Publié le 21/04/2023

Parmi les grandes villes des Laurentides, Saint-Jérôme se classe bonne avant-dernière quant à l’indice de vitalité économique. Sainte-Thérèse arrive au dernier rang de quoi inquiéter les résidents.

C’est du moins les résultats dévoilés dans la plus récente étude de l’Institut de la Statistique du Québec, dont Infos Laurentides a épluché les moindres chiffres, voire dépouiller feuille par feuille le volumineux document.

Avec le 402 rang au Québec, la Capitale nationale des Laurentides enregistre un maigre 2,6% d’indice de vitalité économique. Loin derrière Mirabel, avec son impressionnant 18,8%. Le meilleur résultat dans les Laurentides.

Saint-Jérôme se retrouve également en bas de la liste pour les villes d’importance de la région avec 36 804$ comme revenu total médian des citoyens âgés de 18 ans et plus. Un revenu moyen par habitant inférieur à la moyenne de la région, qui diminue le pouvoir d’achat de ces habitants par rapport à d’autres villes Laurentiennes.

Une nouvelle préoccupante pour les résidents de Saint-Jérôme, qui espèrent voir leur ville prospérer et s’épanouir dans les années à venir.

Néanmoins, les Jérômiens de 25 à 64 ans sont 71% à occuper un emploi. La Ville de 80 213 habitants affiche toutefois un pourcentage positif de l’ordre de 17% quant au taux d’accroissement annuel moyen (TAAM) de la population sur cinq ans. Encore là, rien de comparable avec Mirabel qui prévoit battre des records avec un TAAM d’au-delà de 37,5%.

Ce classement indique qu’il y a de nombreux défis économiques à relever pour cette ville. Une ville toutefois en croissance, avec une population en augmentation et des projets de développement en cours. La ville dispose également d’une université et d’un cégep, ce qui contribue à la formation des travailleurs locaux. Enfin, la ville est située dans une région touristique populaire, ce qui peut offrir des opportunités pour le développement de l’industrie touristique locale.

Nous avons tenté de joindre le maire Marc Bourcier pour obtenir ses commentaires, mais il n’a pas été en mesure de nous répondre avant la publication.

Saint-Colomban et Saint-Hippolyte

Des 76 villes répertoriées dans l’étude, la 5e position dans la région, bonne pour la 55e au niveau provincial de Saint-Colomban a certes de quoi réjouir le jeune maire Xavier Antoine. On parle d’un indice de vitalité économique favorable de presque 14%. Avec un revenu total médian des adultes de 46 551$, un 78% de pourcentage de travailleurs et un 22% du taux d’accroissement annuel moyen de la population sur cinq ans, Saint-Colomban se porte bien.

Même optimisme pour Saint-Hippolyte qui arrive 7e dans les Laurentides et 84e au Québec. L’indice de vitalité économique est de 11,6%. Le revenu total médian des adultes de 43 810$. Le taux de travailleurs âgés entre 25 et 64 ans de 74%. Et le taux d’accroissement annuel moyen de la population sur cinq ans se chiffre a encore une meilleure prévision, soit 29%.

Sainte-Sophie et Prévost

Au niveau des prospections démographiques, Sainte-Sophie (9e dans les Laurentides et 93e au Québec) aussi sera choyée avec les années à venir alors que l’on prévoit 28% de majoration de la population. Plus du trois quart des gens sont des travailleurs. Les gens touchent un revenu moyen de 42 000$ et l’indice de vitalité économique est de 11,2%.

En 10e position dans les Laurentides arrive Prévost, qui prend le 131e rang provincial. Un 9,7% en terme de vitalité économique et un TAAM de 10,3%. Le taux de gens qui travaillent est de 76% et c’est à Prévost que le revenu total médian est le plus élevé comparativement à ces voisines, soit 47 422$.

L’étude, dont le titre est classements-localites-indice-vitalite-economique-quebec-2006-2014-2016-2018-2020, a analysé la vitalité économique des municipalités de la région en se basant sur différents critères tels que le revenu moyen, l’emploi et la croissance prévue. Chacun de ces indicateurs représente une dimension importante de la vitalité, soit respectivement le niveau de vie, le marché du travail et la dynamique démographique.

 

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