Saint-Jérôme: Les conseillères Lasalle et Dicaire rabrouent Benoît Beaulieu

«Tout porte à croire pour lui que, nous, en tant que femmes, nous sommes incapables de réfléchir par nous-mêmes et mettre nos réflexions sur papier. Quelle attitude révoltante et incroyablement méprisante à notre égard. Par cette simple question, Benoît Beaulieu a révélé quel homme il est réellement, un homme d’une autre époque, celle où les femmes devaient se taire et n’avoir aucune prise de position», commentent Nathalie Lasalle et Johanne Dicaire, dans une communication acheminée par courriel à nos bureaux.

De toute évidence, les deux conseillères indépendantes de Saint-Jérôme n’ont pas apprécié que leur collègue Benoît Beaulieu leur demande, en assemblée publique, le 18 juin dernier, «Qui écrit vos textes?».

Mmes Lasalle et Dicaire venaient, tour à tour, de demander que le maire Stéphane Maher soit suspendu, le temps que soit faite la lumière sur les accusations du Directeur général des élections (DGEQ).

Citoyens

Elles en ont également concernant les commentaires de M. Beaulieu relativement aux gens présents à l’assemblée du 21 mai dernier, au cours de laquelle on a demandé la démission du maire Maher.

«Pour le conseiller Benoît Beaulieu, les deux cents citoyens présents dans la salle du conseil n’étaient pas vraiment importants puisqu’à son avis, ils ne sont pas représentatifs de la population jérômienne», notent les deux conseillères.

Si bien que, quant à elles, «les Jérômiens ne doivent plus tolérer que Stéphane Maher, Benoît Beaulieu, ainsi que tous les autres conseillers municipaux de son équipe qui les protègent, se fichent d’eux. Ça n’a plus de sens, c’est rendu qu’ils ne se cachent même plus pour mépriser la population de Saint-Jérôme».

Démissions

Ainsi, concluent les conseillères Lasalle et Dicaire, «contrairement à ce qu’affirme Benoît Beaulieu, toutes les Jérômiennes et les Jérômiens ont leur importance dans notre ville et que, contrairement à ce que peuvent croire le maire Stéphane Maher et son bras droit, nous, en tant que femmes, pouvons pleinement assumer les fonctions pour lesquelles nous avons été élues. Nous exigeons leurs démissions sur-le-champ!».