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Saint-Jérôme : quel avenir pour le BIPA ?

Dany W.Paterson a été promu, en fin de mois dernier, à de nouvelles fonctions. 

Photo Mychel Lapointe

Saint-Jérôme : quel avenir pour le BIPA ?

Publié le 02/02/2022

Quel avenir réserve l’administration de Marc Bourcier au Bureau d’intégrité professionnelle et administrative (BIPA) ?

Créé en 2017 par l’administration de Stéphane Maher, dans la foulée de la Commission Charbonneau, et rendue permanente en janvier 2020, l’entité est sous la loupe de l’administration Bourcier, comme d’autres structures municipales jérômiennes.

C’est ce que nous a confirmé le maire Marc Bourcier, au cours d’une récente conversation téléphonique avec le Journal Infos Laurentides.

En fait, il en va du BIPA, nous dit M.Bourcier « comme de tous les départements ».

« On est en train de réévaluer tout l’appareil municipal. C’est un long processus. L’état des services à la population, on les regarde tous. Le BIPA, il fait partie de ça. (L’avenir du BIPA), ça va faire partie des réflexions, comme les autres départements auxquels on réfléchit. On regarde. (Pour le BIPA comme pour le reste) est-ce que c’est la bonne manière de faire ? Est-ce que nos méthodes sont bonnes ? On va faire la part de tout cela ».

Nouvelle structure

Dans les faits, au-delà de l’examen amorcé, on a entrepris, au cours des derniers mois, un brassage des structures.

Le BIPA, pour parler de celle-là, fait partie depuis sa fondation du service de police de Saint-Jérôme qui lui-même a été remodelé en partie avec la nomination de son directeur Dany W.Paterson à titre de directeur général adjoint–sécurité publique et services institutionnels.

Dans ses nouvelles fonctions, M.Paterson, en plus de conserver sa fonction au service de police, aura la responsabilité du service du capital humain, du service du greffe et des affaires juridiques, du service de la sécurité incendie et du bureau de la planification et de la qualité.

Outre celle de Dany W.Paterson, d’autres nominations ont été entérinées par les membres du conseil municipal lors de l’assemblée régulière du 18 janvier dernier.

C’est le cas de Michel Therrien qui devient directeur général adjoint-développement économique, relations avec le milieu et vie communautaire. À ce titre, il sera responsable du service des technologies de l’information, du service des loisirs, des sports, de la culture et du développement social, du service des communications et des relations avec les citoyens ainsi que du service du développement économique et de l’électrification des transports.

Pour sa part,  Daniel Lemieux devient directeur général adjoint-infrastructures et services de proximité et supervisera le service de l’ingénierie, le service des travaux publics, le service de l’urbanisme et du développement durable.

M.Lemieux, a-t-on appris, continuera d’agir à titre de directeur du Service de l’ingénierie jusqu’à ce que le poste soit doté.

Soulignons également que, indique-t-on du côté de l’administration municipale, « leservice des finances relèvera du directeur général, Fernand Boudreault. Ce dernier pourra également compter sur les compétences de Sylvain Pagé, qui se joindra à l’équipe de la direction générale en tant qu’adjoint au directeur général-stratégies.

Nouvelles obligations

Pour revenir à l’avenir du BIPA, notons que, dans l’évaluation de l’entité, les décideurs devront tenir compte du fait que (nous apprennent les instances de la Commission municipale du Québec, en réponse à une question qui leur a adressée le Journal Infos Laurentides) «  l’article 212 du Code municipal et l’article 114.1 de la Loi sur les cités et villes ont été modifiés. Le directeur général d’une municipalité doit transmettre à la Commission municipale ou au Protecteur du citoyen, selon le cas, les renseignements portés à son attention susceptibles de démontrer qu’un acte répréhensible, au sens de l’article 4 de la Loi facilitant la divulgation d’actes répréhensibles à l’égard des organismes publics,  a été commis ou est sur le point de l’être, à l’égard de la municipalité (…) Ces dispositions s’inscrivent parmi les autres obligations d’un directeur général. En présence d’un tel renseignement à l’égard de sa municipalité, celui-ci devant agir dans l’intérêt de cette dernière, il devra en informer la Commission municipale ».