Vendredi dernier, la Ville de Saint-Jérôme a officialisé un partenariat avec l’organisme CAP Emploi dans le cadre d’un programme visant à aider les personnes en situation d’itinérance.
Ce partenariat, inscrit dans le programme TAPAJ (travail alternatif payé à la journée), offre des opportunités d’emploi rémunérées aux personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir. Les participants travaillent pendant trois heures sur des tâches manuelles et bénéficient du soutien d’un intervenant.
Ce programme est salué par la Ville comme une initiative importante, un geste concret pour favoriser l’intégration sociale et professionnelle des personnes vulnérables, tout en contribuant à la cohésion sociale et au vivre-ensemble dans la communauté.
« Quelle fierté d’annoncer la concrétisation d’un partenariat porteur comme celui-ci, qui permettra aux personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir de s’impliquer en travaillant dans leur communauté ! Je voudrais saluer l’ouverture des membres syndiqués de la Ville, qui n’ont pas hésité à collaborer pour la mise en place de ce si beau projet », a déclaré le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier.
L’entente, d’une durée d’un an, entrera en vigueur à partir du 1er avril prochain.
Du travail sans expérience requise
Selon Catherine Chapdelaine, coordinatrice du programme, le processus d’embauche est très simple et aucune qualification ou expérience particulière n’est requise pour participer. De plus, aucun engagement à long terme n’est nécessaire. La somme de 48 $ pour trois heures de travail est remise le jour même. Pour l’instant, à Saint-Jérôme, 15 personnes par semaine peuvent bénéficier de ce programme.
Parmi les travaux qui peuvent être proposés selon les intérêts et aptitudes des participants, la coordonnatrice mentionne du travail à l’écocentre, du désherbage, de l’entretien, du nettoyage ou encore de la peinture.
« TAPAJ donne l’opportunité à des personnes en situation précaire de vivre des expériences positives, explique-t-elle. Ce qui est bien avec la collaboration de la Ville de Saint-Jérôme, c’est de pouvoir rendre cela possible sur une base plus régulière. On nous garantit au moins cinq plateaux par semaine par année. Je suis maintenant en mesure d’offrir cette opportunité à plus de personnes. On a une liste d’attente présentement. Ça fait presque un an que TAPAJ CAP Emploi est en action à Saint-Jérôme. Nous allons avoir encore plus d’impact ! »
La coordinatrice souligne également que le programme TAPAJ, conçu en 2001 par l’organisme Spectre de rue de Montréal, est déjà présent dans 11 villes de la province et connait un grand succès en France. Elle estime qu’il serait bénéfique de l’étendre à un plus grand nombre de villes alors que la problématique de l’itinérance gagne du terrain.
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