Les autorités de Saint-Jérôme ont un projet pour contourner la crise de la COVID-19 et créer de l’animation sur la Place des festivités (fort animée au cours de la saison estivale 2019).
En clair, on a décidé de mettre en place une grande terrasse extérieure qui sera en fonction, nous dit-on, à compter de samedi prochain (13 mai).
Six secteurs
Selon ce qu’il a été permis d’apprendre, la grande terrasse comportera six secteurs.
Soient:
-un skatepark sur le côté ouest de l’hôtel de ville (ancien hôtel de région);
-un espace impliquant des restaurateurs du centre-ville (les autorités tentent d’obtenir les autorisations nécessaires pour qu’on puisse y consommer des boissons alcoolisées);
-Des structures récréatives (modules et autres) au km 0 (du Parc linéaire du p’tit train du nord) sur place de la gare;
-Une zone soleil aux abords du théâtre Gilles-Vigneault
-Une zone d’ombre avec brumisateurs non loin du théâtre.
-Une scène (avec délimitations sécuritaires) sur la partie surélevée qui jouxte la Place des festivités près de l’hôtel de ville où pourraient se tenir des séances de yoga, danse en ligne, etc.
Il est également prévu que la rue
de la Gare devienne piétonne à partir de Saint-Georges jusqu’à la place des festivités.
Le site sera en action sept jour sept.
&nbsp;

On s’en doutait bien, depuis le 11 mai, le centre d’urgence installé à l’intérieur de l’aréna Melançon (dans l’espace où on retrouvait jadis la patinoire) à Saint-Jérôme remplit très bien sa mission de mettre les itinérants à l’abri de la crise de la COVID-19.
C’est ce que nous indique le député de Saint-Jérôme, Youri Chassin,  (pleinement impliqué dans le projet) qui a visité les installations récemment et dont l’équipe a réalisé un vidéo qu’on retrouve sur la page Facebook du député (la photo qui accompagne ce texte en est d’ailleurs extraite).
«C’est très conforme aux mesures sanitaires. (Quelque) 72 personnes en ont profité jusqu’à date» relate M.Chassin qui ajoute que, dans certains cas (quand la température le permet) il y a même une possibilité de coucher sous la tente (sur le terrain de baseball limitrophe à l’aréna) pour, entre autres, les itinérants qui s’y présentent avec un animal de compagnie.
Concertation
Rappelons qu’à l’intérieur de l’aréna, les installations permettent d’accueillir un total de 18 itinérants à chaque jour.
Àpartir de 17 h chaque soir des douches, des repas, des vêtements de nuit ainsi qu’un espace personnel pour dormir est offert à chacun.
Les usagers quittent le bâtiment le matin vers 8 h, après avoir déjeuné et reçu une boîte à lunch pour le dîner.
Sous la supervision du CISSS des Laurentides, le centre d’urgence est réalisé en concertation avec la Ville de Saint-Jérôme, mais également de nombreux partenaires (Armée du Salut, Book Humanitaire, Café de rue SOS, le député Youri Chassin, Écluse des Laurentides, Hébergement Fleur de Macadam, Maison de Sophia et le  service de police de Saint-Jérôme).
Pour des informations sur le refuge, on peut appeler au 450-712-3380, à compter de 17h00 à chaque jour.
&nbsp;
&nbsp;

À l’intérieur de l’aréna Melançon: le centre d’urgence remplit sa mission

MATHIEU LOCAS
-Mes espions me disent que la cote de popularité d’InfosLaurentides est assez élevée à la Résidence La Noblesse de Saint-Jérôme. Avec la Covid, je me questionne sur les prochaines campagnes électorales. La Noblesse est un haut lieu de rassemblement pour les politiciens. Les poignées de main risquent d’être en baisse à l’avenir.
-La Covid a mis fin à la carrière de barbier de Roger Potvin. Partenaire avec Normand Blondin du Salon Rustik-Royal, puis propriétaire unique,  Roger a vendu son commerce à Karine Fleury y’a plus d’une décennie. Malgré qu’il ait franchi les ¾ de siècle, Roger allait encore coiffer ses fidèles clients quelques heures par semaine. Avec la Covid, c’est désormais impossible. Bonne retraite Roger.
-Mon ancien prof, et possiblement le vôtre, Raymond Forget ne décolère pas. Celui qui a le plus beau gazon de Saint-Antoine s’est fait rouler par un «poseux» d’asphalte. Le gars se présente chez lui, voulait signer un semblant de contrat rapidement, voulait que les travaux se fassent rapidement et surtout se faire payer rapidement. Avec des papiers pas trop en règle, Raymond a accepté l’offre mais depuis, il se désole à chaque fois qu’il regarde son entrée. Prenez votre temps avec l’asphalte qu’il me demande de vous dire.
-Vu sur la rue Du Palais récemment. Un homme, autour de 80 ans, roulant au beau milieu de la rue, assis sur son quadriporteur, pas de casque sur la tête mais avec un masque dans la face. J’en décode qu’il estime avoir plus de chances de poigner la Covid-19 en roulant à 20km/h, que de subir une commotion cérébrale. Je ne sais pas si c’est une décision municipale ou provinciale, mais si Saint-Jérôme a le pouvoir, il serait temps qu’elle règlemente sur les conducteurs de quadriporteurs délinquants.
-Bonne nouvelle. Après avoir été échappée par le CISSS des Laurentides, Carole Giroux, ancienne collègue de la Polyvalente St-Jérôme, est maintenant prise en charge par le CHUM. Une fois sa chimio terminée, quelque part cet automne, elle prendra la direction de Montréal.
-Parlant du CISSS des Laurentides, vous avez été nombreux à m’écrire. Plusieurs infirmières, préposées ou autres membres du personnel soignant m’ont avoué avoir la trouille en se présentant au travail. Je ne nommerai personne mais je me souviens d’une personne qui travaille au centre Lucien-G.-Rolland, et qui me disait avoir pris un grand respire avant chaque quart de travail. Quelques jours après qu’elle m’ait écrit, une jeune collègue décédait. Bravo au personnel soignant une fois de plus.
-Autre cas digne de mention, pendant que la ministre de la Santé demandait aux directions des établissements du Québec de ne pas déplacer le personnel, des gestionnaires du CISSS des Laurentides jouaient à l’autruche. Certains employés ont terminé leur quart de travail à l’hôpital de St-Eustache à 16 heures et devaient se présenter à l’hôpital de Saint-Jérôme pour reprendre le boulot huit heures plus tard.
-Ça joue dur entre le syndicat des enseignants et la direction de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord. Des coupures d’employés contractuels se sont transformées en manifestation devant le siège social. Parmi toutes les informations diffusées, j’ai accroché sur une en particulier. Vous vous souvenez de mon papier, d’il y a quelques semaines, qui mettait en valeur le doigté chirurgical du directeur général adjoint René Brisson dans la gestion de ses comptes de dépenses. Ce dernier a réclamé 13 cents en frais de déplacement. A 45 cents du kilomètres, c’est donc dire qu’il roulait 289 mètres avec sa bagnole pour avoir droit à cette compensation. Imaginez-vous que la CSRDN a offert 100$ à des profs du CFTR pour leur déplacement. Pour avoir droit à ce montant, ils devaient parcourir au moins 125km. En résumé, tu roules 123km, tu as droit à 0$. Le DGA roule les ¾ d’une piste d’athlétisme et il a droit à 13 cents.
-Si vous croisez une personne avec une belle tête de moteur de marque Stihl, sur lequel il y a un collant Lou X de Gatineau, dites-vous que cette personne est un voleur ou qu’il a acheté de l’équipement volé.
&nbsp;
Je demeure disponible à <a href="mailto:mathieu.locas@hotmail.com">mathieu.locas@hotmail.com</a>

Saint-Jérôme: une grande terrasse au centre-ville